Séance rattrapage DVD

Marie a écrit:

Un week end dans le Poitou, et il en voit 6...
Ce n'est jamais sorti en France, l'adaptation de Train de nuit pour Lisbonne?

Un grand week-end, Marie  Et je n'en ai vu que 8

En effet, mal compté , 7 plus je suppose La cinquième saison?
Mais tu l'as vu comment, Train de nuit pour Lisbonne???
Animal, j'ai noté, mais peut être un peu trop violent pour moi?

Vu:



J'avais bien aimé Louis Do de Lencquesaing dans Le père de mes enfants.
Là, il nous raconte une histoire germanopratine qui ne m'a pas vraiment passionnée, et c'est peu dire. Il y a une voix off, comme dans les films de Sautet, auxquels on pense d'ailleurs, mais n'est pas Sautet qui veut. Il est écrivain, elle travaille chez un éditeur ( Podalydes) . Ils s'aiment, mais c'est compliqué, le père meurt, il a une très jolie maison et une veuve jouée par Marthe Keller qui a toujours le même accent. Ils n'ont plus de sous, le père a tout dépensé, mais c'est pas grave, le notaire est sympa, etc.
Bref, assez ennuyeux, même si Valentina Cervi est très jolie.



Et puis

Qui n'est pas un film mais une mini série anglaise de Nick Murphy et Peter Bowker. Programmée par Arte en 2011 voir ici

Elle raconte l'histoire de trois militaires anglais envoyés en Irak une première fois, et qui y retournent, chacun pour une raison particulière.
C'est très bien fait, surtout tout ce qui concerne ces milices privées , et le devenir réel de ces millions de dollars versés pour la reconstruction du pays..

Marie a écrit:

Animal, j'ai noté, mais peut être un peu trop violent pour moi?

Ben je pense que tu auras forcément vu des trucs au moins aussi violents, mais ça fait partie des films dont c'est au moins un des sujets principaux. c'est assez horrible (notamment l'utilisation de sacs plastiques pendant les interrogatoires à la va vite).

Marie a écrit:

Mais tu l'as vu comment, Train de nuit pour Lisbonne???

DVD allemand, Marie. Avec la possibilité de le voir en anglais. Sans sous-titres (sauf allemands) mais c'est assez facile à comprendre vu qu'ils ont tous un accent.

traversay a écrit:

Marie a écrit:

Mais tu l'as vu comment, Train de nuit pour Lisbonne???

DVD allemand, Marie. Avec la possibilité de le voir en anglais. Sans sous-titres (sauf allemands) mais c'est assez facile à comprendre vu qu'ils ont tous un accent.

tiens, je me suis demandée la même question... j'ai le DVD dans mon panier, mais le site m'annonce qu'il ne va sortir qu'en fin septembre... mais bon, je ne suis pas trop pressée de le voir

traversay a écrit:

L'oeil invisible de Diego Lerman

Citation:

Buenos Aires, mars 1982. Dans les rues de la capitale argentine, la dictature militaire est contestée. María Teresa est surveillante au Lycée National de Buenos Aires, l’école qui forme les futures classes dirigeantes du pays. Elle a 23 ans et veut bien faire. M. Biasutto, le surveillant en chef, décèle tout de suite en elle l’employée zélée qu’il attendait et lui apprend à être l’oeil qui voit tout, mais qui échappe aux regards des autres : l’oeil invisible.

Le cinéma argentin est loin d'en avoir fini avec la sale dictature militaire des années 70/80 et on ne va pas l'en blâmer. Il en résulte des films singuliers, métaphoriques et intrigants, comme L'oeil invisible, troisième long-métrage de Diego Lerman. Plutôt que de montrer les rues de Buenos Aires, alors que le régime commence à perdre de sa superbe, le réalisateur installe sa caméra en deux lieux : l'appartement où vivent Maria Teresa, 23 ans, sa mère et sa grand-mère ; le lycée, surtout, où officie la jeune femme, surveillante chargée de faire respecter la discipline et de dénoncer tout comportement potentiellement séditieux. Au-delà de son symbolisme politique, qui a ses limites, le film se révèle passionnant dans l'étude de caractère de cette jeune femme revêche, toujours vierge, tenaillée par le désir et accablée par la frustration. Le jeu subtil de Julieta Zylberberg, constamment à l'écran, est pour beaucoup dans la réussite, partielle, de L'oeil invisible. La mise en scène de Lerman est remarquable, jouant sur l'architecture du lycée, créant un climat oppressant, dans l'attente que la cocotte minute explose, quelles qu'en soient les conséquences. On pourra trouver le film austère, l'ambigüité de son personnage principal participe pourtant de la fascination qu'il exerce, ses aspects sordides -beaucoup de scènes ont lieu dans les toilettes- et à la limite du malsain, compris. S'il ne s'impose pas comme le très grand film qu'il aurait pu être, L'oeil invisible, de par sa rigueur, son exigence artistique et son approche psychologique trouble (troublante) de son héroïne, mérite un détour.

Même avis..Sur le symbolisme politique même si les bruits des pas des élèves, amplifiés , évoquent nettement le bruit des bottes ,et toute l'atmosphère, bien sûr la dictature, le rapprochement n'est pas si évident . D'ailleurs cette histoire assez sordide aurait pu être racontée sans ce contexte politique, même si celui-ci lui donne plus de force. C'est pour cela que j'ai envie de lire le roman de Martin Kohan , Sciences morales dont ce film est l'adaptation, pour voir si c'est plus explicite. 
Il y a effectivement un travail remarquable de cadrage , et la transformation des deux acteurs principaux au fil du film, surtout Julieta Zylberberg, est d'une
grande subtilité. Un film éprouvant mais qui, c'est vrai, est assez fascinant.

Intéressant, je note.

Pas trouvé..Personne ne l'a vu?
Au dos de la pochette du DVD, il est écrit " renversant"  
Oui, c'est le cas, j'ai ainsi appris qu'un avion de ligne pouvait voler à l'envers.. Maintenant, si par hasard cela arrive pendant un de vos voyages, sachez quand même que votre avenir très proche est assez incertain.
Zemeckis doit avoir un problème avec le transport aérien , car déjà dans Seul au monde, l'avion s'était crashé abandonnant Tom Hanks , son paquet à livrer et son ballon.
Là.. il y a un côté dans ce film américain un peu agaçant, c'est toujours la même notion de faute-rédemption finale. 
C'est donc l'histoire d'un pilote qui embarque complètement saoul et drogué pour un vol anodin. Et qui, à la suite de problèmes techniques gravissimes , va réussir à finalement poser l'avion sans trop de dégâts, ce qu'aucun simulateur de vol ne parviendra à faire dans l'enquête. Que faire d'un homme qui est à la fois un héros et un délinquant grave..
J'ai trouvé l'histoire pas mal menée , grâce à un Denzel Whashington affichant une morgue telle face à son problème qu'on a envie de le claquer, confronté  à une galerie de personnages très intéressants dans le portrait de l'Amérique actuelle , notamment son raidissement religieux. 
Peut être pas à voir très peu de temps avant de monter dans un avion?

Marie a écrit:

Oui, c'est le cas, j'ai ainsi appris qu'un avion de ligne pouvait voler à l'envers.. Maintenant, si par hasard cela arrive pendant un de vos voyages, sachez quand même que votre avenir très proche est assez incertain.

 

De ce film, je garde surtout en mémoire le jeu d'acteur de Denzel Washington, ses mimiques d'alcooliques, son attitude irascible et son impotence face à sa maladie. Il le joue très bien.

Patton (1970)

Quelques oscars dont celui refusé par George C. Scott du meilleur acteur pour le rôle principal... 2h45 de grand film historique, de film de guerre "à l'ancienne" mais s'attachant plus particulièrement à la figure du général Patton. ça apparait bien calé dans le déroulement historique et s'il y a des scènes de guerre et qu'elles permettent la mise en œuvre du guerrier et de son image c'est un peu plus compliqué.

Rapidement ce leader historique à la mémoire historique importante fait un peu peur. Mégalomane, mystique, capricieux, violent, poète... le charisme de celui qui motive ses soldats par des discours plus ou moins orduriers est inquiétant. Les succès n'empêchent ni les grincements de dents de ses collègues et de sa hiérarchie ni les victimes dans son camp de ses coups d'éclat.

L'homme qui dessina un uniforme, pilier de la guerre mécanisée recherche par dessus tout la gloire historique dans la continuité de ses vies antérieures (de l'antiquité aux guerres napoléoniennes il était partout). C'est dérangeant. Malgré la crainte qu'il inspire à ses adversaires (ce qui contribue au mythe) on reste sensible à ses bourdes de communication dans le traitement des soldats dont les nerfs flanchent, le mépris des russes et une comparaison du parti nazi avec les partis républicain et démocrate.

Le fil suit le fil du rasoir parce qu'il faut que le mythe survive à l'exercice, c'est partie du sujet, un mythe guerrier avec tout ce qui déconne derrière, des morts, des blessés, un héroïsme anonyme quand la machine guerre est lancée.

Un film qui joue la carte du grandiose avec une certaine finesse, des paysages immenses, sans doute très appuyé par moments avec sa performance de tous les instants et la performance à Oscar mais dérangeant par sa violence historique et son rapport d'échelle et de théâtralité.

Difficile de ne pas avoir une pensée pour Full Metal Jacket, jusqu'aux images de combats de nuit ou dans la neige. 

Franklin J. Schaffner c'est aussi La planète des singes et Papillon.

Heyoka a écrit:

Départ également de : Les Contes de Galicie de Stasiuk accompagné du chef-d'oeuvre Rock Star (  ).

animal a écrit:

 

on n'aura pas droit à un récit de l'expérience pour Rock Star ?

Si tu insistes.




Hummmm par où commencer ?

Les qualités ? euh... Jennifer Aniston a une chevelure soyeuse.  


Les défauts ?

1) les dialogues : We are NOT a cover band, we're a TRIBUTE band !

2) le scénario : mièvrerie, mièèèèèèvreriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, que j'aiiime la mièvrerie.

3) le casting : je suis prête à parier mon chocolat Milka qu'on ne peut pas faire moins charismatique que cette ribambelle de moules.

4) la b.o : il faudrait déclencher une alerte enlèvement, on a paumé le rock en route.

5) même pas moyen de se consoler avec un humour de nanar, pas un sourire, j'ai tiré la tronche de grumpy cat pendant 1h45.

6) 1H45 ! le film aurait au moins pu avoir la décence de durer 1h30 (voire 1h).

7) le sifflement d'oreilles, c'était moi, je t'ai copieusement insulté façon Capitaine Haddock pendant 1h45.  


Conclusion : sale panda !

même pas la séance de piercing ?

pour la BO c'est vrai que c'est plutôt raté même si ça veut temporairement suivre une tendance hard us et si quelques noms dans le générique (comme le très chébran Zakk Wylde, clic l'extrait)

tout ça parce qu'il n'y a pas Brad.

30 minutes ? 

mièvrerie ? on fait des efforts et voilà le résultat.  

animal a écrit:

même pas la séance de piercing ?

ça te fait rire toi le perçage maison de téton masculin ? ça a de drôles de mœurs un panda.  

animal a écrit:

mièvrerie ? on fait des efforts et voilà le résultat.  

Tu vas te manger un coup de clavier.

ce n'est rien par rapport à Strangeland.

un seul ? 

Anecdotique, hier.
J'ai commencé à regarder l'adaptation d'Anna Karénine par Joe Wright. 
Déjà, un problème. J'avais lu que Jude Law avait un rôle. Et moi, Jude, heu , quelque part, c'est toujours ça:

Donc, dès la première image de Vronski,
je me dis, houlala, Jude a raté son lifting..

Ca partait mal pour un drame. J'arrête et je vais vérifier quand même.. Ouf, non.

Après, comme j'ai lu le roman il y a très longtemps, j'arrête de nouveau, et vais voir sur ce que vous avez écrit , et je tombe sur cela:

Heyoka a écrit:

Oui, heureusement qu'il y a tout ce pan descriptif formidable pour contrebalancer un peu avec le côté "Les Feux de l'amour de St-Pétersbourg" !!

Les feux de l'amour à St Pétersbourg ont eu raison de moi  

Je vais redémarrer à zéro, je crois..