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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Sam 25 Fév 2012 - 10:17
L’homme qui voulait vivre sa vie (2010) d’Eric Lartigau
On comprend le désarroi de Paul Exben : beau gosse père de famille, avocat qui gagne bien sa vie, pépère dorloté dans sa grande baraque, il est lisse et ennuyeux au point de se vouer à lui-même une haine qu’il parvient difficilement à égaler. Il n’en veut même pas à sa femme lorsque celle-ci le rejette brutalement à plusieurs reprises, et il s’étonne presque qu’elle ne lui fasse pas l’annonce imminente de son désir de divorcer. Finalement, les choses se passent autrement. Paul découvre la double vie amoureuse de sa femme et décide de mener à bien une confrontation cocu-amant censée se dérouler en toute civilité. Mais les accidents sont si vite arrivés… Et plutôt que d’en affronter les conséquences, Paul Exben décide de fuir. De toute façon, plus rien ne le retient à Paris.
Paul Exben doit devenir l’homme anonyme : personne ne doit pouvoir retrouver sa trace, et tout indice de criminalité doit être effacé derrière lui. Comme s’il avait toujours fait ça, il se débarrasse sans encombres des preuves de son acte criminel et s’installe avec toute l’aisance du monde dans un village paumé au fin fond de la Russie. Le décalage horaire le fatigue un peu, mais finalement pas tant que ça puisqu’il se retrouve très rapidement à faire ami-ami avec tous les villageois et à s’adonner enfin à sa passion : la photographie. Ni une, ni deux, l’appareil photo dégainé, Paul mitraille les paysages magnifiques qui l’entourent puisqu’il a bien sûr eu la bonne idée de se perdre dans le village le plus photogénique du monde… Le vieil ivrogne un peu frappé qu’il rencontre au troquet du coin et qu’il héberge au cours d’une nuit passée à vomir travaille évidement dans une agence de photos et pistonne Paul qui expose, deux semaines plus tard, dans une galerie d’art contemporain. La presse est en ébullition. Paul ne va pas cracher dessus, mais quand même, il doit se méfier s’il veut rester l’homme anonyme… En fait, il ferait mieux d’arrêter de se préoccuper de ce genre de détails car visiblement, personne ne cherche à savoir où il se trouve. Tout le monde l’a déjà oublié et lui fout la paix pour le laisser s’accomplir dans toute l’immensité de son être. Ce n’est pas crédible du tout et je ne sais pas si ce défaut était déjà présent dans le livre de Kennedy, mais il transparaît d’autant plus clairement dans le film que les rebondissements s’enchaînent avec une rapidité un peu fatigante.
Vivre sa vie, c’est donc cela : se débarrasser de toute attache (excepté les relations commerciales qui permettent de trouver un épanouissement matériel) pour se lancer dans une entreprise d’accomplissement personnel qui devra conduire à la gloire et à la reconnaissance. Message d’une valeur médiocre mais qui est parfaitement en accord avec le traitement du film qui s’attarde peu sur son personnage dans la deuxième partie. Son comportement suscite de nombreuses interrogations : comment arrive-t-il à abandonner tout ce qu’il avait construit aussi facilement ? Que ressent-il lorsqu’il se retrouve seul dans des contrées perdues ? N’a-t-il jamais envie de retrouver son ancienne vie ? Le regard de Romain Duris est très expressif mais malheureusement, son jeu et le ton de sa voix sont excessifs et maladroits et rappellent à chaque seconde que l’on se trouve devant un film. Ce sentiment ajouté au manque de crédibilité de la plupart des scènes de la deuxième partie peinent à convaincre.
Finalement, seule la première partie aura trouvé intérêt à mes yeux. Première partie pas très exotique certes, mais traitée d’une manière sincère qui suscite l’adhésion beaucoup plus qu’une deuxième partie trop démonstrative.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 6 Mar 2012 - 23:27
L'ennemi (Neprijtatelj, Dejan Zecevic, Serbie, 2011) Bosnie, 1995, septième jour de paix. Une unité du génie démine la frontière entre les factions qui jusqu'à récemment se faisaient la guerre. Un homme est découvert emmuré. Qui est-il ? Pourquoi ne s'alimente t-il jamais ? Pourquoi les soldats vont-ils s'entretuer ? Serait-il Dieu ou le Diable ? Dejan Zecevic, 40 ans, est le petit génie du jeune cinéma serbe, dont les films, très sombres en général, ont souvent les honneurs des festivals. L'ennemi, au-delà de son apparence de thriller psychologique, un peu à la manière d'un Friedkin, montre comment la peur de l'inconnu et l'irrationnel contaminent peu à peu un groupe d'hommes. Plastiquement maîtrisé, dans les tons gris cendre, le film dépend cependant d'un scénario redondant qui se donne bien du mal pour paraître mystérieux et démoniaque.
Note : 6,5/10
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 13 Mar 2012 - 11:17
Chien rouge (Red Dog, Kriv Stenders, Australie, 2011) L'histoire d'un chien qui devient la mascotte d'un petit village minier de l'ouest australien. Feel good movie d'une belle pureté rythmé par des mésaventures épiques et drolatiques au son d'un rock infernal. Le film a du chien. Note : 7/10
Cinéma Lika (Kino Lika, Dalibor Matanic, Croatie, 2009) Lika, un petit village croate à l'écart de tout. Sur fond de référendum pour l'adhésion à la CE et de grande sécheresse, des personnages en souffrance : une fille obèse, un idiot rural, un vieux paysan misanthrope,... Chronique âpre de la solitude, hyperréaliste, jouée par une majorité de comédiens amateurs. Un film rustre, fruste, sans lueur d'espoir. Plombant. Note : 6/10
1778 histoires à propos de moi et ma femme (Boku to tsuma no 1778 no monogatari, Mamoru Hoshi, Japon, 2011) Chaque jour, pour combattre le cancer de sa jeune épouse, son mari, écrivain de SF, rédige une nouvelle. Peuplé de visions oniriques et poétiques, un récit sentimental formidable de sensibilité pendant 1 heure 45. La dernière demi-heure, larmoyante, est de trop. Note : 7/10
Le client (Eui roi in, Sohn Young-sun, Corée, 2011) Excellent thriller et film de tribunal avec moult rebondissements et fausses pistes. Classique dans sa forme et très futé au final. Note : 6,5/10
You and I (Roland Joffé, Etats-Unis, 2011) Très surprenant de retrouver Roland Joffé à la réalisation de ce conte de fées, russe et comparable aux montagnes du même nom, avec beaucoup de bas et quelques hauts. Cela ressemble à un travail alimentaire où le cinéaste a été peu regardant sur la crédibilité du scénario. Malgré tous ces défauts, le film est plutôt divertissant avec une plongée dans le Moscou des nouveaux riches et une morale plutôt optimiste. Tout l'inverse d'Elena, en somme. A noter la présence du célèbre duo féminin t.A.T.u qui interprète une grande partie de la B.O acidulée. Note : 5,5/10
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 13 Mar 2012 - 21:01
traversay a écrit:
1778 histoires à propos de moi et ma femme (Boku to tsuma no 1778 no monogatari, Mamoru Hoshi, Japon, 2011) Chaque jour, pour combattre le cancer de sa jeune épouse, son mari, écrivain de SF, rédige une nouvelle. Peuplé de visions oniriques et poétiques, un récit sentimental formidable de sensibilité pendant 1 heure 45. La dernière demi-heure, larmoyante, est de trop. Note : 7/10
A la première lecture, j'avais cru que c'était Mamoru Oshii... mais non.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 14 Mar 2012 - 12:45
Poll (Chris Kraus, Allemagne, 2010) 1914. Une jeune fille arrive chez son père, quelque part en Estonie. Au milieu des soldats du tsar, qui pourchassent les anarchistes, ce professeur de médecine déclassé se livre à des expériences bizarres sur les cadavres. A partir de figures connues - l'adolescente rebelle, le savant fou, l'indépendantiste romantique -, Chris Kraus, le réalisateur de Quatre minutes, bâtit un récit languide, crée une atmosphère morbide mais échoue en partie à rendre son film captivant, trop dispersé dans ses thèmes et esthétisant au possible. Un bon point pour le final, haletant. Note : 6/10
Deux (Dos, Stathis Athanasiou, Grèce, 2011) Toutes les affèteries de mise en scène disponibles au service d'un scénario indéchiffrable dont les thèmes sont d'une banalité affligeante. Deux couples à Barcelone : l'un grec, l'autre espagnol. Sont-lls réels ou fictifs, mystère ! Du cinéma mitonné façon Nouvelle cuisine, sans queue ni tête et sans grand chose à dire. Note : 3,5/10
Il faut espérer (Muzi v nedeji, Jiri Vejdelek, Rép. Tchèque, 2011) Une jolie comédie de moeurs comme le cinéma tchèque contemporain en offre régulièrement (sans exportation hélas). Sur fonds d'adultères, de grande cuisine dans un Prague de carte postale. Totalement irrésistible. Note : 7/10
Tadas Blinda (Donetas Ulvydas, Lituanie, 2011) Un Robin des bois lituanien au temps des tsars et du servage. Une belle ode nationaliste à laquelle rien ne manque : les trahisons à foison, des escarmouches dans la forêt, les doutes sur l'incorruptibilité du héros, la romance avec la fille de l'ennemi, etc. Epique, épique et colegram ... Note : 6,5/10
Boca (Boca do Lixo, Flavio Federico, Brésil, 2010) Entre 1955 et 1963, le dénommé Hiroito a régné sur le monde de la prostitution et de la drogue à Sao Paulo. Le film tiré de ses mémoires est d'une efficacité certaine. Il désarçonne cependant par ses ellipses et n'approfondit guère la psychologie du personnage. Libéré de prison en 1970, Hiroito est mort une vingtaine d'années plus tard. Note : 6,5/10
traversay Flâneur mélancolique
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Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Sam 17 Mar 2012 - 22:15
Présumé consentant (Prezumptsiya soglasiya, Farkhot Abdullaev, Russie, 2011) Un médecin azéri débarque dans un petit hôpital à cent kilomètres de Moscou. Il sera confronté à la pénurie de moyens, au racisme ordinaire, à l'organisation du trafic d'organes et à la solitude de l'exilé. En une heure quinze, le réalisateur tadjik Farkhot Abdullaev dresse un portrait effrayant de la Russie d'aujourd'hui, par petites touches impressionnistes, dans une mise en scène sobre et réaliste. Un contrepoint parfait à l'Elena de Zviaguintsev.
Note : 6,5/10
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Dim 18 Mar 2012 - 18:45
Le 4ème homme / Kansas City Confidential (1952)
réalisé par Phil Karlson, avec entre autres un Lee van Cleef très frais et Jack Elam (qui a une vraie tête à jouer dans ce genre de film).
Une histoire assez rustique de braquage par des hommes masqués, un innocent mais dur à cuire bouc émissaire, un ancien policier et sa jolie fille, surtout un partage de magot au Mexique. Le film est relativement plan plan mais les visages suants et les plongées contre plongées un peu sauvages provoquent un inévitable étouffement. Surtout que tous ces types ont l'air louches et avec leurs airs de bêtes traquées à moitié folles tout à fait prêts aux dérapages et à la violence. Comme dans tout bon film noir les arrangements avec l'innocence et la vérité sont de la partie. Un film linéaire et efficace à l'indolence traitre. ça ne blablate pas trop.
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Ven 23 Mar 2012 - 16:37
Women are heroes(2011) de JR
Petite plongée dans ce film sans préalable. Le sujet : la condition des femmes à travers le monde. Il fallait bien ça pour célébrer la journée de la femme… Début tout en souffrance : la femme, grandiose dans sa douleur (ainsi pense l’homme) met au monde. Cela se déroule en Afrique, dans des conditions sanitaires qui envieraient certainement celles de nos hôpitaux. Rien pour rendre ce moment moins douloureux. Forte en symbolique, cette scène est tout de même ambiguë. Un film qui serait véritablement respectueux de l’image de la femme se complairait-il autant à la représenter, animal à grosses mamelles, geignant et se tordant comme une bête sur une table ? Il semblerait que les prétentions artistiques pardonnent de nombreuses fautes de goût.
Et par une ruse subtile qui nous fait passer de cette scène de mise bas au véritable propos du film, on se retrouve subitement à cavaler à l’intérieur d’une favela brésilienne. La caméra parcourt toutes les rues. Son œil dévore et capte de haut en bas tout ce qui se présente devant lui. C’est une détonation de couleurs, un mouvement épileptique qui claque au visage du spectateur. Les favelas, c’est beau… Quoi ? Oui, je vous assure. En fait, c’est beau depuis que JR, le réalisateur du film, a concrétisé son projet artistique. Il faut peu de temps pour comprendre que Women are heroes n’est pas uniquement dédié à la célébration des femmes. Il est aussi (et surtout) dédié à la célébration d’un photographe qui célèbre les femmes. Nuance… Et la favela est bientôt investie des portraits géants de femmes que JR a prises en photo. Ceux-ci s’étirent de murs en murs, sur des escaliers ou sur des véhicules, recouvrant une grande partie des habitations et même des temples religieux. Portraits destinés à améliorer la visibilité du sujet de la condition féminine dans des pays que le destin économique n’a pas favorisé. Selon la thèse du photographe : la condition des femmes dans un pays est révélatrice du niveau d’avancée sociale du pays en question.
Le petit tour du monde que nous propose JR (en réalité quatre pays : l’Inde, le Brésil, le Cambodge et le Kenya) lui permet de passer un peu plus de temps avec les modèles de ses photographies et de recueillir leurs témoignages. Malgré la grande diversité des portraits qu’il a réalisés, il s’attarde seulement à présenter au spectateur les témoignages d’une poignée de femmes qui reviennent de manière récurrente au cours du film. Ces femmes tiennent des propos forts et souvent extrêmes, qu’il s’agisse pour elles de raconter un passé éprouvant, des conditions matérielles ou sociales difficiles, ou des espoirs dont elles ne démordent pas. Elles se distinguent par des caractères affirmés qui font d’elles de véritables personnages dramatiques. Entre les portraits de femmes exubérantes qui se sont jurées de ne jamais s’apitoyer sur elles-mêmes et les portraits de femmes pétries par la souffrance, la nuance trouve peu de porte-paroles… Où sont passées les autres femmes ? Etaient-elles trop banales pour mériter d’apparaître dans le film de JR ? Et pourquoi ne recueillir que les témoignages de femmes issues de pays pauvres ? Puisqu’on parle d’un tour du monde, je pensais recevoir également quelques aperçus des femmes issus de pays favorisés, car leur condition mérite aussi que l’on s’y attarde.
A la moitié du film, les témoignages des femmes sur leur vie sont rapidement écourtés. Place, maintenant, à l’action concrète mise en place par JR. Recouvrant les lieux de ses photographies, il ne s’intéresse désormais plus qu’à connaître les réactions de ses modèles quant au résultat obtenu, et recueille avec beaucoup de fierté les espoirs qu’elles pensent voir se concrétiser suite à son intervention. Même si leurs paroles sont sincères (naïves ?) et qu’elles croient vraiment que les photographies de JR vont pouvoir les aider à améliorer leurs conditions de vie, cette sincérité ne se retrouve pas dans la démarche de JR. La première partie du film qui laisse à penser que JR s’intéresse véritablement à son sujet cède rapidement place à une entreprise d’autocongratulation. En conclusion ? De Brésil au Cambodge, de l’Inde au Kenya, les paysages se ressemblent furieusement. JR, que l’on sentait initialement attiré par l’exploration de pays exotiques qu’il filme comme tels, a réussi à se les accaparer totalement en les recouvrant de ses photographies. Une entreprise d’appropriation aussi radicale aurait pu rester en travers de la gorge de ses habitants, sauf que JR se justifie en prétendant qu’il agit pour le bien de 50% d’entre eux : les femmes. Finalement, il n’a pas tort de les remercier.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 10 Avr 2012 - 16:12
La voix endormie (La voz dormida, Benito Zambrano, Espagne, 2011) Madrid, 1940. La guerre civile est terminée. Officiellement. Mais des femmes, sympathisantes rouges, croupissent dans les geôles franquistes, attendant d'être fusillées. Et les derniers combattants républicains tentent de passer en France. Pepi, l'héroïne du film, ne veut pas se mêler de politique. Mais comment faire quand sa soeur est en prison ? En jouant à fond la carte du romanesque dans cette époque terrible, Benito Zambrano fait le bon choix. Scènes de torture, exécutions massives, collaboration de l'église espagnole : la reconstitution est précise, le drame présent à chaque coin de rue. Deux actrices exceptionnelles défendent ce récit sous haute tension émotionnelle : Inma Cuesta et Maria Leon. Elles illustrent un lien magnifique : celui qui unit deux soeurs au-delà de la souffrance et de la mort. Note : 8/10
Tu es la prunelle de mes yeux (Na xie nian, wo men yi qi zhui de nu hai, Giddens Ko, Taïwan, 2011) Une romcom adolescente made in Taïwan, toute mignonne, à faire fondre la banquise de tendresse. Avec un petit côté trash et masturbatoire qui ne vient pas polluer les qualités de coeur de cette bluette de lycée, agréable à regarder, touchante et assez souvent irrésistible. Note : 6,5/10
Orangelove (Alan Badoyev, Ukraine, 2007) Difficile de faire pire. Pas de scénario. Que des bribes. Une vague histoire d'amour pendant la Révolution orange. Un jeu pervers et incompréhensible avec un malade en phase terminale. Une mémoire éclatée sur des temps différents. Des symboles par poignées pour une oeuvre énigmatique, prétentieuse et vaine. Comment dit-on "infâme purge" en ukrainien ? Note : 2,5/10
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Dim 15 Avr 2012 - 15:07
Il y a de beaux films revisités sur ce fil! Le noir et blanc est décidément splendide Animal (4ème homme / Kansas City Confidential). Tout dernier kif par chez moi avec :
Et maintenant, où on va? de Nadine Labaki
La Couleur des sentiments de Tate Taylor
Habemus Papam de Nanni Moretti
La Source des femmes de Radu Mihaileanu
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Dim 15 Avr 2012 - 15:15
Et ça fait 5 fois que je revois... Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay La comédie sociale française reprend ses lettres de noblesse, non?
Ici, juste la BO (pas mal du tout) :
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Dim 15 Avr 2012 - 21:30
Babelle a écrit:
Et ça fait 5 fois que je revois... Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay
Oh ! A ce point ? Alors là, ça m'intrigue quand même !
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Moi aussi j'avais bien aimé! (Mais personne ne m'ecoute c'tout ) Les parf' n'aiment pas trop les comédies, mais celle ci est réussie! D'accord avec Babelle moi.