Le Zappa du jour

Moins choupinou mais plus freaks: The Mothers!

Chronique discographique - Christophe Delbrouck

Citation :

FRANCESCO
De sa hotte, en traversant l'année, Frank Zappa a laissé tomber l'obscur Francesco Zappa.
Cet album est le quatrième à être commercialisé en 1984 et passe inaperçu. Sur la pochette, la chienne "Patricia" apparente l'enregistrement à "Them or Us". Pourtant aucune comparaison n'est possible.
Francesco Zappa présente l’œuvre de l'un des ancêtres de Frank, compositeur milanais du XVIIIe siècle.
Le disque contient deux "Opus", 1 & 4, reconstitués par le Barking Pumpkin Digital Gratification Consort, ou plus simplement par Zappa et ses ordinateurs, assisté de David Ocker.

Et tu nous avais caché ça?
Zappa a un chien qui ne s’appelle pas Médor mais Patricia, il aime les nuages et fait de la musique baroque. Il imite le clavecin avec son ordinateur.
Sacré farceur, sacré touche à tout, sacré ouverture d'esprit, ce Zappa! Sacré besoin de tout maitriser, aussi!

je ne crois pas l'avoir cliqué sur le fil et si je me plante tant pis : Beefheart & Zappa Orange Claw Hammer

Vieux doc intemporel... Merci Animal
Celui là aussi!

c'était une "soirée bonnes pioches" hier, à ce tarif là tu peux en remettre une couche sur tous les fils. entre autres trucs terribles avec ce dernier ajout je dirai la ressemblance avec un instru de hip hop.

 

1966, les jalons sont posés: Help I'm A Rock!

ça serait un peu de la phase jazz du prog* qu'on raccrocherait à la phase électro du prog* en allant trainer du côté de ces rythmiques ?

ça habite une case au pays des ressemblances musicales, il me manque une perception plus profonde mais je suis très content.

* : ou des choses qui ressemblent.

France Culture
Du lundi 12 au vendredi 16 août, de 16h à 17h
L'Effet Zappa : pour une contre-histoire de la culture américaine, et
autres ... (1) : Zappa et la musique du XXème siècle.

1/ "L'Artisan furieux" : Zappa et la musique du XXe siècle.
2/ Freak parade : Zappa en scène.
3/ "Go to hell" : Zappa, acteur politique
4/ "Mothers of jubilation" : Zappa et les "mauvais genres" (cinéma Z,
pornographie), musique attractives, etc...
5/ La traversée du manche : Zappa, un guitar - héros

toute l' info par ici

Je vois que tu ne perds pas le Nord, igor!

Il va réussir à me faire écouter des émissions sur Zappa? Non, j'y crois pas.... Trop fort, Igor!!!!!

Ha ha, sacré Igor! Niveau constance il te bat presque, Topocl  

(J'emporte tes dvd de Zappa avec moi en Savoie où j'aurai plus de temps le soir. C'est pas beau ça? )

Donc rendez-vous parfumé autour de France cuture, lundi 12 à16 h!

aaaargl. j'essaierai de suivre en décalé.

Comment, vous n'étiez pas tous devant votre poste de radio cette après-midi à 16 heures ? Heureusement que je suis là pour faire un petit compte rendu, histoire d'illustrer un adage qui a bercé ma jeunesse, issu de Chateaubriand me semble-t'il, disant que tout sujet auquel on s'intéresse plus de 20 minutes devient forcément intéressant   . Histoire de démontrer aussi d'autres choses qui sont importantes pour moi que je vous laisse deviner.

Tout ce qu'on peut dire, après avoir écouté cette émission, c'est qu'igor n'a qu'à bien se tenir, F. Angelier est (presque) aussi doué que lui pour parler de ce musicien "ennemi des empalés vivants du conformisme moral" , raconter ce "graphiste sonore", sortir des extraits musicaux de son chapeau, faire des parallèles. Et comme il dit, "S'en fout la mort Zappa, Zappa est toujours là!"

Aujourd'hui, c'était "L'artisan furieux, Zappa et la musique du XXème siècle".  
     
On retrouve ici la passion fondatrice de Zappa pour Varèse (morceaux à l'appui), l'histoire de son premier disque, qu'igor nous a racontée ("la plus mauvaise musique du monde." Sans blague ? Ca c’est un truc pour moi !) puis Stravinski, dont Le sacre du printemps fut son deuxième 33 tours. Et hop, on a pu comparer celui du maitre et sa réécriture par l'élève, "plus royaliste que le roi, plus stravinskien que Stravinski".

On a croisé aussi Webern, Bartok, une curieuse version reggae (?) du Boléro de Ravel, qui n'eut pas l'heur de plaire à ses héritiers,  Charles Ives, et on a fini avec Boulez (sur lequel F Angelier ne nous a pas donné les délicieux détails transmis précédemment par igor) et l'Orchestre Moderne, qui tous deux jouèrent, tardivement,  la musique "sérieuse" de Zappa , qui, s'il elle était peut-être la préférée de son auteur, a moins déchainé les foules que l'autre...

A demain, si vous le voulez-bien!