Séance rattrapage DVD

Je me demandais comment il avait pu vieillir ce film que j'aurais peur de revoir aujourd'hui, tellement il était symbolique d'une époque et du cinéma américain des années 70 (bien que le réalisateur soit anglais). Au même titre que les films de Schaztberg, Penn, Lumet, etc. Et avant que les Scorsese, de Palma, Coppola ... ne prennent la main.
Un bon bouquin sur le sujet :

traversay a écrit:

Je me demandais comment il avait pu vieillir ce film que j'aurais peur de revoir aujourd'hui, tellement il était symbolique d'une époque et du cinéma américain des années 70

je me suis demandée la même chose.. ah que j'ai aimé ce film.. j'avoue.. beaucoup à cause de Jon Voight

Dans ce film c'est surtout la BO qui m'a marquée (comme beaucoup je pense). Sinon comme vous j'en garde le souvenir d'un film très marqué par son époque, aussi bien
en ce qui concerne les thèmes que la façon de filmer.



et surtout ce titre

La brindille d'Emmanuelle Millet. Sortie en salles : le 21 septembre 2011

Citation :

Sarah, 20 ans, se lance avec détermination dans la vie active lorsqu’elle apprend avec stupeur qu’elle est enceinte de six mois. Elle ne veut pas d’enfant, pas maintenant. Bouleversée, elle se retrouve déchirée entre sa soudaine condition de future maman et la vie de femme indépendante qu'elle recherche tant.

Fragile histoire d'une frêle jeune fille qui n'a pas choisi et ne veut pas devenir mère. Une interprétation exceptionnelle de Christa Theret dans un portrait d'adolescente délavé et lisse malgré le côté abrupt et buté de son personnage. La construction linéaire du récit, son aspect fruste, sa concentration sur un unique thème et sa mise en scène de reportage télé gonflé en fiction contribuent au sentiment de frustration ressenti devant un film en manque d'intensité et de densité. La brindille s'est envolée avec le vent.

Un samedi (V subbotu, Aleksandr Mindadze, 2011, Russie)
Un samedi, oui, mais pas n'importe quand ni n'importe où. Le jour où le réacteur 4 de Tchernobyl a explosé. Le même sujet que La terre outragée, nettement moins bien traité. Voire pas du tout vu le caractère épileptique de la mise en scène et l'incohérence d'un scénario qui ne va nulle part.


Note : 4/10


Les créatures de la forêt (Suma summarum, Ivan-Goran Vitez, 2010, Croatie)
Une partie de paint-ball en forêt qui dégénère en tuerie, avec la présence d'autochtones particulièrement frustes. Un démarquage peu subtil de Délivrance, dont l'outrance est la principale qualité. Loufoque, cru, vulgaire, trash, sauvage. Débile et drôle.


Note : 6,5/10


Tango de Noël (To tango ton hristosvgemnos, Nikos Koutelidakis, 2011, Grèce)
Grèce 1970, sous la dictature militaire. Dans un caserne au milieu de nulle part, un lieutenant convoite la femme de son supérieur et prend nuitamment des leçons de tango avec un troufion amoureux de lui. Un joli film mélancolique et nostalgique qui évoque les moments éphémères dont on souvient toute sa vie.


Note : 7,5/10


Mer du Nord, Texas (Nordzee, Texas, Bavo Defurne, 2011, Belgique)
Dans les années 70, chronique de la vie d'un adolescent entre une mère volage et absente et un voisin plus âgé, objet de son désir. Pudique et sensible, le film est cependant un peu terne, dans une fausse douceur qui se marie bien avec le ciel de la mer du Nord.


Note : 6/10

Silence (Hiljaisuus, Sakari Kirjatainen, 2011, Finlande)
Un sujet très particulier. Pendant la guerre russo-finlandaise, le travail des soldats et des infirmières, à quelques kilomètres du front, chargés de prendre soin des cadavres de leurs compatriotes, avant de les renvoyer chez eux. Un petit groupe d'hommes et de femmes confrontés à la mort, l'amitié, la trahison, l'amour et la cupidité. Funèbre et élégiaque, mais bien trop languissant, emphatique dans les silences.


Note : 6/10


Restauration (Boker tov adon Fidelman, Yossi Madmony, 2011, Israël)
Bonjour, monsieur Fidelman, selon le titre original. Un magnifique film israélien dont l'apparente modestie cache un scénario aux accents quasi shakespeariens. La majeure partie de l'action se déroule dans un vieil atelier de restauration de meubles, voué à disparaître, dans le sud de Tel Aviv. Il y est question de transmission, de l'amour du travail du bois, de maternité, de coup de foudre, d'avidité, de vieillissement et de bien d'autres choses dans une histoire extrêmement écrite, joliment filmée et superbement interprétée. Un film lent et mélancolique qui bouleverse par son humanité tranquille.


Note : 8/10


Nuit # 1 (Anne Emond, 2011, Canada)
Un quart d'heure de sexe et, après, on peut faire connaissance. Le premier film d'Anne Emond n'est que cela : un échange entre deux personnages, physique puis oral. Il et elle s'affrontent, s'écoutent. Deux monologues plutôt qu'un dialogue. Deux êtres perdus, asociaux, sans désirs ni espoirs. Des confessions crues, impudiques dont l'écriture poétique suffit à remplir ce film qui n'ennuie pas une seule seconde. Une sorte de prouesse dans un huis-clos étouffant avec le seul langage pour effet spécial. On serait curieux de voir une Nuit # 2.


Note : 6,5/10

sur un autre fil:

traversay a écrit:

Je n'étais pas allé en salles depuis 6 jours.

je voulais déjà demander si étais malade.. maintenant je comprends mieux

Eamon (Margaret Corkery, 2009, Irlande)
Premier film irlandais au budget riquiqui. Un garçon de 6 ans hyperactif, amoureux de sa mère oisive et pensive. Le père ronge son frein et ses pulsions sexuelles. Le trio s'octroie des mini vacances à la mer, malgré le manque d'argent. Une suite de vignettes cruelles, drolatiques et insolites. Le scénario manque de liant mais pas de mauvais esprit. Il y aurait presque du Tati dans certaines scènes.


Note : 6,5/10

Citation :

Le scénario manque de liant

En voilà une expression d'analyse de pro

Noir et blanc.
J'ai traversay une soirée-rattrapage très classique avec Loulou de Pabst, Le cinéma novo -épisode 2 de l'âge d'or du cinéma latino (pas assez pédagogique, pas assez de références côté images et mauvais positionnement du cinéma novo dans son temps donc déception), puis La Rue rouge de Fritz Lang (quelques longueurs et un manque de bonus pour situer le film dans la période Lang) et l'effroyable Les Tueurs de la lune de miel de Léonard Kastle interdit aux - de 16 ans (des longueurs aussi mais qui devaient être supportables en salle en 1969 vu l'engouement pour l'adaptation du fait divers).
-Quant à mon player freebox, il refuse de lire Une femme disparaît d'Alfred H (faut-il se méfier des KVP pas chers? La surface du DVD offre un reflet de plastique bleuté à la lumière du jour, c'est pas bon signe pour une lecture sereine. -Conclusion : se méfier des DVD à 13€...

Babelle a écrit:

Quant à mon player freebox, il refuse de lire Une femme disparaît d'Alfred H (faut-il se méfier des KVP pas chers? La surface du DVD offre un reflet de plastique bleuté à la lumière du jour, c'est pas bon signe pour une lecture sereine. -Conclusion : se méfier des DVD à 13€...

Oh, j'en ai acheté à 5 euros qui marchent. Essaie le lecteur dvd de ton ordi, ça peut marcher. Sinon, c'est Un film disparait
Le cinéma novo, c'est très intéressant. Malheureusement, peu de films disponibles. Les premiers Diegues sont bien.

traversay a écrit:

Babelle a écrit:

Quant à mon player freebox, il refuse de lire Une femme disparaît d'Alfred H (faut-il se méfier des KVP pas chers? La surface du DVD offre un reflet de plastique bleuté à la lumière du jour, c'est pas bon signe pour une lecture sereine. -Conclusion : se méfier des DVD à 13€...

Oh, j'en ai acheté à 5 euros qui marchent. Essaie le lecteur dvd de ton ordi, ça peut marcher. Sinon, c'est Un film disparait
Le cinéma novo, c'est très intéressant. Malheureusement, peu de films disponibles. Les premiers Diegues sont bien.

Au pire (sachant que, en allant sur le youtube - donc, pas la vidéo embarquée dans cette page, tu peux choisir le sous-titre en français - le "cc" -, au lieu du sous-titres en anglais qui apparaît par défaut, je crois):

kenavo a écrit:

traversay a écrit:

Je me demandais comment il avait pu vieillir ce film que j'aurais peur de revoir aujourd'hui, tellement il était symbolique d'une époque et du cinéma américain des années 70

je me suis demandée la même chose.. ah que j'ai aimé ce film.. j'avoue.. beaucoup à cause de Jon Voight

Moi, c'est plutôt "Ratso" (Dustin Hoffman) qui m'avait marqué dans "Macadam cowboy".

traversay a écrit:

Essaie le lecteur dvd de ton ordi

puisque je n'ai plus de lecteur DVD, je visionne tous mes films via ordinateur et j'en ai des zones 1 et des zones 2 mais l'ordi ne veut jouer qu'une zone et on n'a qu 5 options pour changer de 1 à 2 et vice versa, donc, le plus facile: télécharger un système de lecteur DVD (on m'a conseillé VLC: ici) pas compliqué, cela se fait dans 2 minutes et après tu peux regarder TOUS les DVD du monde..

Exini a écrit:

Moi, c'est plutôt "Ratso" (Dustin Hoffman) qui m'avait marqué dans "Macadam cowboy".

je l'aime bien en tant qu'acteur dans quelques un de ses films..

The Devil's Double de Lee Tamahori

Citation :

Bagdad, 1987. Le pays est en proie à la trahison et à la corruption, ce qui fait les beaux jours du Prince Noir, Oudaï Hussein, fils aîné de Saddam. Personnage sans foi ni loi, il ne pense qu'à son plaisir immédiat et n'hésite pas à s'emparer des biens d'autrui et à coucher avec n'importe quelle femme qui lui plaît - même lorsqu'elle est mariée. Personne n'a jamais osé lui tenir tête… Lorsque Latif Yahia est convoqué au palais de Saddam, il se voit contraint d'obéir à un ordre délirant : devenir la doublure d'Oudaï - son "fiday" - sous peine de voir exécuter toute sa famille. N'ayant pas le choix, Latif commence sa nouvelle vie, en "jouant" le rôle d'Oudaï Hussein, un des hommes les plus puissants et les plus haïs du pays. Il apprend à lui ressembler, imitant sa manière de marcher et de s'exprimer. Il découvre aussi la démesure de l'univers d'Oudaï - ses femmes faciles, ses voitures de course, et l'argent qui coule à flot.

Le scénario est délirant, tiré des mémoires de la doublure du fils de Saddam, lequel vivrait toujours quelque part en Irlande (la doublure, pas le fils). C'est du premier degré à regarder comme un James Bond pervers, avec son ultra violence et ses orgies décadentes dans une atmosphère d'Ubu roi. Lee Tamahori (L'âme des guerriers, Meurs un autre jour) ne fait pas dans la dentelle, ni dans la psychologie et, dans le genre, on ne peut guère tourner plus efficace. Dominic Cooper est stupéfiant dans un double rôle, Ludivine Sagnier proche du ridicule en prostipute libanaise. Et l'acteur qui joue Saddam pas très ressemblant, un comble. Amateurs de films d'action et de stupre à l'orientale, The Devil's Double est pour vous.

kenavo a écrit:

traversay a écrit:

Essaie le lecteur dvd de ton ordi

puisque je n'ai plus de lecteur DVD, je visionne tous mes films via ordinateur et j'en ai des zones 1 et des zones 2 mais l'ordi ne veut jouer qu'une zone et on n'a qu 5 options pour changer de 1 à 2 et vice versa, donc, le plus facile: télécharger un système de lecteur DVD (on m'a conseillé VLC: ici) pas compliqué, cela se fait dans 2 minutes et après tu peux regarder TOUS les DVD du monde..

Ca marche vraiment ? Mais c'est une excellente nouvelle ça !!