Littérature suisse (si Dieu était suisse)

Paul Nizon. Vit à ¨Paris. Plutot coté dans certains milieux.
J' ai lu L' Année de l' amour et Stolz. Avec difficulté, je m' en souviens sans plaisir.

Mais certains ont du l' apprécier puisqu' il a son fil.

Orientale a écrit:

Il me semble inconnu en France.

oui, je n'ai pas non plus trouvé de traduction pour lui..
j'ai tenté dans le temps avec deux de ses livres.. il ne me reste pas trop de souvenirs

mais il y a encore Rolf Lappert pour lequel je voulais depuis des mois ouvrir un fil.. je vais voir si j'arrive dans les prochains jours

Si, il existe une traduction d'un des romans d'Urs Faes, " Jusqu’au bout du souvenir ", traduit par Nathalie Varda, paru en 1989 chez Intertextes Editeur à Paris et pourvu d'une postface de Peter Schnyder.

J'ai beaucoup aimé lire "Liebesarchiv" en allemand, et je te le recommande volontiers, Orientale.

Il s'appelle Lovay et il a déjà un fil sur parfum, j'ai essayé de le lire mais au bout de 10 lignes j' ai complétement calé
un jour faudra que j'essaie sérieusement son Polenta ou un autre.
Bon c'est juste pour dire que j'ai trouvé une interview de lui fait par un critique littéraire du nouvel obs qui est vachement fan.
C'est très intéressant à lire il a un parcours assez original
Lovay article n.obs

Le prix Interallié a été décerné au suisse Jean-Michel Olivier pour "L'amour nègre" (éditions de Fallois).
"L'amour nègre" raconte l'histoire du petit Adam, né dans la misère en Afrique. A onze ans, il est échangé par son père contre une TV à écran plasma et adopté par un couple d'acteurs hollywoodiens, beaux, jeunes, riches et célèbres. À Hollywood, il découvre le glamour et le désœuvrement. Les paradis artificiels. Mais Adam multiplie les bêtises. Pour le punir, on l’envoie chez Jack Malone, un acteur qui vante les mérites d’une capsule de café. Adam s’enfuit à nouveau et rencontre Gladys, fille et femme de banquier, qui l’attire en Suisse, où son destin s’accomplira. A travers les cinq continents, L’Amour nègre explore les vertiges de la vie factice. On se délecte des tribulations d’un Candide africain confronté aux mille tentations du monde global : luxe et culture unique, bling-bling et dépression, matérialisme triomphant.




Parait-il que c'est un très bon livre, je ne connais pas.
Une critique trouvée sur le net

Citation :

François Cérésa, dans Le Service littéraire du mois de novembre.

« Ce n'est pas bien, M. Olivier. Il ne faut pas dire nègre. Il n'y a plus de têtes de nègre, plus d'art nègre, plus de négro-spirituals. Même si on s'en tamponne le boubou, L'Amour nègre est un excellent livre. Le Suisse Olivier, qui n'a rien d'un Sugus, raconte l'histoire d'Adam, né en Afrique, en quête d'une Ève bien roulée. Adopté par un couple d'Hollywood, puis par l'acteur Malone (qui pourrait être le frangin de Dorothy), Adam se débride le caleçon. Entre un gin et une capsule de café, le candide se dessale. Pas pomme, cet Adam a la fièvre du bambou. On rigole, et ça, croyez-moi, par les temps qui stagnent, c'est rare. Olivier est une huile. Il écrit serré, tam-tam, cursif. En gros, il se fout de l'univers de la mode, Ralph Lauren, Prada et Co, qui nous emboucane les occipitaux. Miam-miam, comme dit Adam. L'Amour nègre, c'est l'éden. »

bix229 a écrit:

Paul Nizon. Vit à ¨Paris. Plutot coté dans certains milieux.
J' ai lu L' Année de l' amour et Stolz. Avec difficulté, je m' en souviens sans plaisir.

Mais certains ont du l' apprécier puisqu' il a son fil.

En effet Bix il semble qu'il y a des amateurs de Nizon

Citation :

le romancier Paul Nizon - qu'il ne faut pas confondre avec Paul Nizan- vient de recevoir le prestigieux prix de l'Etat autrichien pour la littérature européenne 2010. Le jury l'a choisi à l'unanimité. Le prix lui sera remis le 15 novembre prochain, à l'occasion de l'ouverture de la semaine de la littérature à Vienne, il est doté de 25.000 euros.

«Avec son œuvre, qui a une présence monolithique dans la littérature allemande des soixante dernières années, Paul Nizon a saisi les thèmes importants de la modernité : la solitude, la marginalisation, la perte de repères», a observé le ministre autrichien de la Culture, Claudia Schmied.

Moi je ne le connais pas

A rajouter, les deeux voyageuses, Ella Maillart et Isabelle Eberhardt...et Anne Marie Schwarzenbach.
Qui se plaignait du manque d' auteurs en Suisse ?

tous les soirs de cette semaine dans l'émission A voix nue sur FrCult l'invité est Etienne Barilier un auteur, essayiste, philosophe du canton de Vaud. Je l'ai découvert hier...

shanidar a écrit:

tous les soirs de cette semaine dans l'émission A voix nue sur FrCult l'invité est Etienne Barilier un auteur, essayiste, philosophe du canton de Vaud. Je l'ai découvert hier...

son fil est ici
et j'ai lu récemment son livre Un véronèse, très beau

Orientale a écrit:

Maline a écrit:

J'ai beaucoup aimé lire "Liebesarchiv" en allemand, et je te le recommande volontiers, Orientale.

Moi aussi, j'ai beaucoup aime ce livre, Maline.

Merci, Orientale, pour ton appréciation de "Liebesarchiv" (Les archives de l'amour), le roman d'Urs Faes. Tu devrais la mettre sur le fil "One shot": Un auteur/un livre INDEX 1ère PAGE, elle ne s'y perdra pas et attendra le jour du fil complet pour cet auteur.

et Daniel de Roulet ??? Rivela tu le connais ?

Tant qu' à faire, essayons de relancer certains auteurs.

Et notamment le très discret Ludwig Hohl, dont l' écriture dense, exigeante semblait, comme
chez Beckett une lutte entre le mot et le silence

Bédoulène a écrit:

et Daniel de Roulet ??? Rivela tu le connais ?

Je l'ai vu à la télé ou encore dans les journeaux mais je n'ai jamais rien lu de lui. A la librairie j'ai quelques fois feuilleté ses livres mais j'ai pas accroché

rivela a écrit:

Cingria lui par contre il fait partie des touts grand poètes de la langue française, il a inspiré Jaccottet
une vidéo cingria

je ne comprends pas la moitié de ce que je lis, et j'oublie la veille... et ça n'a que rarement aussi peu d'importance. parfois son génie est simplement stupéfiant. et il fait des choses bizarres, décrire un orage avec la foudre ?

ça méritera d'être relu un jour ce Bois sec, bois vert (pas terminé).

Allez, je reviens aux écrivains Suisses...

J' en ai deux sous le coude et je les lirai de toute façon, Urs VIDMER et Hugo LOETSCHER, oui, celui qui a écrit Et si Dieu était Suisse...