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 Le cinéma fantastique d'Ezechielle!

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Queenie
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Ezechielle
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Ezechielle
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyJeu 5 Aoû 2010 - 12:52

Queenie a écrit:
L'est quand même drôle le Campbell non ?

Surtout dans les deux autres, en fait (je ferai leur chronique bientôt).

En attendant:

Primeval (Michael Katleman, États-Unis, 2007)

Les crocos, c'est pas trop mon truc, et les films d'animaux monstrueux non plus. Cependant, en lisant le synopsis de celui-ci, j'ai été tenté:

Synopsis: en pleine guerre civile au Burundi, une équipe de journalistes américains est envoyée sur les traces d'un crocodile mangeur d'homme surnommé "Gustave" par la population locale. On lui attribuerait environ 300 victimes et on dit qu'il fait 7 à 8 mètres de long. Mais voilà que l'histoire se complique: en plus de devoir gérer le crocodile qui s'avère plus dangereux que prévu, l'équipe devra échapper au chef de guerre local qui a bien décidé de leur faire la peau…

Ce qui m'a plus, tout d'abord, c'est que l'histoire se basait sur un fait divers réel (à savoir, le crocodile Gustave dont j'avais déjà entendu parler) et dans un contexte de guerre civile qui est souvent intéressant (j'aime beaucoup les films du genre Lord of War, Blood Diamond, Hôtel Rwanda, etc.). Ensuite, à la lecture de critiques relativement bonne (pas très enthousiaste mais pas négative pour autant), je me suis décidé…

Tout d'abord, les acteurs: ceux-ci jouent leur rôle de manière convaincante, ce qui est un très bon point. Par contre, certains personnages énervent un peu tant ils sont clichés, notamment la fille, nunuche au possible (du genre à vouloir sauver un cabot à la con alors que le croco mange tout le monde). Ensuite, les ambiances sont assez bien rendues même si le côté "Afrique, continent poubelle/bordel" ressort un peu trop à mon goût (mais il est vrai que nous sommes en pleine guerre civile). Quant aux scènes gores, elles sont assez peu présentes et souvent mal filmées si bien qu'on n'a pas vraiment une ambiance de film d'horreur. Comme le disaient plusieurs critiques, à force de vouloir jouer sur deux terrains (guerre civile et croco tueur), le film se perd un peu quoique le résultat eut pu être bien pire! En effet, si le croco semble en retrait vers la fin du film (alors qu'il est sensé en être le sujet), le mélange est relativement bien dosé. En revanche, on tombe vite dans le cliché "à la Anaconda" avec une bestiole incroyablement grosse, rusée et résistante (et beaucoup trop rapide à mon goût!), ce qui me fait généralement éviter ce genre de film. Enfin, j'ai trouvé les sauvetages "in extremis" un peu trop nombreux (et parfois carrément improbable: genre, la fille qui se casserait un ongle en faisant la cuisine devient une tireuse d'élite… mouais!).

Au final, mon avis est similaire à ceux que j'ai lu: sympa, mais ce n'est clairement pas le film du siècle. Les bonnes idées qui méritaient plus d'investissement et des scènes gores trop peu présentes sont compensées par une réalisation assez soignée, un bon rythme et un jeu d'acteur très correct (même si les personnages son trop clichés).
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMar 21 Sep 2010 - 0:56

Hellraiser: le pacte (Clive Barker, États-Unis, 1987)

Tout comme Evil Dead, Hellraiser se trouve systématiquement dans les rayonnages "horreur" des vidéothèques. Avec une bonne dizaine de suites, on se dit quand même que le premier de la série doit être une tuerie; sinon pourquoi en faire autant? J'ai donc loué ce qui semble être le "tout premier" Hellraiser (à l'époque, je n'avais pas le net, mais depuis, je suis assuré que c'est bien le premier). Conclusion? Ce film est une daube, une immondice du cinéma comme seul l'horreur de série Z (ultra Z) peut nous en produire. Mais voyons pourquoi:

Synopsis:

Dans un bar crasseux du Moyen-Orient, Frank Cotton achète un cube magique sensé ouvrir les portes du plaisir… mais aussi de la douleur! En actionnant le mécanisme de l'artéfact, il est capturé par les cénobites, maitres sadomasochistes de cette nouvelle dimension. Quelques années plus tard, Larry (le frère de Frank) emménage avec sa fille Kirsty et Julia, sa femme (également l'amante secrète de Frank avant sa "mystérieuse" disparition) dans l'ancienne maison de Franck, celle-là même où il a disparu. Une goutte de sang suffit à réveiller Frank qui fera tout pour retrouver forme humaine et échapper à la dimension des cénobites!

Ce film, comme dit plus haut, est d'une nullité impressionnante. Déjà, le début est brouillon: qui est ce Frank? Que veut-il? Comment le cube se trouve-t-il là? Beaucoup de questions sans réponses et bien peu de pistes proposées, ce qui donne peu de profondeur à l'intrigue, ou du moins, trop de "mystères" sans solution. Certes, on ne demande pas des réponses claires, mais au moins des suggestions qui montrent que le réalisateur y a au moins pensé. Une fois l'introduction terminée, on rencontre les véritables "acteurs" (car en fait de jeu, il ne s'est pas encore passé grand-chose) pour se rendre compte de l'incroyable nullité de leur prestation, au moins aussi convaincante que du porno; le "Oh! Non!" dénué de sentiments de Frank lorsqu'il apprend le retour des cénobites, sensés être son plus grand cauchemar est un grand moment de bouffonnerie! Au moins, j'ai ri… ah oui, mais zut! Ce n'est pas le but du film! Bref, passons… l'intrigue se poursuit avec un grand nombre de raccourcis, un jeu d'acteur qui ne s'améliore pas, des passages d'un ennui mortel et, malgré tout, une scène qui sort du lot, lorsque Kirsty (mais quel nom!) se trouve à l'hôpital avec le Cube (qu'elle ouvre, comme la grosse gourde qu'elle est). Une ambiance froide et inquiétante que le film ne parvient pas à reproduire par la suite.
Quant à la fin, ridicule, mal jouée, sans suspens, voire grotesque et très mal faite (même pour l'époque).
Il y avait moyen de faire mieux, beaucoup mieux… un nombre incroyable de suites sont sorties depuis, mais le premier opus m'a refroidi! Comme Leprechaun, Critters ou encore Helloween, je me demande comment le premier opus a pu susciter assez d'enthousiasme pour tourner un nombre aussi incroyable de suites!
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMar 21 Sep 2010 - 7:09

Autant je suis d'accord pour trouver pas mal de daubes dans la catégorie fantastico/dégueux (mais en mettant de coté les problèmes de budget). Autant Hellraiser... j'y tiens un peu et l'histoire n'est pas trop compliquée, tout de même.

Franck c'est l'oncle. et amant de la mère. Son truc c'est la quête de jouissance. il se retrouve donc porté vers des solutions exotiques plutôt pour initiés, d'où la chinese puzzle box... et les cénobites , qui pourraient être les méchants mais ne le sont pas. Ils représentent un monde de jouissance punie, mais qui trouve un intérêt dans la punition. un truc dans ce genre.

le film navigue autour de cette frontière en attraction/répulsion. sans trancher (tentative de jeu de mot). ça c'est le concept barkerien, un peu garage dans l'image mais pas si mal foutu pour du petit budget.

et puis t'as les déménageurs. héhé.

c'est strange et pas exactement un scénario de slasher dans l'idée. un peu plus pervers ?
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMar 21 Sep 2010 - 11:58

Oui, évidemment, j'ai bien compris que Frank était un "jouisseur", et j'ai bien compris la finalité du cube, mais cet effet attraction/répulsion dont tu parles, où se trouve-t-il? Le cube fait peur, un point c'est tout! Ce que je repproche, c'est qu'on n'a pas vraiment le temps de connaître Frank, ni aucun des personnages. Les infos les concernant tombe au compte-goutte, de ma nière assez brusque et sans que ça aille un peu plus loin. Les relations ressemblent à des deus ex machina "tout compte fait, machin et bidule se connaissaient".
Bref, je sais que c'est un classique du cinéma d'horreur, qu'il est révéré comme une référence incontournable du genre, mais je n'ai vraiment pas été convaincu (c'est le moins qu'on puisse dire).

Aussi, je ne cherche pas nécessairement des slasher (au contraire, c'est un genre qui m'ennuie assez vite), je cherche surtout de bons films d'horreur qui prenne le temps d'installer un scénario solide et possédant sa cohérence interne (qu'elle laisse ou non une part de mystère), avec de bons acteurs, des "effets spéciaux" crédibles, une volonté de véhiculer quelque chose (une idée, une critique, un sentiment). Il n'y en a pas beaucoup, mais je continue de penser qu'un bon film d'horreur, c'est un bon film tout court, et c'est pour ça que je prends le temps de regarder un peu partout...
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMar 21 Sep 2010 - 21:43

Citation :
Le cube fait peur, un point c'est tout!
non justement, à chaque fois les mains dans lesquelles elle tombe la boite, ça leur donne envie de jouer, de l'ouvrir. l'irrépressible petit plaisir de curiosité !

c'est vrai qu'il y a peu d'exposition et que ça tient de la nouvelle un peu gore en film. M'enfin le point fort du film (à part l'ambiance malgré tout cohérente dans ce premier volet), c'est surtout ce trip particulier, partagé sans l'être, un peu distant, potentiellement tentant et qui marche avec une esthétique (certes crade et morbide) mais reconnaissable, typée, pensée.

essaye Maniac ou Uncle Sam (de William Lustig).
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 22 Sep 2010 - 8:41

Je reconnais que Hellraiser est bondé de petits trucs bricolés, mais comme Animal, je trouve l'histoire intéressante, et le côté pervers, sadique, attirance/répulsion, très bien mis en image. Et puis certaines idées de transformation des corps lorsqu'ils deviennent des cénobites sont vraiment bien trouvées (mais ça s'éparpille dans les 6 (?) films), on sent bien le côté : je jouis par là où je pèche.

L'ambiance de ces films, une fois qu'on rentre dedans est tout de même très forte. Noire-bleue, avec les chaînes, les cris, les trucs crados. L'histoire de Pinhead est largement intéressante aussi (mais je ne sais plus dans quel volet elle est vraiment expliquée).

Ben oui, cette petite boite, on a envie de la caresser, la toucher, savoir ce qui se planque dedans.


Ah oui, Maniac est terrible !
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 22 Sep 2010 - 11:23

Je ne vois vraiment pas où vous trouvez cette "attraction/répulsion"! Cette pauvre cloche de Kirsty bidouille le cube comme elle pourrait tripoter n'importe quoi d'autre! Il n'y a pas cette attirance inexpliquée, sans objet, quasi hypnotique dont vous parlez! Ou alors elle ne ressort pas suffisamment (qui a dit que c'était probablement à cause des acteurs?).

Sinon, comme tu le dis Queenie, il y avait une certaine ambiance pas trop désagréable (voire vraiment bien gérée dans la scène à l'hôpital), mais je ne limite pas mon avis à un potentiel mal exploité! Pour moi, ce film est mal foutu, je n'ai pas arrêté de lire des critiques très positives qui insistent sur cette "attraction/répulsion", l'ambiance, le géni du scénario... moi je ne vois rien de tout ça. Je me suis ennuyé, c'était mou, mal joué, mal scénarisé, brouillon... bref, tout ce que vous voulez sauf "bon".

Quant à vos proposition, je vais essayer de me les procurer à ma dvd-thèque (au pire, il y a d'autres moyens diablotin ).
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 22 Sep 2010 - 13:21

un Maniac édition collector (avec des bonus itw vraiment intéressants !) en neuf c'est maxi 5€.
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 22 Sep 2010 - 20:50

Tu parles si la boite avait été en chocolat, et qu'un des plaisir-répulsion avait été d'être plongé dans du chocolat fondu bouillant, là, t'aurais tout compris !
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMar 12 Oct 2010 - 23:35

Aujourd'hui, deux présentations pour le prix d'une: Kaïro et son remake américain Pulse, que j'ai jugé intéressant de chroniquer en même temps pour les comparer.

Kaïro (Kiyoshi Kurosawa, Japon, 2001)

Synopsis: Michi, chargée de récupérer une disquette chez Taguchi, un jeune informaticien, retrouve celui-ci pendu dans sa chambre, sans qu'aucune explication ne puisse éclaircir son suicide. Sur la disquette de Taguchi, Michi et ses amis découvrent divers indices et messages codés les amenant petit à petit à découvrir l'existence d'un "mal" se propageant via l'internet, détruisant psychologiquement tous ceux qui ont été à son contact, les conduisant au suicide.
Le "mal" semble se propager à une vitesse alarmante, Michi, Ryosuke et Harue vont tenter de lui résister tout en cherchant son origine.

Kaïro est un film fantastique typiquement japonais: une ambiance froide sans être particulièrement glauque, cultivant le mystère et l'épouvante sans jamais tomber dans l'horreur et le gore; ce style ne plaît pas toujours, il peut paraître un peu plat en regard de productions américaines privilégiant l'horreur et l'action au mystère. Le film est donc relativement réussit d'un point de vue visuel, les images ne choquent pas, au contraire l'ensemble est-il assez "lisse", à la manière du Cercle ou d'autres films d'épouvante nippons récemment sortis.
Les acteurs ne sont pas extraordinaires mais s'en tirent relativement bien. L'histoire n'est pas très rythmée et le scénario met du temps à se développer.
Le mystère se prolonge jusqu'à la fin: qui sont les individus "zombis" filmés 24h sur 24? A quel moment sont-ils "morts"? A quoi sert le ruban adhésif rouge que tout le monde s'acharne à mettre aux fenêtres ou au portes? En quoi le fait de voir les morts rend fou? Toutes ces questions (que l'on ne peut se poser qu'au bout d'une demi-heure/une heure, lorsqu'on comprend enfin où se dirige le film) n'ont pas de réponse, ce qui peut s'avérer frustrant. Certains aiment les mystères et la place laissée à l'imagination, personnellement, je ne suis pas de ceux-là, je compte donc cela comme un véritable manque: regarder un film où l'on ne comprend que la moitié de l'action, c'est assez embarrassant.
Les personnages ne sont que peu construits et leurs relations mal définies, ce qui laisse aussi un flou autour de leurs intentions et peut parfois surprendre lorsque l'un prend une décision semblant s'opposer à la personnalité qui lui semblait attribuée.

Bref, beaucoup (trop) de mystères et d'imprécisions qui me laisse sur ma faim et gâche le plaisir pour un film qui avait pourtant un message intéressant à faire passer, mais qui ne peut ressortir par manque d'information (il faut le regarder plusieurs fois et se rapporter à différentes critiques et commentaires pour le comprendre): le fait que ce "mal" passe par le réseau n'est pas un hasard, et l'étrange mort qui sévit s'apparente plus à un isolement, une "perte" de soi, on peut donc y voir une critique de l'individualisme et de l'isolement des sociétés modernes qui serait renforcé par internet.
Un scénario bien trop brouillon, donc, qui ne permet pas au film de sortir ses atouts, ce que le remake américain aura bien compris et tentera d'éviter, avec plus ou moins de succès…

Pulse (Jim Sonzero, États-Unis, 2005)

Synopsis: Josh, un jeune étudiant, se rend à la bibliothèque de son université afin d'y rencontrer un certain Ziegler. Une fois sur place, il se fait happer par une forme humanoïde. Quelques jours plus tard, Mattie, la petite amie de Josh, lui rend visite alors que ce dernier est devenu injoignable. Elle le trouve dans son appartement, comme lobotomisé. Alors qu'elle s'éloigne quelques instants, Josh se pend à l'aide d'un câble électrique. Mattie, ses amis et Dex (celui qui a vendu son ordinateur à Josh) vont recevoir des messages de Josh qui vient de décéder. De fil en aiguilles, ils vont découvrir l'existence d'une sorte de "virus" informatique permettant une communication avec les morts qui s'en servent pour agresser les vivants en les poussant à se suicider ou en les tuant, tout simplement. Avec le temps, le mal s'intensifie et de plus en plus de gens disparaissent…

Tout d'abord, l'intrigue est bien mieux définie, et ce dès le début. La rupture avec le style lent et mystérieux de Kaïro est assez saisissante, je ne me suis d'ailleurs pas rendu compte immédiatement du lien entre les deux films (que j'ai vu sans savoir que l'un était tiré de l'autre). Pulse fait beaucoup moins de mystère que son pendant nippon, et surtout, il se tourne beaucoup plus volontiers vers des ambiances glauques, horrifiques et l'action. Les fantômes aux formes imprécises et aux actions limitées de Kaïro sont troqués pour spectre agressifs n'hésitant pas à tuer eux-mêmes. L'intrigue, plus directe donc, est nettement simplifiée par une modification de la trame de base qui permet l'introduction d'un personnage "qui sait" et donne pas mal d'explications qui permettent (et c'est un comble!) de mieux comprendre le film original (comme par exemple l'utilité des bandes adhésives rouges). Pas de mystère ici: l'origine du "virus" n'est pas hypothétique comme dans Kaïro, elle est certaine, et sa solution aussi: sortir de tout réseau de communication. La poésie et les mystères de la version japonaise ont été laissées au placard pour une histoire bien plus conventionnelle, tant par la forme que par le fond. La critique à l'égard des nouvelles technologies de communication et de l'isolement de la société tentent de faire leur place sans jamais vraiment y parvenir: l'action prend beaucoup de place, la psychologie est à peine esquissée et l'ambiance s'approche d'avantage de l'horreur que de la désolation tranquille mais inquiétante de Kaïro.

Pulse est plus agréable à regarder car bien plus "classique", le budget a été revu à la hausse et permet une débauche d'effets spéciaux là Kaïro se contentait du stricte minimum, l'intérêt du film ne résidant pas dans l'action et les effets visuels. Cette différence à elle seule permet de résumer le fossé qui séparent les deux versions: Kaïro a bien plus de profondeur et de poésie, c'est un film subtil quoique confus; Pulse est un film d'action aux ambiances horrifiques, dépouillé de toute substance. Encore une fois, les Américains nous démontrent qu'ils sont incapables de comprendre les films qu'ils adaptent: Pulse est une reprise grossière, sympathique pour une soirée mais complètement superficielle.

Conclusion

Des deux films, si j'ai pris plus de plaisir à regarder l'adaptation américaine, Kaïro a, selon moi, plus de force. Rien que la solitude ambiante qui règne tout au long du film est suffisamment parlante, il n'y a pas besoin de mots pour expliquer quel mal ronge notre société, Pulse se sent obligé de faire des clins d'œil balourds, trop explicites pour conserver leur intérêt. Pulse pèche donc doublement parce qu'il vide l'original de sa substance en plus de n'être qu'un film d'action quelconque. Cependant, Kaïro est loin d'être un film parfait. Le jeu des acteurs est approximatif, le scénario a quelques longueurs et est parfois à la limite du compréhensible… C'est donc un constat mitigé pour les deux films, Kaïro s'en sortant mieux grâce à son ambiance particulière et sa subtilité.

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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 27 Oct 2010 - 1:30

Fragile (Jaume Balagueró, Espagne, 2005)

Tiens! Une jolie couverture, je sais que ce n'est pas très malin, que je me fais toujours avoir, mais j'ai tout de même envie d'essayer…

Synopsis: Amy est affecté à un hôpital pour enfant allant bientôt fermer pour causes d'insalubrité. Alors que le bâtiment, déjà très isolé géographiquement, se vide et que se prépare le départ de tout le personnel et des enfants, de graves incidents se produisent qu'Amy identifie comme "paranormaux". Bien que le personnel désapprouve sa psychose qui encourage Maggie, petite fille mourante sujette à des hallucinations, Amy soutient que la succession d'accidents intervenus dans l'hôpital ne sont pas le fait d'incidents techniques. De fil en aiguille, elle apprend par l'intermédiaire de Maggie l'existence de Charlotte, une fille "mécanique" vivant au deuxième étage alors que celui-ci est condamné depuis cinquante ans et qui "contrôlerait" l'hôpital et serait responsable des récents évènements…

Et pourtant, je le savais: à chaque fois que je me laisse tenter par un film à la couverture accrocheuse, je suis déçu par sa nullité… et pourtant, les signes ne manquaient pas! Graphisme à la SAW de bon ton, pas original pour un sous mais bien en vogue (et ça a marché!); histoire stupide, mâchée, remâchée, reremachée 1000 fois sans aucune surprise; des personnages caricaturaux au possible: la gentille infirmière au passé trouble qui va évidemment la pousser à faire les conneries les plus crasses pour sauver une sale gosse qui ne le mérite pas, une sale gosse (justement) faible, conne, mais injustement détestée et donc attendrissante (soi-disant), un gentil moniteur (forcément noir) qui crève dès le début et-d'ailleurs-c'est-triste-parce-qu'il-était-gentil, une méchante directrice qui ne croit pas au paranormal, etc.

Dois-je continuer? Je ne pense pas que ce soit nécessaire: aucune surprise, aucune angoisse, aucune ambiance, rien ne sauve se film insipide dont je déconseille le visionnage… bon, un point positif quand même: il y a de belles images.


Dernière édition par Ezechielle le Ven 3 Déc 2010 - 22:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 1 Déc 2010 - 17:59

La Nuit des Fous-Vivants (notez le ridicule du titre français) est un film dont j'ai entendu parlé relativement récemment, à l'occasion du Brussels International Festival of Fantastic Films (BIFFF pour les intimes) et de la projection de son remake par Breck Eisner. Comme pour Kaïro, je vais donc m'essayer à une comparaison entre les deux films.

Commençons par le début: The Crazies (Georges Andrew Romero, Etats-Unis, 1973).

Synopsis: En proie à une violence croissante de la part de ses habitants, une petite ville américaine se trouve vite mise en quarantaine par l'armée. Pris de panique et de folie, la population s'attaque aux militaires qui ne comprennent pas bien la situation, l'état-major ne laissant pas filtrer les informations relatives au crash d'un avion crashé dans les alentours de la ville et dont la cargaison top-secrète s'est répandue dans l'eau…
Pris entre les militaires et la population qui devient folle des survivants vont tenter de forcer la quarantaine pour fuir l'enfer…

Le film est vieux, et ça se sent… une impression de "vide" tout au long de l'histoire, tant par les ambiances musicales discrètes que par la simplicité des décors (une petite ville, sans fioritures, trop "propre"). Le scénario est très proche de ce à quoi Romero nous a habitué avec ses films zombies, un rapprochement rapide avec Zombie est d'ailleurs possible, mais si je devais vraiment comparer The Crazies à un autre film, je choisirais L'Avion de l'Apocalypse (un nanar italien…). En effet, les deux films partagent, d'un point de vue scénaristique, l'arrivée d'un avion qui propage une maladie très contagieuse, la dite maladie consiste, dans les deux cas, en une folie profonde se mutant en désir de tuer, de faire du mal à autrui sans qu'il y ait une quelconque forme de cannibalisme (c'est sur ce point, essentiellement, que The Crazies diffère des films de morts-vivants de Romero). Le reste est assez prévisible: comme à son habitude, Romero se plaît à critiquer l'armée pour sa capacité à créer des problèmes qu'elle est incapable de résoudre à cause des secrets militaires, du poids de la hiérarchie, de l'inefficacité de ses plans d'urgence et d'un manque de communication flagrant (qui les amènera à faire tuer leur sauveur!). Mais à la différence de ses films morts-vivants, The Crazies ne termine pas sur une note positive: personne n'est sauvé, l'épidémie se propage et les mêmes officiers inefficaces sont nommés pour la suite des opérations…
Une critique que l'on retrouve donc peu ou prou à travers d'autres films de Romero qui dénoncent l'autorité (militaire ou non), les frustrations et les peurs de la société américaine (la folie et les pulsions morbides étant une métaphore des désirs refoulés) et s'amuse à tourner en dérision les codes sociaux (familiaux en particuliers) à l'aide de meurtres (de parents, d'enfants, etc.) et d'inceste, le tout ressortant au gré de la folie des contaminés.
Il faut toutefois noter que The Crazies a été tourné avant Zombie, ce qui explique peut-être en partie un certain manque de "maturité" (je dirais même que, sur certains points, The Crazies ressemble à une répétition générale pour Zombie).

Un film intéressant pour son message, quoique celui-ci se retrouve dans beaucoup de films de Romero, en revanche, ce certainement pas le plus agréable à voir: beaucoup de longueurs, production relativement "plate", des acteurs corrects mais sans éclat (je déconseille d'ailleurs fortement la VF), un scénario trop conventionnel (surtout pour du Romero) et une critique moins fine que pour le reste de sa filmographie. On retiendra d'avantage les monuments que sont (à mon sens) La Nuit des Morts-Vivants, Zombie et Le Jour des Morts-Vivants.

- The Crazies (Breck Eisner, Etats-Unis, 2010).

- Synopsis: Après le crash d'un avion dans les environs d'une petite ville paisible des Etats-Unis (pour changer), certains habitants sont sujets à des violences incompréhensibles que les autorités locales sont bien incapables de gérer. Très vite, la situation dégénère et il devient évident que la cause de ces violences dépassent largement les cadre de la "simple" folie. Arrive l'armée, essayant tant bien que mal de contenir ce qui s'avère être une maladie propagée par un produit toxique que contenait l'avion récemment crashé. Lorsque la situation semble définitivement perdue, les survivants tentent de s'enfuir, luttant à la fois contre l'armée et les habitants en proie à une folie meurtrière.

Ce remake de The Crazies a été réalisé dans une optique littéralement opposée à celle de Romero. Dans le film de Breck Eisner, il ne s'agit plus de dénoncer l'autorité politico-militaire, le manque de précaution des scientifiques et les travers de la société américaine, mais de proposer un film d'horreur "classique" à vocation purement récréative. Et on peut dire que c'est plutôt réussit! Loin de la lenteur de l'original, ce remake est rythmé, inventif, divertissant. Pas question de s'attarder sur l'inefficacité des autorités (et plus précisément de l'armée) ni sur la rigidité de la hiérarchie ou encore la folie de la société américaine; certes, certains de ses aspects sont envisagés, mais sont toujours utilisés de manière à soutenir l'action: poursuite par un hélicoptère, échanges de tirs, meurtres, etc. Comme chez Romero, l'armée est dépassée et prend des décisions radicales et irresponsables à cause d'évènements dont elle est responsable, mais ce n'est pas le soucis majeur du film: chez Romero, il y a peu d'action, afin que le spectateur se focalise sur le message; chez Eisner, ce qui compte, c'est l'action elle-même. Et comme je l'ai dit, l'ensemble est très réussit. En jouant sur les contre-temps, Eisner parvient à faire sursauter là où tout le monde penserait ne plus se faire avoir tant l'action peut sembler "convenue", il recycle brillamment les vieux "trucs" du cinéma d'horreur en ajoutant une touche d'humour bienvenue (même s'il ne s'agit pas d'un film humoristique, entendons-nous bien).
Sans être un "grand film", ce remake est un excellent divertissement qui ravira les amateurs du genre et surpasse sans difficulté l'original manquant cruellement de punch et dont le message est bien mieux rendus à travers d'autres films de Romero.

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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 1 Déc 2010 - 19:21

Tu vas tenter Monsters au cinéma? ça a l'air pas trop mal.
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyMer 1 Déc 2010 - 21:38

Marko a écrit:
Tu vas tenter Monsters au cinéma? ça a l'air pas trop mal.

Ben écoute, avant que tu n'en parles, je n'avais pas entendu parler du film, mais ayant un ami qui est toujours partant pour le ciné, qui a les mêmes goûts que moi (à quelques exceptions près) et qui se plaint de ne jamais pouvoir y aller, je pense bien me laisser tenter Razz

(mais ce que j'attends le plus, c'est le prochain BIFFF!)
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MessageSujet: Re: Le cinéma fantastique d'Ezechielle!   Le cinéma fantastique d'Ezechielle! - Page 3 EmptyJeu 13 Jan 2011 - 17:48

Welcome to Zombieland (Ruben Fleischer, Etats-Unis, 2009)

Synopsis:

Suite à un virus mortel, l'humanité toute entière est effacée, ne laissant derrière elle qu'une horde de morts-vivants assoiffés de sang et quelques survivants. Parmi eux, Colombus, un jeune ado reclus ne devant sa survie qu'à son tempérament peureux qui l'incite à se méfier de tout. Sur son chemin devant le conduire à sa famille (si elle a survécu), il rencontrera Tallahassee, confiant, imprudent, fort et agile, bref, tout son contraire… Ensembles, ils vont traverser Zombieland (les USA), rencontrer des survivants, casser du mort-vivant et vivre de formidables aventures!

En terme d'humour, les fans de films de zombies avaient (jadis) comme référence Braindead de Peter Jackson et la série "Le Retour des Morts-Vivants" (que je n'apprécie, pour ma part, que très moyennement). Puis vint l'hilarant Shaun of the Dead, considéré comme indétrônable… Cette conviction a amené à déprécier, sinon plusieurs, au moins une tentative de remarier zombies et comédie: Welcome to Zombieland.
En effet, souvent casse-gueule, le mariage d'horreur et humour est parfois mal dosé (trop horreur, trop humour, trop… "aucun-des-deux"). La première erreur est de penser qu'on peut à la fois faire peur et rire (deux sentiments contradictoires et donc difficilement compatibles). Certes, de bons effets spéciaux, quelques scènes bien gores doivent nous mettre dans l'ambiance d'un film d'horreur, mais le but ne doit sûrement pas être de faire peur! Et force est de constater que Zombieland évite cette erreur avec pas mal de génie. En effet, si on coupe le son, on ne voit que difficilement la différence avec un film de zombie classique, à la différence de Shaun of the Dead plus enclin à l'humour de situation, au grotesque et à la surenchère (sans que ce soit négatif!).

Le film enchaîne les notes d'humour, toujours savamment dosées, bien réparties et ce, sans parasiter les scènes plus dramatiques. Les répliques et les mimiques de Tallahassee sont juste hilarantes ("I won't play with you at Pacific Playland!"), de même que les petites règles de Colombus.
Toutefois, on peut noter quelques incohérences: comment se fait-il qu'après plusieurs mois d'inactivité (toute le monde ayant été zombifié) les lumières des magasins soient restées allumées? Certes, on peut imaginer que le gros de l'épidémie a frappé pendant la journée, les centrales électriques peuvent fonctionner de manières autonomes pendant un certain temps… mais quelle ampoule résisterait allumée des mois en continu sans finir par lâcher? De même, il est assez difficile de faire passer des chars anglais pour des chars américains… certes, c'est le genre de détails que personne ne remarque, mais à l'heure de la guerre en Irak, même les profanes savent à quoi ressemble un M1 Abrams (et ne me dites pas qu'il aurait été plus cher de louer un tank à l'US army pour 10 secondes à l'écran que de le faire venir de l'autre bout de l'océan!). Par ailleurs, la scène ou Tallahassee se fait une bonne centaine de zombies avec, à vu de nez, une cinquantaine de cartouches est trop surréaliste pour passer (un autre film de zombie humoristique raté avait tenté le coup, et ça donnait vraiment très mal…).

Bref, mis à part ces quelques bémols (dont un qui, j'en conviens, ne touchera pas grand monde…), Zombieland est tout simplement LA comédie "zombie" du moment… peut-être même plus drôle que Shaun of the Dead
Mon seul regret? Ne pas l'avoir vu avec l'ambiance du Festival du Film Fantastique! Ça devait être génial…
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