Poupoupidou [Gérald Hustache-Mathieu]

darkanny a écrit:

Bon moi ça m'a bien plu cette histoire, mais je pense que c'est dû en grande partie à ma familiarité avec les lieux (chiche que les parfumés je vous emmène boire un verre au bar des Flocons le WE du 12 juin !)

aaah, mais comment on va faire tout ça, tu vas compresser le temps ? n'oublie pas qu'il y a aussi le donjon de Berthe de Joux j'y tiens moi.

Elles sont chouettes vos critiques de ce film, vous en faites bien ressortir l'atmosphère.

C'est vrai aussi que le trop de neige fait souvent tout péter

Un autre truc aussi, le curé dans l'église qui, quand il parle sort des ronds de vapeur.....les églises sont chauffées à Mouthe que diable !
enfin c'est drôle car chaque fois qu'un film est tourné dans le coin , ça sent la réserve d'indiens (voir "Les granges brulées" de Pierre Granier Deferre, un polar sous la neige aussi avec Delon et Signoret)

darkanny a écrit:

C'est vrai aussi que le trop de neige fait souvent tout péter

Un autre truc aussi, le curé dans l'église qui, quand il parle sort des ronds de vapeur.....les églises sont chauffées à Mouthe que diable !
enfin c'est drôle car chaque fois qu'un film est tourné dans le coin , ça sent la réserve d'indiens (voir "Les granges brulées" de Pierre Granier Deferre, un polar sous la neige aussi avec Delon et Signoret)

Hum.
Je doute pour le chauffage d'église assez fort en plein hiver pour ne pas avoir le petit nuage de vapeur pendant la parlotte. Même en été ça pèle grave dans les églises !

Allez assumes Darkanny : il pèle et vous avez pas encore découvert le feu par chez vous !

oui mais on a le Comté et la saucisse.

Par contre cette petite zone ni suisse ni française (ce qu'il appelle le no man's mand) existe bel et bien, j'ai trouvé ça astucieux d'y planter le décor initial.

Nezumi a écrit:

aaah, mais comment on va faire tout ça, tu vas compresser le temps ? n'oublie pas qu'il y a aussi le donjon de Berthe de Joux j'y tiens moi.

T'inquiète, un lieu de tournage mythique, on va quand même bien trouver un moment.

Darkanny a écrit:

Bon moi ça m'a bien plu cette histoire, mais je pense que c'est dû en grande partie à ma familiarité avec les lieux (chiche que les parfumés je vous emmène boire un verre au bar des Flocons le WE du 12 juin !)

Ah oui, ça je veux!!!
Peut-être que d'ici là y aura une autre enquête à Mouthe.

Queenie a écrit:

Faut dire que le calme imposée par la neige qui "assourdit" les sons, et les craquements de la neige sous les pas, ça pose d'emblée une ambiance un peu mystérieuse et angoissante.

C'est tout à fait bien choisi c'est vrai, toujours plus mystérieux sous la neige! On se croit dans une autre dimension, tout est aseptisé, le froid en impose, cela donne un aspect solennel avec cette distance forcée (des sons, des ressentis).
C'est sûr que dans un tel cadre (l'hotel miteux aux papiers peints abominables, la fille de la réception trop kitsch) on imagine bien pourquoi il a tant besoin d'extrapoler lui aussi.
Et le coup de la baignoire et du chauffage c'etait trop drôle!

(Cela donne quand même envie d'aller voir ce no man's land juste pour vérifier tout ça de près...)

darkanny a écrit:

oui mais on a le Comté et la saucisse.

Par contre cette petite zone ni suisse ni française (ce qu'il appelle le no man's mand) existe bel et bien, j'ai trouvé ça astucieux d'y planter le décor initial.

Qu'est-ce que c'est que ce lieu ?? .
Tu pourrais m'expliquer, jamais entendu parler d'un truc pareil qui est un dehors de toutes juridictions franco - suisse.

A part te dire que c'est un terrain n’appartenant officiellement ni à la France, ni à la Suisse, un no man’s land administratif, je ne vois pas ce que je peux te dire de plus , désolée.

C'est à étudier . Mais c'est impossible qu'un terrain n'est ni à la France ou à la Suisse
J'ai touvé ça sur le net
no man'land Arbez

Ce qui veut dire en vérité qu'il n'y a pas de territoire qui constitue de no man's land entre les deux pays, pour le film les scénaristes se sont basés sur une vieille anecdote, et ce no man's land ( qui est un restaurant ) se touve sur territoire Français .

Enfin un film français qui sort un peu des sentiers rebattus (un homme-une femme-une rupture...). L'image est belle, les personnages bien fouillés, l'histoire originale, pas mal d'humour, de sympathiques clins d'oeil au cinéma et à la littérature américains. Très bon moment passé en compagnie de Rouve et toute la clique. Tout en jouant avec des clichés énormes (la pub pour du fromage, l'hôtel pourri, le chien empaillé...), le film ne tombe jamais dans le lourdingue et reste délicat, sensible.

Spoiler:

Un film qui séduit par son ambiance et son décor, à la fois sinistre et étrangement fascinant, qui fige les protagonistes dans une torpeur et une solitude. Cependant, Hustache-Mathieu reste trop dépendant d'un scénario maladroit dans le registre de l'enquête policière. Les rebondissements sont forcés, et les réactions surlignées au lieu d'être suggérées.
C'est dommage, car Poupoupidou offre les atouts d'un exercice de style parvenant à se renouveler au-delà d'un point de départ attirant, malgré une interprétation plutôt besogneuse (Jean-Paul Rouve en rajoute, Sophie Quinton reste une icône).
Et j'ai eu plaisir à retrouver un environnement aperçu lors de nos pérégrinations francs-comtoises de la Pentecôte (certes, ce n'était pas la même saison...mais tout de même, merci Darkanny pour les indications !).

Un film français magnifique.
Je ne suis, en temps normal, pas friande du cinéma français mais j'avoue avoir été surprise par cette réalisation.
Les acteurs étaient très bons et le personnage de Candice m'a beaucoup touchée.
L'actrice avait ce petit quelque chose d'attendrissant, comme si elle incarnait une petite fille qui ne demandait qu'à être sauvée. On se surprend à éprouver de l'affection pour elle tant elle est émouvante. Bref, je suis convaincue par ce film qui m'a été conseillé par un ami.

Pas désagréable le Twin Peaks (l'ambiance "zarbi détendue mais non mais oui mais non" c'est très dans ce goût là), surtout le paysage et la petite ville en vision à l'américaine qui ont du charme. Avec les personnages secondaires qui contribuent à ne pas trop écraser le film ça se passe bien.

Ça manque malgré tout de répondant à la longue et ça se disperse, mais comme la vision allégée de la gastronomie locale et le manque d'accent on peut pardonner.

Ça fait plaisir de voir un coin d'hexagone rivaliser de cachet sur des terrains qu'on se refuse trop souvent, et ça se suit juste comme il faut (ce qui est pas mal du tout compte tenu du côté hautement improbable de l'histoire).

(Il a la classe l'hôtel).

oui, le coin le plus froid de France selon les météorologues, les images étaient belles, les paysages aussi, mais je me suis endormi pendant les longueurs..désolé je n'ai pas accroché...

Les acteurs étaient bons, les paysages beaux, mais la fin était lourdingue à vouloir à tout prix faire
coller les similarités des situations.

Pure coincidence, dans l' association d' images, on avait cité Marylin !