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| Werner Herzog | |
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Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Werner Herzog Ven 6 Juil 2007 - 12:27 | |
| - Citation :
- Werner Herzog, de son vrai nom, Werner H. Stipetic, est né le 5 septembre 1942 à Munich.
Il est issu d'un milieu bourgeois, mais peu conformiste. Sa mère d'origine yougoslave, était biologiste. Son père, un homme fort intelligent et doué, n'a jamais vraiment exercé de métier et, à en croire ses proches, était une sorte de vagabond génial. Après son baccalauréat, passé en 1961, il poursuit des études d'histoire et de littérature à Munich, puis à Pittsburgh, aux États-Unis. Il est autodidacte en matière de cinéma et se félicite de cette carence. De retour en Allemagne, il travaille la nuit, deux ans durant, à la chaîne dans une aciérie. Son salaire, scrupuleusement économisé, lui permet en 1962 de réaliser son 1er court métrage en 35mm, Héraklès. À partir de ce moment, il produit lui-même ses films. Durant les 6 années très dures qui séparent le projet Signes de vie de sa réalisation effective, Herzog voyage, notamment en Grèce, et tourne 4 courts métrages. En 1968, il tourne son 1er long métrage, Signes de vie qui obtient un Prix spécial au Festival de Berlin. Mais c'est en 1972 que son travail sera internationalement reconnu avec Aguirre, la colère de Dieu qui recevra le Prix du syndicat de la critique française. La consécration viendra avec L'Énigme de Kaspar Hauser, qui obtient en 1975 le prix spécial du Jury au festival de Cannes. Dès lors, il devient l'un des chefs de file du renouveau du cinéma allemand avec Volker Schlöndorff, Rainer Werner Fassbinder ou encore Wim Wenders. Ses excentricités mêmes (il dirige ses comédiens sous hypnose dans Coeur de verre; il descend les rapides du fleuve Amazone sur un radeau dans Aguirre, il fait construire un bateau au sommet d'un arbre en pleine jungle pour Fitzcarraldo...) concourent à donner de lui une image du génie spécificiquement romantique, que son association, tour à tour orageuse et idyllique, avec Klaus Kinski ne fera qu'entretenir. La meilleure introduction - si l'on excepte ses films, évidemment - à l'oeuvre de Herzog est le petit carnet, publié en 1978 sous le titre Sur le chemin des glaces, où le cinéaste a consigné les impressions d'un voyage à pied, de Munich à Paris, effectué entre le 23 novembre et le 14 décembre 1974. Ces trois semaines de marche nous donnent quelques clés de son univers. L'exploit sportif et la quête poétique sont en effet indissociables chez lui. source site officiel - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)
Longs métrages Fictions 1968 : Signes de vie (Lebenszeichen) Page 71970 : Les nains aussi ont commencé petits (Auch Zwerge haben klein angefangen) Page 21972 : Aguirre, la colère de Dieu (Aguirre, der Zorn Gottes) Pages 2, 31974 : L'Énigme de Kaspar Hauser (Jeder für sich und Gott gegen alle) 1976 : Cœur de verre (Herz aus Glas) 1977 : La Ballade de Bruno (Stroszek) 1979 : Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu: Phantom der Nacht) Pages 4, 101979 : Woyzeck Page 11982 : Fitzcarraldo Pages 9, 101984 : Le Pays où rêvent les fourmis vertes (Wo die grünen Ameisen träumen) Pages 111987 : Cobra Verde Pages 121991 : Cerro Torre, le cri de la roche 1992 : Leçons de ténèbre (Lektionen in Finsternis) 2001 : Invincible 2005 : The Wild Blue Yonder 2006 : Rescue Dawn Page 22009 : Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans (Bad Lieutenant: Port of Call New Orleans)1 Page 72009 : Cœur de verre, Page 12009 : Dans l'œil d'un tueur (My Son, My Son, What Have Ye Done?) Page 10Documentaires 1971 : Au pays du silence et de l'obscurité (Land des Schweigens und der Dunkelheit) Page 21971 : Fata Morgana 1990 : Écho d'un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich) 1992 : Lessons in darkness Page 11993 : Les Cloches des profondeurs (Glocken aus der Tiefe - Glaube und Aberglaube in Rußland) Pages 111997 : Little Dieter Needs to Fly Page 21999 : Ennemis intimes (Mein Liebster Feind) 2003 : La Roue du temps (Rad der Zeit) 2003 : The White Diamond Page 42005 : Grizzly Man Page 22007 : Rencontres au bout du monde (Encounters at the End of the World) 2010 : La Grotte des rêves perdus (Cave of Forgotten Dreams) Pages 8, 92011 : Into the Abyss Page 11Courts et moyens métrages Fictions 1964 : Jeu dans le sable (Spiel im Sand) 1969 : Les Docteurs volants de l'Afrique de l'Est (Die Fliegenden Arzte von Ostafrika) 1974 : La Grande Extase du sculpteur sur bois Steiner (Die Grosse Ekstase des Bildschnitzers Steiner-ski-flug-chanze Planic) 1988 : Les Français vus par...: Les Gauloises 2001 : Pèlerinages 2002 : Ten Thousand Years Older, segment de Ten Minutes Older : The Trumpet Documentaires 1959 : The Lost western 1962 : Herakles 1967 : La Défense sans pareil de la forteresse Deutschkreutz 1968 : Dernières paroles (Letzte worte) 1969 : Mesures contre des fanatiques 1976 : Personne ne veut jouer avec moi 1977 : La Soufrière Page 3Téléfilm 1971 : Avenir handicapé (Behinderte Zukunft) 1976 : How Much Wood Would a Woodchuck Chuck 1980 : Fric et Foi (l'homme de Dieu en colère) (Glaube und Währung) 1980 : Le Sermon de huie (Huie's Sermon) 1984 : Ballad of the Little Soldier 1984 : La montagne lumineuse Page 21984 : The Dark Glow of the Mountains 1988 : Les Français vus par 1989 : Wodaabe, les bergers du soleil (Wodaabé, die Hirten der Sonne) Page 31991 : Jag Mandir 1992 : La Donna del lago 1994 : The Transformation of the World Into Music 1995 : Gesualdo: Mort à cinq voix Page 32000 : Wings of Hope - Citation :
- mise à jour le 06/03/2013 à la page 11
Dernière édition par animal le Sam 17 Oct 2015 - 20:42, édité 1 fois | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Werner Herzog Ven 6 Juil 2007 - 12:37 | |
| pour planter le décor et inaugurer le nécessaire fil... et découvrir par la même occasion le petit carnet qui suscite un intérêt certain comment commencer à en parler c'est énorme, même quand c'est petit, par les films (avec ou sans Kinski) ou les documentaires non moins saisissants... il va falloir avoir recours aux images, qui nous hantent et nous manipulent... des mots en vrac pour les impressions : ambigu, beau, hypnotique, sombre, fort... effrayant... perturbant ! avant d'avoir le courage de rentrer dans le détail pour tel ou tel film... voir ses documentaires comme Little Dieter Needs To FLy, Grizzly Man ou Lessons Of Darkness ça m'a aidé à le dissocier du souvenir très lié à Kinski que je pouvais en avoir... ça s'est aggravé en voyant Aguirre au ciné (si si si... ), les interviews, les autres films... comme si ça faisait un peu plus froid dans le dos à chaque fois. je le qualifierai bien de "vital" ce réalisateur un peu enragé et terre à terre ! c'est parti... en attendant la sortie ( ... ?) de son Rescue Dawn dans notre riante contrée... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Werner Herzog Lun 9 Juil 2007 - 22:06 | |
| Coeur de verreemprunté sur devildead.com - Citation :
- Au XVIIIème siècle, en Basse-Bavière, le patron d'une verrerie est accablé par la mort d'un de ses collaborateurs, décédé sans avoir transmis le secret de verre-rubis. Cet entrepreneur tente, par tous les moyens, de mettre au point une formule lui permettant d'obtenir à nouveau cette précieuse variété de verre. En vain. Le village sombre alors dans le désespoir et le chaos, et Hias, un vacher doué du pouvoir de lire l'avenir, déclame des prédictions apocalyptiques.
Plutôt qu'un fil narratif bien précis, COEUR DE VERRE décrit, en une suite de tableaux, la chute d'un village dans la folie et la déchéance. Cette chute, annoncée par Hias l'extralucide, le directeur de la fabrique de verre, qui fait vivre le village, l'attribue à la disparition d'un secret, le secret de fabrication du superbe verre-rubis. Il va se mettre en quête de ce secret, jusqu'à sombrer dans l'obsession. Et ce ne sera pas la perte du secret qui va accélérer la chute du village, mais bien plus cette obsession elle-même, cette quête poussée jusqu'à l'absurde et à l'autodestruction. L'échec inéluctable du verrier fait peser sur la communauté une ambiance délibérément apocalyptique, que Herzog a souhaité retranscrire à travers le jeu hébété et les attitudes imprévisibles de ses comédiens, littéralement en transe. arf arf arf... qu'est ce que je peux bien vous dire ? ... que c'est horriblement frustrant de vous piocher trois images dans le film, que ça l'est encore plus quelles soient fixes... que l'atmosphère du film vous rentre dans les os et ne vous quitte plus... que l'on reste suspendu à ces personnages désincarnés (acteurs sous hypnose à l'exception du berger ?) et à ces paysages mouvants... c'est bel et bien une succession de tableaux. c'est les prédictions et le doute qui s'installe chez nous entre la fascination et la folie, à tenter en vain de savoir qui voit clair on est entrainé au delà de la pensée et des mots... on dérive un peu angoissés selon le bon vouloir du réalisateur (et de la musique). Je ne l'ai vu que récemment, il y a quelques mois, c'est un de ceux qui reste le plus (c'est dire... ), les images... les images qui bougent, le mouvement de la nature, la vie de ou à travers une nature... toute la force de ces images qui hantent... entrecoupé par ces paysages il y a les prophéties de Hias et des scènes perturbantes et loin d'être gratuites, une ou des folies, logiques ou non... des folies dont on ne peut pas vraiment se séparer puisqu'elles font un peu partie de nous mêmes... j'enrage pour les images, je ne peux pas en mettre trop pour ne pas gâcher la découverte si elle a lieu... pour la musique (Popol Vuh) et le mouvement : la fin (mais vous ne perdrez pas le film pour autant) la puissance des images de ce film est absolument monstrueuse... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Werner Herzog Lun 9 Juil 2007 - 22:26 | |
| Et encore un que je n'ai pas encore vu... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Werner Herzog Lun 9 Juil 2007 - 22:45 | |
| je peux te confirmer que les deux coffrets (le noir et le orange) sont très très biens !
je ne sais pas si coeur de verre est sorti par chez nous en "édition simple"...
nous pondraient un coffret avec ses documentaires que ça serait une super bonne idée... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Werner Herzog Mar 10 Juil 2007 - 6:12 | |
| J'ai du mal, justement ,Animal à penser à Werner Herzog sans penser à Klaus Kinski. J'avais vu un documentaire sur le tournage de Fitzcarraldo, je crois... Aussi partisans de la démesure l'un que l'autre, non? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Werner Herzog Mar 10 Juil 2007 - 7:27 | |
| oui probablement, bien que pas tout à fait de la même manière. Les performances de Kinski était très "physiques" et ont toujours l'air très loin d'un hypothétique second degré. C'est un peu cette force originelle que je peux ressentit devant les films de Herzog en général sauf que ça dépasse un peu plus...
il y a de la démesure, il faut que ça colle ou que ce soit une vision, on n'imagine mal le compromis dans la conception du film... et on peut se demander aussi où se cache l'improbable second degré...
Démesure chez les deux (bien que l'un comme l'autre sache faire preuve de retenue mais à force (d'en voir) Herzog me fait un poil plus peur, c'est aussi du à la vision en ciné de Aguirre : il canalise, il utilise Kinski. C'est son métier c'est vrai à Herzog mais tout de même...
j'imagine mal Aguirre ou les autres sans Kinski, il devait y avoir un besoin de l'intensité du personnage, plus j'y pense et plus je trouve les films "autour" complets...
ils sont au croisement de la démesure et de la sincérité. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Werner Herzog Mar 10 Juil 2007 - 20:22 | |
| - Citation :
- il canalise, il utilise Kinski.
Oui, il le manipule. Sauf que je crois que Kinski était déjà ce que l'on appelle un état-limite en psychiatrie, et qu'il a utilisé cela. Est ce qu'au théâtre, dans la mise en scène, il y a autant de manipulation des acteurs qu'au cinéma, Coline? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Werner Herzog Mar 10 Juil 2007 - 20:35 | |
| mmmmh... je ne sais pas... peux tu préciser "l'état limite" ?
il se dégage du personnage beaucoup de finesse aussi derrière la force brute, indispensable à l'échange créatif et humain un peu bizarre qui semble avoir eu lieu entre les deux hommes au delà de leurs personnages respectifs. Les deux étant parfaitement à même d'être dur l'un avec l'autre.
Une sacrée lecture que l'autobiographie de Kinski... beaucoup de sexe, pas mal de venin... beaucoup d'amour aussi, une part de pureté naïve et forcenée... c'est assez excessif, assez émouvant par moments (super lecture estivale vous trouvez pas, dit comme ça ?). Personnage bizarre dont on ne sait pas trop quand il joue ou est lui même. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Werner Herzog Mar 10 Juil 2007 - 20:43 | |
| Etat-limite? Tu as les névroses et les psychoses. Et ,au milieu, des états susceptibles de décompensation vers la psychose dans certaines circonstances. Borderline. Et ce genre de personnalités se révèle très fragile quand il est manipulé !Alors, je suppose que pour un rôle, ce sont des personnages intéressants. Maintenant, ça ne les aide pas, eux....... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Werner Herzog Mar 10 Juil 2007 - 22:49 | |
| mmmmmh je me questionne depuis tout à l'heure... sur l' utilisation ou manipulation... le qualificatif de "fragile" me semble convenir... je crois que quand j'écris "il l'utilise" c'est d'abord son talent d'acteur, de "vrai acteur", le reste m'apparaissant à travers les interviews et les divers documentaires comme un mélange d'acceptation, de faire avec... et de rapport de force... je pense qu'ils ont des points communs, un drôle de rapport à l'absolu, la question me reste mais je n'intègre pas l'angle du réalisateur qui taquinerai son acteur (et ami) afin d'en tirer toute la démesure ? et à propos du rapport de force, Herzog apparait plus fort car plus en contrôle. Etrangement je n'ai été qu'à moitié surpris de le voir parler de peur dans les premières pages de son carnet. dont voici un court passage, parce que... parce que voilà ! - Citation :
- Par la fenêtre, j'ai vu un corbeau se poser sur le toit d'en face. La tête dans les épaules, il ne bougeait pas, sous la pluie. Longtemps après, il était encore là, inerte, grelotant, solitaire et calme, plongé dans ses pensées de corbeau. Alors, un sentiment de fraternité est monté en moi et la solitude a envahi mon coeur.
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| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Werner Herzog Mer 11 Juil 2007 - 0:55 | |
| J'aime bien son histoire de corbeau.. - Citation :
- je n'intègre pas l'angle du réalisateur qui taquinerai son acteur (et ami) afin d'en tirer toute la démesure ?
Oh, mais il n'est plus question d'ami, là......Et ce n'est pas de la taquinerie, c'est-justement parce qu'ils ont des caractères un peu similaires- savoir très vite trouver la faille . Enfin la faille sur le plan psychologique, et quelquefos le génie sur le plan artistique. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Lessons of Darkness Dim 18 Nov 2007 - 19:35 | |
| je viens de revoir Lessons Of Darkness de Herzog... voir ce film, c'est comme devenir un fantôme... je peux vous proposer que 3 images, et les images ça sert à peu près à rien pour montrer Herzog : j'en avais déjà parlé (un peu non ?), ce sont des images, des paysages sans dimension et de la musique... un commentaire... on ne peut pas se détacher du film, on ne peut pas "comprendre", on ne peut pas interpréter, on ne peut même pas savoir si c'est beau... c'est quasi monstrueux... ps : c'est une sorte de documentaire ( ... ?) autour des puits de pétrole et des feux au Koweit à la sortie de la première guerre du golf
Dernière édition par animal le Ven 12 Déc 2008 - 21:41, édité 1 fois | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Werner Herzog Sam 15 Déc 2007 - 22:11 | |
| brrrr... la chair de poule rien qu'à revoir les images au dessus...Woyzeck - Citation :
- 19e siècle. Une garnison allemande. L’histoire du soldat Woyzeck qui fut systématiquement poussé à la folie et au meurtre. L’histoire du soldat Woyzeck dévoué à Marie et à son enfant illégitime. L’histoire du soldat Woyzeck sous-fifre du capitaine et cobaye du médecin militaire. L’histoire du soldat Woyzeck qui apprend que Marie fricote avec le tambour-major. L’histoire du soldat Woyzeck qui plante un couteau sanglant comme la lune est rouge. L’histoire du soldat Woyzeck au visage traqué, le soldat Woyzeck qui pense trop, qui court le monde comme un rasoir ouvert. L’histoire de Kinski. Woyzeck, les fragments d’une pièce de théâtre inachevée de Georg Büchner, un opéra d’Alban Berg, un film de Werner Herzog.
source : la cinémathèque de toulouse je ne vais pas m'embarquer dans un avis complet, je n'ai pas revu le film, je suis seulement tombé sur des extraits : premières minutes la scène du meurtre si, on peut dire que ça impressionne... on se souvient aussi de l'actrice qui joue Marie qui dit dans une interview que Kinski est très gentil (ou quelque chose de cet effet... l'interview est un beau souvenir aussi) peut être quelqu'un peut nous parler de la pièce ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Werner Herzog Sam 15 Déc 2007 - 22:27 | |
| - Marie a écrit:
-
- Citation :
- il canalise, il utilise Kinski.
Oui, il le manipule. Sauf que je crois que Kinski était déjà ce que l'on appelle un état-limite en psychiatrie, et qu'il a utilisé cela.
Je ne sais pas trop s'il avait une personnalité que l'on nomme état-limite, mais un état-limite est une entité psychiatrique à part entière et pas seulement un type de personnalité bâtarde se situant entre la névrose et la psychose. Un "état-limite" a ses propres types d'angoisses et ses propres types de défenses, notamment l'instauration d'une relation que l'on nomme anaclitique. Une personnalité état-limite peut sembler au premier abord totalement saine, et de ce fait, peut s'avèrer extrêmement manipulatrice si on n'a pas vraiment conscience à qui on a affaire (et je sais de quoi je parle, j'ai eu affaire à ce type de personnalité et j'ai mis du temps à comprendre où j'avais mis les pieds ). |
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