Littérature suisse (si Dieu était suisse)

Vidmer j'en ai lu 2, lecture agréable, ton léger un peu drôle parfois, mais aussi un petit coté dramatique qui donne un bon relief .
Loetscher connait pas.

Hugo Loetscher est un écrivain suisse de langue romande, mort en 2 008.

"Je ne pense pas qu' il existe une littérature suisse, mais j' espère qu' il y a une conscience littéraire
suisse.
Qu' il n' y ait pas de littérature est une évidence démontrée par le fait que nous nous rattachons pour ainsi dire aux courants littéraires dont nous partageons la culture...
La conscience littéraire des écrivains suisses découle du fait que nous vivons dans un pays aux quatre langues, de sorte que personne ne peut revendiquerl' exclusivité de sa langue.
D' où l' importance de la traduction littéraire.
A mes yeux on est seulement un écrivain suisse que lorsqu' on est lu dans une autre région linguistique."

Extrait d' une interview de Loetscher réalisée par José Ribaud pour la revue Feux croisés, 1999
Texte révisé le 20.06.2002

www.culturactif.ch

L' écrivain ajoute qu' en tant qu' écrivain de langue romane, il a plus de difficultés à se faire connaitre que les autres :
ceux de langue allemande, française ou italienne.

bix229 a écrit:

Allez, je reviens aux écrivains Suisses...

J' en ai deux sous le coude et je les lirai de toute façon, Urs VIDMER et Hugo LOETSCHER, oui, celui qui a écrit Et si Dieu était Suisse...

le premier s'appelle Widmer et il a son fil ici et concernant Loetscher, on a aussi déjà parlé sur la première page de ce fil

14 écrivains suisses / Les belles étrangères

Une bonne introduction autour de la méconnaissance et du mystère de ce pays si proche et si différent et si multiples. Pays qui n'ignore pas ses voisins. Un recueil de nouvelles, poèmes et extraits pour faire connaissance avec des auteurs contemporains. 10 pages pour chacun précédées d'une petite biographie. Évidemment certains sont traduits de l'allemand ou de l'italien.

J'étais bien curieux de cette affaire, au début cependant les thèmes contemporains à mort : ma psycho vie moderne couple/sexe/famille ne m'ont pas tout à fait emballer. A ce dire : mais où est cette foutue différence ???

Je ne sais pas vraiment si je l'ai trouvée plus loin, quoique ce mélange, ces noms, ces lieux entrevus et ses déplacements, est-ce vraiment tout ? mais j'ai trouvé quelques ouvertures stimulantes et qui ne sont pas toutes en ressemblances avec ce que j'ai lu et apprécié de suisse.

Sommaire :
Introduction de Gérard Meudal, Rêver à la Suisse ?
Anne-Lise Grobéty, Complainte ordinaire de la lâcheté du temps
Zoë Jenny, L'Eté de Sophie
Yves Laplace, L'Agression
Michel Layaz, Les Larmes de ma mère
Adolf Muschg, Le Coq du clocher
Alberto Nessi, Une brève anthologie
Giovanni Orelli, O Parigi, O Cara
Oscar Peer, La Nuit de la Saint-Sylvestre
Anne Perrier, L'Unique Jardin
Jürg Schubiger, Le Prince et le Chat
Ruth Schweikert, Not dark yet
Peter Stamm, Paysages aléatoires
Markus Werner, Zündel
Albertine Zullo, Le Bateau d'Eugène

J'ai plus particulièrement accroché avec Jürg Schubiger et ses petits contes surréalistes mais pas trop, les poèmes d'Anne Perrier, Giovanni Orelli qui développe pas mal de chose avec une écriture mobile sans être trop légère, les poèmes d'Alberto Nessi également, peut-être Adolf Muschg qui mélange subtilement les atmosphères et les intrigues, Yves Laplace encore ?

Il est vrai que je lis peu d'auteurs aussi contemporains que plusieurs de cette liste, néanmoins ou à cause de cet exotisme (cherchez l'erreur) ça m'a bien plu et j'espère me souvenir de certains de ces noms (et refaire un tour des fils de la rubrique).

Si on devait esquisser maladroitement des traits communs : sens du concret (qui l'emporterai sur une facilité ou transparence de la langue, du (mauvais) jeu de l'esprit), humour, attention au moment, un regard tourné vers une image pas trop clair, un rien combatif.

Et surtout : merci nezumi.

ah tiens, cela me fait réaliser qu'il y a pas mal de Markus Werner traduit en français.. je vais essayer de lui ouvrir un fil, je ne sais pas comment cela se lit en traduction, mais en allemand c'est le pur délice côté écriture..

animal a écrit:

Si on devait esquisser maladroitement des traits communs : sens du concret (qui l'emporterai sur une facilité ou transparence de la langue, du (mauvais) jeu de l'esprit), humour, attention au moment, un regard tourné vers une image pas trop clair, un rien combatif.

Et surtout : merci nezumi.

De rien et merci pour ce comm'. Oui, ce n'est pas évident de trouver des points communs entre ces auteurs tant leurs écritures et univers peuvent être différents et je n'ai pas accroché à tous, mais j'ai fait quelques découvertes qui m'ont donné envie d'en savoir plus, comme Anne-Lise Grobéty et surtout Giovanni Orelli, qui m'a un peu rappelé Mario Rigoni Stern. Et puis je ne me souviens plus du nom de l'auteur mais cette histoire qui se déroule sur une île polynésienne ?

J'ai essayé de comprendre le pourquoi du comment ce titre : si Dieu était suisse. Et je ne comprends pas.

Queenie a écrit:

J'ai essayé de comprendre le pourquoi du comment ce titre : si Dieu était suisse. Et je ne comprends pas.

Il suffit de remonter le fil. Si Dieu était suisse, ce n' est pas une provoc contre les cathos ! C' est un livre un brin ironique d' un excellent auteur suisse allemand : Hugo Loetscher , dont jai parlé à propos de La Tresseuse de couronnes.

bix229 a écrit:

Queenie a écrit:

J'ai essayé de comprendre le pourquoi du comment ce titre : si Dieu était suisse. Et je ne comprends pas.

Il suffit de remonter le fil. Si Dieu était suisse, ce n' est pas une provoc contre les cathos ! C' est un livre un brin ironique d' un excellent auteur suisse allemand : Hugo Loetscher , dont jai parlé à propos de La Tresseuse de couronnes.

Ben j'ai essayé de lire le début du fil, rien compris. Et je crois que ça ne correspond pas à un sujet généraliste sur la littérature suisse, non ?

Sais pas. Moi je trouve qu' il s' agit plutot de littérature suisse sur ce fil. Mais c' est Animal qui l' a ouvert, il faut lui demander à lui...
Oh ANIMAL ! Il dort l' animal !

bricolé le fil, pas ouvert. je suis allé jeté un oeil, c'est un titre conservé. pourquoi pas ? ça peut intriguer, ça peut-être à la fois très sérieux et pas ressemblant, un croisement, un passage ? je crois que c'est pour ça que j'avais gardé cette espèce de sous-titre.

si seulement j'avais fait la sieste...