Le cinéma fantastique d'Ezechielle!

Ezechielle a écrit:

Queenie a écrit:

Y'a une sorte de "culte" chez les amateurs de films de zombies (surtout mais pas que.) autour du film le plus pourri qui soit. Peut-être que ça explique l'intérêt pour Fulci. Cela dit... Mon souvenir de L'enfer des zombies n'était vraiment pas aussi piteux que d'autres films que j'avais pu voir... Mais, malheureusement, je n'ai pas de nom sous les doigts.

En fait, L'Enfer des Zombies est peut-être le plus réussit du lot: il est relativement construit et conserve l'ambiance particulière des films de Fulci, par contre, il est super mal joué et contient pas mal d'incohérences (ou de scènes "illogiques").

Non mais t'es trop toi !
Tu demandes à de la série B d'avoir de bons acteurs !!!!! Et des suites de scène logiques ?!!! T'es oufement naïf !

Queenie a écrit:

Ezechielle a écrit:

Queenie a écrit:

Y'a une sorte de "culte" chez les amateurs de films de zombies (surtout mais pas que.) autour du film le plus pourri qui soit. Peut-être que ça explique l'intérêt pour Fulci. Cela dit... Mon souvenir de L'enfer des zombies n'était vraiment pas aussi piteux que d'autres films que j'avais pu voir... Mais, malheureusement, je n'ai pas de nom sous les doigts.

En fait, L'Enfer des Zombies est peut-être le plus réussit du lot: il est relativement construit et conserve l'ambiance particulière des films de Fulci, par contre, il est super mal joué et contient pas mal d'incohérences (ou de scènes "illogiques").

Non mais t'es trop toi !
Tu demandes à de la série B d'avoir de bons acteurs !!!!! Et des suites de scène logiques ?!!! T'es oufement naïf !

Ben quoi! Il y a des tonnes de films de série B très bien joués! Alors oui, je me permets de critiquer le jeu de ces acteurs minables sortis tout droit de films pornos!

de Fulci non les Quatre de l'apocalypse... dans le genre western pas transcendant mais franchement pervers et malsain ?

faut se méfier aussi des "différentes" versions aux montages parfois arrangés... bien que les versions initiales ne soient pas forcément des chefs d'œuvre c'est clair.

(j'aime bien Predator, il marche bien le premier dans mon souvenir).

J'aime Predator !
C'est tellement toute mon adolescence !
(J'en avais un poster géant dans ma chambre)

Moi aussi! Je n'avais pas le poster mais mon père et moi on s'en récitait des répliques (T’as pas une gueule de porte-bonheur !)...

Brain Dead (Peter Jackson, Nouvelle-Zélande, 1993)

Vous connaissez Peter Jackson, n'est-ce pas? Mais si, faites un effort, le Seigneur des Anneaux, ça ne vous dit rien? Ah! Et bien, sachez qu'avant de faire du cinéma à succès avec la trilogie susmentionnée, King Kong ou District 9 (qu'il n'a que produit), le sieur a écumé le milieu des films d'horreur de série B avec Bad Taste et Brain Dead, ses deux premiers films. Personnellement, j'ai adoré son adaptation du Seigneur des Anneaux (que j'ai trouvé meilleure que le livre lui-même! Bon, ok, les fans vont me lapider…), mais en voyant ses premiers films, je ne peux que reconnaître son talent indéniable! C'est bourré d'effets spéciaux fait maison, de bonnes idées, d'humour, etc. Donc, pour les mauvaises langues: non, ce n'est pas le budget démesuré du Seigneur des Anneaux qui lui a permis d'être un géni!

Mais qu'en est-il des ces films au final? Cette fois-ci je ne vous parlerai que du second (Brain Dead) car il faut que je revisionne Bad Taste, qui n'est plus très frais dans ma tête…

Synopsis:

Lionel, un jeune homme vivant chez sa mère tyrannique, tombe amoureux de la belle Paquita. Mais cet amour naissant sera vite interrompu lorsque la mère de Lionel est mordue au Zoo par un rat exotique de Sumatra dont la morse a pour effet de transformer les gens en zombies. Peu à peu, toute la ville est contaminée, et seul Lionel peu arrêter l'épidémie!

Un scénario classique, mêlant caricature et absurde avec brio. Soyons clair: ce film ne fait pas peur, bien au contraire! Un bon film de morts-vivants, avec du gore, du gore et encore du gore sans jamais se prendre au sérieux. Le "combat" final dans la maison de Lionel est tellement poussive qu'on ne peut qu'en rire (surtout lorsqu'on assiste à la transformation de la mère). La vieillesse du film n'est pas un problème: c'est encore cette époque où l'on hésite pas à utiliser le latex, le tissus, le caoutchouc et des litres de ketchup! C'est épais, gras, crade, grotesque, tout ce qu'il faut pour un bon vieux film gore. Les zombies n'ont pas de logique très précise, il n'y a pas de moyen précis pour s'en débarrasser: lorsqu'on les a bien démolis, ils finissent par tomber… ou pas (cf: les intestins tueurs!). De nombreuses scènes cultes, très trash, mais uniques (encore aujourd'hui). Bref, un film à l'ambiance particulière, très amusant (pour ceux qui aiment le gore et l'humour potache) et bien old-school (dans le bon sens du terme!). Je le recommande vivement! Seul bémol: vous allez probablement ramer pour le trouver. En désespoir de cause, j'ai fini par le regarder sur le net…

Brain Dead est réjouissant, alliant caricature et caricature. Il m'a bien fait rire à sa sortie.
Je n'avais pas fait le rapprochement entre le réalisateur déjanté et celui, si conventionnel qui a réalisé Le seigneur des anneaux (pas tapé, mais vraiment le seigneur des anneaux, pfff)

Le livre d'Eli (Albert Hughes, Allen Hughes, États-Unis, 2010)

Attention: spoilers, ne cliquez pas si vous comptez voir le film!

Synopsis: Dans un monde post-apocalyptique, un homme, Eli, tente de rejoindre la côte ouest des États-Unis. Il porte sur lui un livre, mais pas n'importe lequel… un livre qui déchaîne les passions, qui peut rendre le bien comme le mal… Lorsque Carnegie, chef tyrannique d'une petite ville californienne, apprend son existence, Eli doit tout faire pour l'empêcher de s'en emparer.

Lorsqu'on m'a proposé d'aller voir ce à sa sortie au cinéma, j'étais partagé entre méfiance et envie. Méfiance parce qu'il sort de moins en moins de bons films (c'est du moins mon impression) et envie parce que j'adore les ambiances post-apocalyptiques et que ce film avait l'air de bien les maîtriser. Mais en voyant le nombre incroyable de commentaires négatifs critiquant la faiblesse du scénario, l'absurdité de la fin, la niaiserie du message américano-christianico-neuneu, j'ai eu très peur, et plus ça allait, moins j'avais envie de le voir! Au final, je l'ai bien vu et j'ai pris une sacrée claque!

Tout d'abord: non, ce film n'est pas mauvais, loin de là! À la différence d'un Knowing navrant au message chrétien-évangélique grossier et douteux ou d'un I Am Legend dont le but presque avoué est de faire la morale aux incroyants, Le Livre d'Eli se révèle intelligent et beaucoup plus fouillé. Que l'on soit chrétien ou non, qu'on n'aime les messages à dimension religieuse ou non, on doit reconnaître au film sa finesse. Certes, ça bastonne, c'est crade et violent, mais cela ne doit pas cacher la subtilité des références chrétiennes, bien mieux traitées que dans de nombreux films américains. On oublie bien souvent (les réalisateurs américains en premier) que le christianisme est aussi (et surtout?) une philosophie apportant une explication du monde qu'elle donne à travers une vision déformante: le mythe (au sens des mythes platoniciens, par exemple). Le film reprend bon nombre d'éléments phares de ce que j'appellerais la "mythologie chrétienne":

- L'importance du Verbe divin qui agit autant comme création que comme révélation.

Spoiler:

- La cécité comme métaphore d'un détachement à la matérialité permettant l'accès à la sagesse.

- L'importance du Livre: pas n'importe lequel, celui qui contient la révélation; il est nécessairement unique et celui qui le détient est en possession d'un grand pouvoir, infiniment mauvais ou bénéfique, selon l'usage.

Une chose importante à noter, pour un film américain, est la relativité du message: certes, il est évident que Dieu est avec Eli, mais ce n'est pas un Dieu qui converti, qui demande qu'on se soumette à lui. Eli ne prêche pour personne, il porte le Livre et n'a pour but que de lui faire réintégrer la sommes des savoirs humains: dans un environnement de sagesse, ce Livre sera bien utilisé, dans l'hébétude, la soumission et l'ignorance, il ne sert que le pouvoir et n'élève personne.

Spoiler:

Si le film a eu beaucoup de critiques à cause de sa dimension biblique, c'est surtout parce qu'Hollywood nous submerge de navets christianisés qui nous empêchent de voir la qualités des films qui, tout en ayant une dimension religieuse, ne sont pas pour autant manipulés et mauvais.

Quant au reste: les prises de vue sont sublimes et les ambiances sonores collent parfaitement avec (j'aime particulièrement les ambiances post-rock tout à fait appropriées). Les scènes d'action sont bien menées quoique très violentes pour certaines (enfin, c'est pas moi que ça gêne…).

Le jeu d'acteur est en revanche plus inégal: Carnegie aurait mérité une interprétation plus magistrale, à l'instar de Solara qui est un peu "fade", quant à sa mère (aveugle), elle a la fâcheuse tendance à regarder les gens dans les yeux… Denzel Washigton (dans le rôle d'Eli, donc) est en revanche très juste dans son interprétation.

Bref, un film mystique, prenant, bien réalisé qui ravira les amateurs d'ambiances post-apocalyptiques!

Tiens.... Tu me donnes envie d'y jeter un œil même si j'ai un peu peur de ce que je vais voir!

Marko a écrit:

Tiens.... Tu me donnes envie d'y jeter un œil même si j'ai un peu peur de ce que je vais voir!

Dans quel sens?

je traine pas par ici je vois un zombie qui arrive en se dandinant

Ezechielle a écrit:

Le livre d'Eli (Albert Hughes, Allen Hughes, États-Unis, 2010)

Attention: spoilers, ne cliquez pas si vous comptez voir le film!

Synopsis: Dans un monde post-apocalyptique, un homme, Eli, tente de rejoindre la côte ouest des États-Unis. Il porte sur lui un livre, mais pas n'importe lequel… un livre qui déchaîne les passions, qui peut rendre le bien comme le mal… Lorsque Carnegie, chef tyrannique d'une petite ville californienne, apprend son existence, Eli doit tout faire pour l'empêcher de s'en emparer.

Lorsqu'on m'a proposé d'aller voir ce à sa sortie au cinéma, j'étais partagé entre méfiance et envie. Méfiance parce qu'il sort de moins en moins de bons films (c'est du moins mon impression) et envie parce que j'adore les ambiances post-apocalyptiques et que ce film avait l'air de bien les maîtriser. Mais en voyant le nombre incroyable de commentaires négatifs critiquant la faiblesse du scénario, l'absurdité de la fin, la niaiserie du message américano-christianico-neuneu, j'ai eu très peur, et plus ça allait, moins j'avais envie de le voir! Au final, je l'ai bien vu et j'ai pris une sacrée claque!

Tout d'abord: non, ce film n'est pas mauvais, loin de là! À la différence d'un Knowing navrant au message chrétien-évangélique grossier et douteux ou d'un I Am Legend dont le but presque avoué est de faire la morale aux incroyants, Le Livre d'Eli se révèle intelligent et beaucoup plus fouillé. Que l'on soit chrétien ou non, qu'on n'aime les messages à dimension religieuse ou non, on doit reconnaître au film sa finesse. Certes, ça bastonne, c'est crade et violent, mais cela ne doit pas cacher la subtilité des références chrétiennes, bien mieux traitées que dans de nombreux films américains. On oublie bien souvent (les réalisateurs américains en premier) que le christianisme est aussi (et surtout?) une philosophie apportant une explication du monde qu'elle donne à travers une vision déformante: le mythe (au sens des mythes platoniciens, par exemple). Le film reprend bon nombre d'éléments phares de ce que j'appellerais la "mythologie chrétienne":

- L'importance du Verbe divin qui agit autant comme création que comme révélation.

Spoiler:

- La cécité comme métaphore d'un détachement à la matérialité permettant l'accès à la sagesse.

- L'importance du Livre: pas n'importe lequel, celui qui contient la révélation; il est nécessairement unique et celui qui le détient est en possession d'un grand pouvoir, infiniment mauvais ou bénéfique, selon l'usage.

Une chose importante à noter, pour un film américain, est la relativité du message: certes, il est évident que Dieu est avec Eli, mais ce n'est pas un Dieu qui converti, qui demande qu'on se soumette à lui. Eli ne prêche pour personne, il porte le Livre et n'a pour but que de lui faire réintégrer la sommes des savoirs humains: dans un environnement de sagesse, ce Livre sera bien utilisé, dans l'hébétude, la soumission et l'ignorance, il ne sert que le pouvoir et n'élève personne.

Spoiler:

Si le film a eu beaucoup de critiques à cause de sa dimension biblique, c'est surtout parce qu'Hollywood nous submerge de navets christianisés qui nous empêchent de voir la qualités des films qui, tout en ayant une dimension religieuse, ne sont pas pour autant manipulés et mauvais.

Quant au reste: les prises de vue sont sublimes et les ambiances sonores collent parfaitement avec (j'aime particulièrement les ambiances post-rock tout à fait appropriées). Les scènes d'action sont bien menées quoique très violentes pour certaines (enfin, c'est pas moi que ça gêne…).

Le jeu d'acteur est en revanche plus inégal: Carnegie aurait mérité une interprétation plus magistrale, à l'instar de Solara qui est un peu "fade", quant à sa mère (aveugle), elle a la fâcheuse tendance à regarder les gens dans les yeux… Denzel Washigton (dans le rôle d'Eli, donc) est en revanche très juste dans son interprétation.

Bref, un film mystique, prenant, bien réalisé qui ravira les amateurs d'ambiances post-apocalyptiques!

Je t'en veux !

Je l'ai emprunté, juste parce que j'avais lu en diagonal ton avis, et qu'il était positif (en fait, en le relisant mieux je m'aperçois qu'il est carrément élogieux !)... et j'ai bien mouuuuriiiir d'ennui !


L'ambiance... Les images... du tellement pompé, repompé, répétitif, papier glacé, numérisé, que c'est chiant. Et ça ne colle pas au crasseux poussiéreux (par contre ça colle bien avec le lumineux aveuglant...)

Le message biblique... bouh... Ça m'a gonflée. Je ne suis pas chrétienne, ça vient peut être de ça.
Dommage de ne pas mettre plus en avant le pouvoir destructeur du Verbe, justement. Ils en parlent, mais ne montrent pas. Alors qu'on montre direct que la mignonne Solara a l'air de rencontrer l'illumination divine.

La fin... Sérieux... tellement... pas crédible, too much... etc... (Par contre, bien, de connaître parcœur et de faire le truc originel de la transmission par la parole).

Et puis, ce surhomme là, je ne sais pas, mais bon, faut y croire quand même, aux trucs de prophètes, Moïse, Jésus et tout le bataclan pour croire en lui. Parce que ça ne repose que sur la foi sa résistance/survivance et, j'imagine, ses supers dons (oui, parce que Môssieur Eli il est balèze avec des couteaux, des flingues, des poings, des arcs).

En plus... ben je la vois pas l'évolution du personnage (parce qu'il me dit, lui, qu'il change) : il est censé passer du mec qui vit pour lui, pour le livre, mais pas pour les autres, et pouf à un moment : oh tiens je vais aussi me sacrifier pour l'Autre. Heu... A quel moment il a le déclic au juste ? Et pourquoi ce cher Denzel est pas foutu de mettre de la vraie nuance dans son jeu.
Enfin il met de la nuance (le bourru solitaire qui y croit mais qui est doux à l'intérieur) mais il a la même tout du long alors qu'il est censé changer, comprendre.... etc...

Pour le côté post apocalyptique spirituel je préfère nettement La Route. Et pour l'ambiance aussi.



Oui, j'ai posté tout un avis négatif sur ton fil à toi, et tu peux mal le prendre, je m'en rends compte : mais c'est de ta faute !

Désolé si tu as loué un film qui ne t'as pas plu, mais en même temps, j'avais bien prévenu que Le Livre d'Eli avait eu de mauvaises critiques... mes "chroniques" n'ont pas pour prétention à la vérité...

Ensuite, pas de problème pour poster un avis négatif ici, si ça m'ennuyais vraiment, je ne partagerais pas mon opinion sur un forum ou, par définition, le but est de partager

Maintenant, c'est vrai que la fin avec Solara est bien bidon parce qu'elle reprend le look d'Eli, mais (aux dires de mon pote) elle précise bien qu'elle rentre chez elle, pas de messianisme donc. Ensuite, je ne suis pas chrétien (que ce soit bien clair), mais j'ai tout de même apprécié le message du film parce qu'il peut avoir des implication au-delà du christianisme, le Livre, peut être compris comme une métaphore de la connaissance et, par incidence, de tout livre (même s'il est évident que la Bible est le Livre dans le film). Aussi, tu as raison, "l'évolution" d'Eli est un peu trop soudaine et sa motivation reste obscure, mais malgré tout, il évolue et c'est ce qui importe pour le message. En fait, le scénario est bidon sur plusieurs points de vue, mais le message (pour ceux qui l'apprécient) est vraiment bien amené, et c'est la raison pour laquelle j'ai adoré ce film: je n'ai pas juste l'impression d'avoir vu un film d'action avec une sous-morale américaine bidon à la fin...

Bref, continue de lire mes chroniques malgré tout

Evil Dead (Sam Raimi, États-Unis, 1982)

Quand on fréquente les rayons "horreurs" des vidéothèques, il y a des films qu'on ne peut manquer, à tel point qu'on finit intrigué… et un jour "pouf", on décide de le voir. C'est notamment le cas de la série Evil Dead. Croyant naïvement qu'il s'agissait d'un "vrai film d'horreur" (comprendre: sérieux qui fait peur), j'ai vite compris à la lecture de commentaires sur le net qu'il s'agissait d'une parodie, d'un film volontairement kitsch: bref, un nanar. Un genre difficile, si toutefois on ne veut pas sombrer dans le grotesque.

Synopsis: dans une vieille cabane de vacances, un groupe d'amis tombe sur les travaux d'un archéologue travaillant sur un antique grimoire appelé "Necronomicon". Rapidement, des forces maléfiques se réveillent et tentent de les massacrer.

Avec un scénario aussi classique, peu de surprises… et peu d'illusions surtout! Seulement voilà, si Evil Dead est un nanar, il doit être marrant! Mais l'est-il seulement? Oui et non. Les quelques scènes gores, très exagérées, sont amusantes (d'autant qu'elles sont très bien rendues, surtout lorsqu'on voit le budget alloué au film), mais le film tout entier ne peut reposer là-dessus. Les personnages ne sont pas très travaillés et peinent à se démarquer les uns des autres (sinon par "clichés"), dommage car ils auraient pu apporter une note d'humour supplémentaire. Finalement, le film repose sur des scènes efficaces, et un peu d'humour de situation (l'arbre "violeur" par exemple), mais j'ai été un peu déçu par ce film dont on me disait qu'il était "hilarant". Par contre, j'ai beaucoup apprécié le côté "cartoon" et "old school" des effets gores qui, quoiqu'on en dise, valent bien plus que des effets numériques.

Sympathique, mais sans plus. Je conseille d'avantage les suites (il y en a deux) bien plus abouties et plus amusantes.

Ah les Evil Dead.
Je ne m'en souviens pas très bien, il faudra que je les re-regarde.

L'est quand même drôle le Campbell non ?

Il me semble que le film médiéval était vraiment très n'importe nawakement drôle.

Et clair que les effets Old School un peu cartoon ça fonctionne très très bien !