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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 29 Mai 2012 - 13:05
indispensable le VLC.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 29 Mai 2012 - 17:47
Epi a écrit:
kenavo a écrit:
traversay a écrit:
Essaie le lecteur dvd de ton ordi
puisque je n'ai plus de lecteur DVD, je visionne tous mes films via ordinateur et j'en ai des zones 1 et des zones 2 mais l'ordi ne veut jouer qu'une zone et on n'a qu 5 options pour changer de 1 à 2 et vice versa, donc, le plus facile: télécharger un système de lecteur DVD (on m'a conseillé VLC: ici) pas compliqué, cela se fait dans 2 minutes et après tu peux regarder TOUS les DVD du monde..
Ca marche vraiment ? Mais c'est une excellente nouvelle ça !!
animal a écrit:
indispensable le VLC.
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Lun 4 Juin 2012 - 10:49
Tanguy (2001) d’Etienne Chatiliez
Le début de Tanguy semble introduire un film déjanté : les couleurs sont criardes, les décors et les costumes n’ont pas peur de faire dans le mauvais goût baroque et l’intrigue, limpide à en faire rougir le plus abruti, s’annonce dès que l’on apprend que Tanguy est né avec treize jours de retard…
Presque trois décennies plus tard, l’ambiance a changé. Visiblement, les années hippies colorées aux mandalas et parfumées à l’encens ont laissé place à un intérieur d’honnête couple bourgeois. Mais l’enfant –ce cher petit Tanguy- est toujours collé aux basques de ses parents. La situation, d’abord bien tolérée, finira par devenir de plus en plus conflictuelle à mesure que Tanguy reculera l’échéance de son départ. Précisons également que les parents subissent une pression croissante de leur entourage –pourtant pas concerné par l’affaire- pour virer le chérubin du bercail.
Tanguy est une ode à la convention sociale. D’abord traité sur le ton de l’ironie, les parents déploient toute leur cruauté dans l’objectif d’évincer Tanguy de leur domicile. Ils lui assènent une déferlante de coups bas dont l’intérêt s’épuise malheureusement très rapidement. Le comique de la situation de départ s’inverse : alors que l’on croyait rire de Tanguy, on finit par rire des parents. Malheureusement, le rire est gêné, il ressemble plutôt à la pitié qui se manifeste devant l’étalement de la bêtise creuse dénuée de toute inventivité, de toute originalité. Les sales manigances, déployées dès la première demi-heure du film, se succèdent à un rythme effréné jusqu’à ce que les deux heures se soient écoulées. Malheureusement, l’épuisement des idées se fait ressentir bien avant… Une succession de clichés et une happy end convenue plus tard, la folie kitsch du début a cédé à un mauvais-goût qui flatte le conventionnel.
Tanguy est un film drôle parce que « il vaut mieux en rire qu’en pleurer » mais quand même, ça laisse un peu triste dans le fond. Aux frigides du rire, on peut toujours rétorquer qu’il faut arrêter de vouloir accorder à la comédie une importance supérieure à celle qu’elle veut bien se donner mais quand même, quel dommage d’accepter qu’un film n’ait vraiment pas la moindre petite ambition –et même pas celle de vouloir insuffler un peu de joie à son spectateur…
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Jeu 7 Juin 2012 - 22:23
Cosmonaute (Cosmonauta, Susanna Nicchiarelli, 2009, Italie) Au début des années 60, Lucina a 15 ans. Elle milite aux jeunesses communistes et, comme son frère, épileptique, rêve devant les images de la conquête spatiale soviétique. Chronique d'une fille en quête d'idéal au coeur de son éducation sentimentale, Cosmonaute est un film au charme flou, bercé par le sourire de Gagarine et les petites Fiat qui sillonnent Rome. Une autre forme de dolce vita, sensible et nostalgique.
Note : 6,5/10
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mar 12 Juin 2012 - 10:53
L’autre (2004) de Benoît Mariage
« L’autre » tient la place centrale du titre de ce film alors même que la réalisation semble l’éluder et lui concéder une place finalement mineure… ceci à condition de considérer que cet « autre » est le malchanceux de la portée de jumeaux dont est enceinte Claire.
Lorsque le médecin lui annonce qu’elle attend deux enfants, Claire ne laisse paraître aucune émotion. Ni joie, ni peur, ni perplexité… à la limite, un peu de surprise mais la gamme des sentiments ne s’étendra pas plus loin. Son mari, Pierre, ne semble pas plus chamboulé qu’elle. Tous deux semblent avoir extrêmement de difficultés à communiquer et plutôt que de s’avouer leur embarras à l’idée de la venue de ces deux enfants, ils se précipitent dans le premier magasin venu pour choisir la future poussette deux-places dans laquelle ils trimbaleront leurs rejetons. Heureusement ? La grossesse de Claire se passe mal et elle demande au médecin d’effectuer une réduction de grossesse afin de ne garder qu’un seul embryon. La scène se passe en images, sans mots. Encore une fois, cet évènement semble passer de manière anodine dans l’existence de Claire et de Pierre. Et pourtant, la tension rôde à chaque instant dans le moindre geste effectué et dans le moindre regard échangé.
Pierre semble se détendre et retrouver un peu de plaisir uniquement lorsqu’il travaille dans son cabinet d’ophtalmologie. Là, il rencontre Laurent, un handicapé de vingt ans qui va perdre la vue. Sur un mode décalé, tous deux finissent par devenir proches et Pierre propose à Laurent de passer un après-midi en sa compagnie ainsi qu’en celle de Claire. Si les deux hommes sont très proches, le courant passe en revanche beaucoup moins bien entre Claire et Laurent. Alors que Claire s’emporte, profitant de la faiblesse et de la gentillesse débile de Laurent pour déverser la colère accumulée des dernières semaines, Pierre prend la poudre d’escampette. Morale de l’histoire ? Voici ce qui se passe lorsqu’on s’évertue à ne rien se dire.
Alors qu’elle se retrouve seule, Claire finit par regretter son emportement. Elle pense retrouver Pierre auprès de Laurent, mais mauvaise pioche… A défaut d’autre chose, Claire reste alors auprès de Laurent. Avec quelques difficultés au début, puis avec une aisance acquise d’une façon étonnement rapide, elle devient à son tour proche du jeune homme et semble l’apprécier sincèrement. Elle passe plusieurs jours presque joyeux (quelques sourires) en sa compagnie, puis Pierre réapparaît, comme une récompense offerte au bon comportement de Claire. Le couple, redevenu serein grâce à leur approche de Laurent, peut de nouveau envisager l’avenir avec la sérénité qui lui manquait au début du film.
Cette débauche de bons sentiments ne révèle pas un amour de « l’autre » en soi mais plutôt de l’autrepour soi. Si cet « autre » est l’embryon réduit des débuts, alors sa disparition aura été l’œuvre maladroite d’un couple qui a essayé de faire diversion concernant ses difficultés de communication ; s’il s’agit de Laurent, alors « l’autre » est un média permettant à deux êtres humains de se comprendre d’une nouvelle façon –meilleure que la précédente.
Malgré des scènes intéressantes, qui cherchent vraiment à s’attarder sur l’expression des personnages pour se substituer aux mots, le film pêche un peu au niveau de la progression de l’intrigue et du dénouement presque miraculeux des tensions qui semblaient pourtant insurmontables. Le couple finit par se montrer insupportable et Laurent, pour qui le spectateur aurait pu éprouver de la tendresse, se transforme en une simple « chose » qui aura seulement permis aux futurs parents de se préparer à l’arrivée d’un enfant pour qui, on l’espère, l’avenir sera meilleur que celui que laisse présager ce film…
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Lun 18 Juin 2012 - 16:43
La traversée du temps (2007) de Mamoru Hosoda
Le titre du film relève un défi à lui seul : comment traiter d’un thème doté d’autant de variations que celui du voyage dans le temps ? A ce sujet, tout semble avoir déjà été fait, et pour se risquer à produire sa propre version, il est nécessaire de posséder le combo : 1) manque d’inventivité, 2) prétention, ou le plus recherché : 1) talent, 2) originalité. Dans le cas du film de Hosoda, nous écoperons malheureusement du premier combo pour un très long film d’une heure et demi qui, s’il ne révolutionne pas le thème du voyage temporel, nous apportera toutefois de très riches enseignements sur la question de la relativité du temps. En l’occurrence, il nous semblera ici très long.
Makoto est une jeune fille banale : légère, elle se préoccupe peu de ses études, aime jouer au baseball avec ses copains et nourrit une obsession presque maladive pour le flan à la vanille. Un jour, miracle ! Elle découvre qu’elle possède le don de voyager dans le temps. L’explication de l’acquisition de ce don est bidon et ne fonctionne qu’à condition que le spectateur y mette du sien et consente avec pitié à la maladresse de la trouvaille. Ceci fait, nous découvrirons avec déception que notre gentillesse ne permet même pas à Makoto de faire des merveilles. En effet, elle utilise son don pour remonter dans un passé très récent afin de répondre à des objectifs aussi excitants que ceux de pouvoir s’arranger des petites déclarations amoureuses, de réussir un contrôle ou de manger autant de fois qu’elle le désire du flan à la vanille (je vous avais dit que c’était maladif…)
Ne tarde pas à surgir la morale que l’on attendait tous, corolaire logique de la médiocrité du film : jouer avec le temps est un acte immoral dont l’auteur finira un jour ou l’autre par être puni. Le message nous tombe dessus après une heure de légèreté débile. Le ton change alors radicalement et nous révèle tout le potentiel schizophrène de bas étage du réalisateur. L’heure est aux pianos, aux larmes, aux voix graves que sous-tend un discours écologisant sans âme. L’intrigue, qui était déjà floue et dont la logique semblait difficile à extirper, prend une nouvelle tournure et lance une sous-intrigue encore plus incompréhensible. On ne sait pas où le réalisateur a voulu en venir, mais ce dont on est sûr, c’est qu’il s’emmêle méchamment les pinceaux.
Une fois cette morale proférée, on pense que le film est terminé. Eh bien non ! Il s’étend, il s’étend… Et à quoi peut-on se raccrocher en attendant que tout cela veuille bien se terminer ? Outre le scénario qui ne vaut pas un rond, on aimerait pouvoir se rattacher au dessin, mais il n’a aucun caractère ; à l’animation, mais elle est brouillonne et frise parfois le statique ; à la musique, mais elle cumule les pires horreurs de la pop japonaise.
La Traversée du temps a le seul mérite d’être drôle à condition qu’on le regarde au second degré et à condition d’avoir envie de perdre un peu de son temps. On retiendra surtout que les japonais sont des gens étranges pour qui une portion de flan ou une tranche de pastèque justifie tous les déplacements temporels du monde…
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Lun 18 Juin 2012 - 19:09
colimasson a écrit:
Outre le scénario qui ne vaut pas un rond, on aimerait pouvoir se rattacher au dessin, mais il n’a aucun caractère ; à l’animation, mais elle est brouillonne et frise parfois le statique ; à la musique, mais elle cumule les pires horreurs de la pop japonaise.
Il ne vaut peut-être pas un rond, mais il a été adapté quatre fois... Et cette adaptation est de loin la meilleure (enfin, des trois que j'ai vues). Il faut dire que c'est adapté d'un livre fameux de Tsutsui (fil ici).
L'explication de l'acquisition de son don n'a pas grande importance ; c'est un peu le McGuffin (voir, au cas où, la définition sur wikipedia) d'Hitchcock ; chez Hitchcock également, si tu y réfléchis, ça n'a plus de sens. Ce qui importe, c'est ce qui en découle.
C'est amusant de voir ce que quelqu'un peut faire d'un don aussi incroyable : dans Misfits (la série britannique de Howard Overman), à un moment quelqu'un part tenter d'assassiner Hitler. Ici, c'est plus trivial, et c'est beaucoup plus drôle. On notera au passage l'obsession des Japonais pour la nourriture, c'est un thème quasi constant.
Je ne sais pas si le réalisateur s'emmêle les pinceaux... c'est juste que ça devient difficile à suivre, le retour dans le temps est une vraie drogue (ah, la scène du karaoke, elle revient encore et encore pour en faire pendant des heures, ça m'a fait beaucoup rire, et la manière dont elle arrive dans le passé, à chaque fois avec un roulé-boulé !). Les scènes qui se répètent, encore et encore, alors qu'on sait ce qui va arriver, j'aime beaucoup, aussi. Et on se doute bien que plus ça va, plus ça dérape.
Je t'accorde que l'animation n'est pas ce qu'on fait de mieux. Les chansons, eh bien... c'est standard, disons. Est-ce que les chansons pop des productions américaines valent mieux, je n'en suis pas sûr. Mais il y a quelques Variations Goldberg, de Bach, dedans. Et rien que pour ça, beaucoup est pardonné !
Ce film de Mamoru Hosoda est largement plus réussi que le suivant, Summer of Wars, qui pour le coup avait un scénario un peu faible (des hasards vraiment énormes).
Bref, La Traversée du temps a bien mérité (entre autres prix) le Prix du Meilleur film d'Animation en 2007 de la "Japanese Academy" (les Oscars Japonais), battant très logiquement les médiocres Contes de Terremer (de Miyazaki fils). Ah, il a eu un prix spécial à Annecy, aussi. Ce n'est pas rien.
Bande-annonce en français (sachant que ça gâche pas mal, le français...)
A noter toutefois :
Citation :
Il s'agit en fait de la suite d'une populaire nouvelle homonyme de Yasutaka Tsutsui déjà adaptée plusieurs fois : l'histoire originale raconte l'aventure similaire vécue par la tante de Makoto quand elle était jeune, fait évident pour les spectateurs au Japon, mais qui a pu laisser perplexes ceux d'autres pays.
(wikipedia) (franchement, ça n'est pas gênant, on ne perd pas grand chose).
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Lun 18 Juin 2012 - 21:51
Eh bien eXPie, tu es un fin connaisseur de ce film !
En effet, le fait que rien de très rationnel (ou même de crédible) ne nous explique l'acquisition du don n'est pas une tare en soi. Mais ce détail, cumulé à de nombreuses autres incohérences ou manque de logique de Makoto forment un tout qui finit par agacer sérieusement.
Je te l'accorde : c'est amusant de voir ce que quelqu'un va faire lorsqu'il sait qu'il possède le don de retourner dans le passé. Ca l'est un peu moins lorsque les idées se limitent à deux ou trois expériences marrantes à renouveler, comme ce fameux karaoké dont tu parles, ou le flan à la vanille, ou les déclarations amoureuses... Le problème, c'est que Makoto ne sait pas trop quoi faire de son don et ça se voit clairement. Avec elle, on a une illustration brillante et améliorée de l'éternel retour.
Les chansons pop des productions américaines ne valent certainement pas mieux. Les chanteuses qui meuglent pendant des heures pour accompagner la visualisation d'une scène déjà super-vitaminée et édulcorée me donnent envie de vomir.
J'étais contente d'avoir pris un coca avec moi pendant le film. Grâce à lui, j'ai pu détourner mon attention plusieurs fois et je pense qu'il m'a permis de m'ennuyer un peu moins.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 27 Juin 2012 - 22:27
The Lookout
Un jeune beau gosse (oui j'ai un léger penchant pour le charme de Joseph Gordon-Levitt assumé) a un terrible accident de voiture. Il en ressort marqué : des amis à lui sont morts dans l'accident, et il a des lésions cérébrales qui l'affectent physiquement et neurologiquement. Il oublie constamment des tas de choses : comme ses clefs dans sa voiture, où est rangé l'ouvre-boite, qu'il doit déjeuner, comment levé le bras pour porter le verre à sa bouche...
Pour parer à ça, il vit, au jour le jour, et note dans son petit calepin tout ce qu'il ne doit absolument pas oublié. Sa vie est entourée de pense-bête. Il a un ami et colocataire : un aveugle (joué par Jeff Daniels) un peu rock'n roll et protecteur. Il rencontre un gars de son lycée, qui semble vouloir le sortir de sa torpeur, mais qui, dès le départ, a l'air un peu "louche" (le très charismatique Matthew Goode). Très vite on comprend que ce qui intéresse ce nouvel ami c'est que Chris Pratt a un emploi de gardien de nuit dans une banque...
C'est un film qui remplie des sortes de closes de contrat de "bon film" : difficile de lui faire des reproches, mais rien qui ne transporte non plus.
Une bonne histoire. De bons acteurs avec de bons personnages. Des décors avec ce petit côté authentiques.
Rien qui chamboule. Une petite morale contre laquelle personne ne peut s'offusquer. Pas de mièvrerie mais pas de prise de risque non plus.
Un film qui se regarde avec plaisir, simplicité et qui s'oublie certainement quelques heures après l'avoir regardé mais qu'on accepterait de revoir dans dix ans parce qu'on en garderait une bonne impression globale.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 27 Juin 2012 - 22:30
Queenie a écrit:
Un jeune beau gosse (oui j'ai un léger penchant pour le charme de Joseph Gordon-Levitt assumé)
C'est le syndrome post-Mysterious Skin
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Mer 27 Juin 2012 - 22:38
Marko a écrit:
Queenie a écrit:
Un jeune beau gosse (oui j'ai un léger penchant pour le charme de Joseph Gordon-Levitt assumé)
C'est le syndrome post-Mysterious Skin
C'est vrai !
Mais ça aide le fait qu'il soit un acteur doué, même si les films dans lesquels ils jouent sont parfois moyen ou ne lui donnent pas des rôles qui le mettent énormément en avant, il est toujours nickel (dans ce que j'ai vu en tout cas) : inception, (500) jours ensemble, et même le petit rôle qu'il a eu dans un épisode de That 70's show que je me re-regarde depuis quelques semaines.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Ven 29 Juin 2012 - 16:58
Elles de Malgorzeta Szumowska
Citation :
Anne, journaliste dans un grand magazine féminin enquête sur la prostitution estudiantine. Alicja et Charlotte, étudiantes à Paris, se confient à elle sans tabou ni pudeur. Ces confessions vont trouver chez Anne un écho inattendu. Et c’est toute sa vie qui va en être bouleversée.
Elles propose une vision "originale", à la fois réaliste et fantasmée, voire romantique, de la prostitution occasionnelle chez les étudiantes, à travers le regard d'une femme mûre, sexuellement frustrée. La mise en scène de Malgorzeta Szumowska ne manque pas de classe, avec une certaine influence kieslowskienne, même si l'abondance de scènes chaudes et explicites ne sert pas vraiment la cause d'un film qui affiche clairement ses positions féministes et qui s'attache, sans oublier de semer le trouble, aux arcanes du plaisir et du désir de son sexe. Juliette Binoche ne manque pas de culot dans une poignée de scènes scabreuses, mais c'est bel et bien la petite Anaïs Demoustier qui emporte l'adhésion, toujours naturelle, dans un rôle, euh, glissant. Focalisé jusqu'à l'extrême dans l'exploration de deux sexualités opposées, le film oublie au passage de traiter le sujet initial, en l'édulcorant et en livrant un message diamétralement contraire au discours dominant, en matière de prostitution. Un film inabouti et sujet à controverses, mais bien loin d'être raté.
Pour un public averti aussi, mais averti différemment.
Rappelez-vous, ce film avait fait la polémique car financé par des fonds publics (suédois).
Citation :
Dirty Diaries est une collection de courts métrages pornographiques destinés à offrir un point de vue provocant sur la sexualité féminine. Produits en Suède en 2009 par Mia Engberg, le film a suscité une controverse avant et après sa sortie, à cause de son contenu provocant, et du fait qu'il ait été financé par des fonds publics. (source : wiki)
Comme souvent, les projets sont très inégaux... ce qui laisse un regard un peu perplexe suite à la vision de l'ensemble. L'unité réside dans le le mode de tournage : tout est pris à l'aide de téléphones portables... Art ou porno ? Masturbation tout court ou intellectuelle ?
Bon, je retiendrais "Flasher Girl On Tour" l'histoire d'une exhibitionniste à Paris, sans doute le plus politique quant à la place de la femme de la société, et surtout le plus drôle et décalé.
(je vous jure, j'aurais pu mettre pire !)
"Skins" s'en sort bien aussi : une scène de sesque entre deux personne intégralement recouverte d'un collant opaque beige (ouais, une seconde peau quoi), ainsi que "On Your Back Woman" qui n'ira pas plus loin que des scènes de lutte de femmes sur leur lit (et pour le coup, celui là ne peut être qualifié de porno si on prend la définition de base...), mais finalement troublant.
Les autres sont moins bons, voir un peu pénibles... pour le côté provoquant, c'est un peu ironique quand on voit ce qu'on trouve à présent sur le net, au niveau des vidéos amateurs un formatage bien moins présent qu'il y a quelques années.
Je finirais avec une excellente citation :
Citation :
Y'a pas que la fesse dans la vie. Y'a le sexe aussi. - Francky Vincent
odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
Francky Vincent, grand poète devant l'éternel. Il m'intrigue ton film.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Séance rattrapage DVD Sam 21 Juil 2012 - 11:59
Pulsar (Alex Stockman, 2010, Belgique) Un cauchemar moderne. Quand quelqu'un prend le contrôle de votre vie et de vos relations en volant les données de votre ordinateur et de votre portable. Hacker vaillant, rien d'impossible. Ce thriller paranoïaque belge rate sa cible faute d'un scénario qui ressemble à autre chose qu'une succession de scènes d'un intérêt inégal. Mathias Schoenaerts, dans un rôle "normal" livre un prestation tout juste correcte.
Note : 4,5/10
Labrador (Frederikke Aspöck, 2011, Danemark) Un couple débarque sur l'île isolée où vit le père de la jeune femme. Les deux hommes ne tardent pas à se renifler puis à s'affronter sous l'oeil d'un labrador femelle. Un film danois froid comme l'eau de la Baltique qui se déroule sur à peine plusieurs heures. Court (70 minutes), intense et brutal. Avec de superbes images hivernales.
Note : 6/10
Le chasseur (Okhotnik, Bakur Bakuradze, 2011, Russie) Le quotidien d'un fermier russe. Les cochons à nourrir, le grain à acheter, la paille à ramasser. Pas d'événements particuliers à signaler. Mise en scène propre et sage. La rencontre et le début d'une histoire d'amour avec une employée entretient un semblant d'intérêt. Pas longtemps. L'ennui est dans le pré.