Ebooks, livres numériques

kenavo a écrit:

Igor a écrit:

Parce que si j'ai bien compris, impossible d'exporter un texte de sa tablette vers une autre même si c'est le même format.
Corrigez moi si je me trompe !

je ne me suis pas encore renseignée là-dessus parce que je n'envisageais pas d'avoir sit tôt le moyen de lire sur tablette..

En ce qui concerne le kindle d'amazon c'est possible aux Etats-Unis, mais le logiciel n'est pas utilisable en Europe

Il y a des moyens un peu compliqué de partager un livre sur le kindle en ouvrant un compte commun où on achète un livre à lire par plusieurs. Mais il n'y a qu'une personne à la fois qui a accès à ce compte chez amazon. Pendant ce temps elle n'a pas d'accès à son compte habituel. Une fois le livre lu, on quitte le compte commun, le livre commun peut être lu par une autre personne, et on réintègre son compte habituel.

même pas envie de l'écouter Orsenna. si ça tient ça sera que le livre est devenu parfaitement jetable (avec une absence de choix forcée par les grands éditeurs ?). Depuis le temps que la musique se fait en numérique je ne sais pas qui serait prêt à affirmer que le cœur de sa discographie est sur un disque dur (ne parlons même pas du lecteur mp3). C'est de l'information ou jetable ou volatile avec une compensation (qui reste à voir) dans la disponibilité. Pire pour l'utilisateur lambda.

ça vit combien de temps un kindle en conditions normales de température et de pression (et même question pour la batterie).

Un point de vue de plus, celui d´Eric Chevillard, toujours plein d´ humour!

1505.
"Le livre dans la liseuse électronique n’existe que le temps de la lecture, puis il disparaît, comme effacé, ou siphonné. Nous fréquentions aussi l’objet, jadis (et naguère encore). C’était une présence physique, avec ses caractéristiques familières, une compagnie. Certains volumes étaient de vrais crampons, certes, des incrustés, des parasites, mais d’autres nous accompagnaient comme des fétiches, de déménagement en déménagement. Ils partageaient notre vie. Sans vouloir blesser ces purs esprits, nous les aimions aussi pour leur physique… Leur contenu était associé à leur aspect dans notre mémoire oublieuse et il nous suffisait d’en regarder certains sans même les ouvrir pour très exactement et en un éclair les relire. Voilà tout de même une chose irremplaçable qui va se perdre si la tablette absorbe la bibliothèque."http://l-autofictif.over-blog.com/10-index.html

Ok, Ok, jetable, simple objet commercial, tout ce que vous voudrez.
Mais la question est à quel est le prix que les éditeurs vont nous faire payer pour avoir accès aux textes d'auteurs contemporains ?
Effectivement, si j'achète un bouquin en format électronique comment je fais pour le prêter à un ami ?
Pourquoi la piste de l'édition sur carte mémoire n'est pas envisagée ?

je n'avais pas encore rencontré le problème. celui du texte que je cherche.

Les deux volumes introuvables hors occasion des mémoires de Clara Malraux sont maintenant disponibles en ebook. le tarif est à peine moindre que les formats papiers de ceux disponibles (d'accord en pourcentage entre 6 et 7.50 ça fait plus de différence) mais est-ce que j'ai envie de lire ça sur mon pc ou mon téléphone : non. est-ce que j'ai envie de foutre la main sur une liseuse (et des systèmes de gestion de contenu à la noix) pour les lire... non plus je crois bien.

va me rester à ne pas oublier de refaire le tour des occasions (en ligne pour ces livres), et après tout ma version usée de Par de plus longs chemins n'est pas si mal.

j'ajoute le blocage affectif au scepticisme technologique.

Jcomprends ta réticence, mais, au moins, s'il s'avère que tu ne trouves vraiment pas un livre, un jour, y'a l'espoir de se dire... Bon... il existe sur ebook (et peut-être qu'il y a moyen de bricoler pour l'imprimer en papier ?)

animal a écrit:

j'ajoute le blocage affectif au scepticisme technologique.

Et c'est un informaticien qui dit ça...

Pour les questions techniques de compatibilité, cela me rappelle les premiers temps des magnétoscope (pour les plus jeunes, c'est ce qu'il y avait avant les lecteurs DVD), avec des systèmes différents, impossible de lire n'importe quelle cassette sur n'importe quel matériel. Je pense que cela va se régler avec le temps, et qu'à partir d'un moment cela deviendra plus simple. Donc il ne faut pas se précipiter.

Ensuite, je n'ai aucune envie de lire sur ce truc, mais là c'est peut être juste un blocage. Mais si on ne trouve certains livres que là dessus, cela peut contribuer à bouger les réticences.

La différence , c'est que les magnétoscopes apportaient un service qui n'existait pas, alors que les liseuses et autres se contentent de moduler quelque chose d'existant.

Bien que je trouve l'innovation intéressante et pratique, il est peu probable que je m'y mette car je porte des lentilles et la lecture
sur écran a tendance à accentuer la sécheresse oculaire (on cligne moins souvent des yeux, ce qui fait que la cornée est moins humectée).
Le confort visuel a l'air d'être meilleur sur une liseuse que sur un ordi mais ça reste un écran, donc ça ne me tente pas plus que ça.

Sinon je me posais une question toute bête. Que devient le feuilletage avec les ebooks, celui qui nous permet de choisir avant d'acheter ?
Est-il possible ?
Bien sûr pour les livres papier le même problème se pose pour l'achat en ligne, mais on a toujours l'option d'aller jeter un coup d'oeil à son contenu
en librairie.
Je ne sais pas si les ebooks sont voués à remplacer les livres papier mais je ne sais pas quelle vision est la pire: celle d'un monde où la plupart des librairies
auraient été remplacées par des sites de téléchargement. Ou celui où les librairies elles-mêmes se seraient transformées en lieu où l'on chargerait
sa liseuse comme on va faire le plein de super à la station service, et, visuellement, ressembleraient à des boutiques de téléphonie mobile. Brrr, dans les deux cas
c'est effrayant...

Arabella a écrit:

Et c'est un informaticien qui dit ça...

justement.

pour le feuilletage ça sera l'appartement témoin sur trois pages au bon vouloir du gestionnaire de contenu. le même qui servira à changer le bouquin d'étagère ?

la multiplication du matériel et les autorisations de contenu, c'est à dire la gestion de propriété par l'extérieur est un drôle de concept. on va ptet finir avec sa bibliothèque en ligne et le droit de pleurer pour en avoir les clés ?

huhu. je râle.

possible qu'à l'usure et sur du matériel polyvalent : téléphone, appareil photo, sèche-linge, liseuse avec des écrans du futurs on cède malgré tout. j'aurai déjà un écran qui permette de lire a peu près correctement (trop petit le téléphone) je serai forcément tenté.

animal a écrit:

pour le feuilletage ça sera l'appartement témoin sur trois pages au bon vouloir du gestionnaire de contenu. le même qui servira à changer le bouquin d'étagère ?

Qui sélectionnera bien sûr en toute objectivité ?

Et 3 pages, c'est bien léger pour se faire une idée...J'ai regretté pas mal d'achats "impulsifs" en ligne, qu'un feuilletage un peu approfondi aurait évités.

comme les recherches google par exemple, systématiquement geolocalisées maintenant, ou on aura du BOD : book on demand ? tu le lis et pouf, fini.

animal a écrit:

comme les recherches google par exemple, systématiquement geolocalisées maintenant, ou on aura du BOD : book on demand ? tu le lis et pouf, fini.

Oui, c'est tout à fait ça, même principe. Je me retrouve d'ailleurs assez dans l'extrait cité plus avant par Swallow!

L'accessibilité a l'air plus grande, mais sur un site de téléchargement les choix pourraient être plus encadrés qu'avant finalement (avec ce système d'extraits présélectionnés), guidés...sans compter que les achats sont forcément gardés en mémoire, donc il y a un certain contrôle du contenu des lectures. Sans vouloir être parano, ce n'est pas très réjouissant ni très bon pour les libertés individuelles. Je grossis le trait bien sûr, mais la perspective d'une expansion et généralisation futures de ce type de format me refroidit un peu, comme je l'ai dit plus haut. J'espère vraiment que le ebook ne restera qu'un complément du livre papier et non son successeur.

nezumi a écrit:

Je me retrouve d'ailleurs assez dans l'extrait cité plus avant par Swallow!

de même.. mais pour moi cela est vrai aussi pour les livres de bibliothèques.. qui dispariassent aussi après la lecture
pour moi la possibilité d'héberger sur ma tablette me fait faire des choix tout à fait comme si j'allais en bibliothèque.. je n'en prends que des livres dont je sais que je ne vais pas vouloir les garder auprès de moi..

Oui, tu as raison, le livre de bibliothèque est aussi chez nous de façon transitoire. Mais tu peux le tenir en main avant de faire le choix de l'emmener chez
toi.

Moi c'est l'idée d'un livre totalement "dématérialisé" qui me dérange... en bibliothèque, le livre ne t'appartient pas certes, mais tu peux voir à quoi il ressemble,
t'en faire une idée moins superficielle que sur la base d'une simple 4e de couverture ou d'extraits "sélectionnés" , en bref tu peux faire un choix plus "informé".