Lecture en commun Jules Verne

Après deux chapitres bof bof j'ai bien peur d'être maintenant assez pris au jeu des Indes noires. Sans trouver ça exceptionnel il faut reconnaitre que ça a quelques atouts !

mimi54 a écrit:

Si j'apprécie la lecture des Indes Noires, en revanche je ne retrouve pas l'engouement des mes lectures de jeunesse que j'ai pu faire dans le temps. Peut-être est-ce normal ?

J'ai ressenti la même chose. Notre regard est plus critique que lorsque nous étions enfants, c'est normal même si les romans de Verne restent plaisants.

J'a deux titres que je n'ai pas lus....si j'ai un moment, je remettrai le couvert pour l'un ou l'autre

je vais recopier mon avis sur ce fil avant d'oublier :



Les Indes noires

Lu dans l'horrible Livre de poche imitation luxe qui conserve cependant des reproductions des gravures et une petite biographie pas désagréable. Pour le voyage en image avec de plus belles reproductions on peut aller jeter un oeil ici.

Au tout début j'ai eu très peur de mortellement m'ennuyer : deux chapitres qui multiplient récapitulatifs de la mise en place de l'intrigue et qualités classiques du chef, patriarche, homme parfait, l'ingénieur James Starr. Cadeau bonus un monde industriel et industrieux à l'ordre et au bonheur assez parfait. Soupirs....

James Starr n'en part pas moins suite à une lettre mystérieuse sur les lieux de son succès l'ancienne mine d'Aberfoyle. Son ancien overman, sa femme, et son fils vont lui faire découvrir une merveille ! Et beaucoup de mystères, quelques dangers, une promenade bucolique dans une Écosse mythique, une jolie jeune fille, (un rayon vert), de l'action, un résultat heureux.

L'action est plan-plan, les dialogues pourraient être qualifiés de "à pleurer", quelques explications pas moins mais surtout au début... Alors que reste-t-il ?

Et surtout comment en fin de compte l'indulgence et la sympathie l'emporte. Convenu, attendu, consensuel, trop "bon ton bon garçon", mais est-il vraiment si raisonnable ? C'est immense monde souterrain, le retrait vers l'imaginaire, l'inépuisable gentillesse et cette envie que l'on sent de faire partager l'aventure et plus encore l'émerveillement.

Je ne me souviens pas réellement de mes rares et lointaines lectures de Jules Verne, au point de ne pas savoir si j'avais aimé ou non De la Terre à la Lune, je me suis senti loin d'une révélation extraordinaire (c'est occasionnellement à la limite du consternant comme écriture) mais je me suis mis à apprécier ces tournures différentes et l'élan communicatif du bonhomme, la vision fugitive d'un farfelu grandiose aux horizons imaginaires très lointains.

Et merci pour cette Lecture Commune sans laquelle je ne me serai probablement pas risqué à ce jeu...

j'avance à petits pas dans ma lecture (puisque la LC dure jusqu'en janvier, j'ai du temps ), l'écriture est agréable.. mais l'histoire ne prend pas tout à fait toute mon attention.. je ne sais pas si c'est que je n'ai pas choisi le bon livre ou que je ne suis pas trop "voyageuse" en ce moment.. mais je vais poursuivre, bien envie de guetter ce phénomène Jules Verne et même peut être choisir un autre livre par la suite

Ouch, tu penses qu'il faut être dans une disposition "voyageuse" pour lire Jules Verne ? Je risque moi aussi d'avoir du mal, dans ce cas...

colimasson a écrit:

Ouch, tu penses qu'il faut être dans une disposition "voyageuse" pour lire Jules Verne ? Je risque moi aussi d'avoir du mal, dans ce cas...

non, pas tout à fait.. peut être je ne suis pour l'instant pas tout à fait sensible à son univers..
mais comme je l'ai dit, un livre parmi tant, je ne vais pas baser mon opinion là-dessus... au moins une autre lecture va décider (et en plus je n'ai même pas encore terminé celle-ci )

Alors lisez Le château des Carpathes, comme je l'ai conseillé plus haut. Le côté roman gothique prend le pas sur l'exotisme!

Pour ma part je suis toujours plongée dans L'Ile Mystérieuse (plus de 800p tout de même) et je ne suis pas déçue. Bien sûr quand j'étais enfant, je ne me rendais pas compte des invraisemblances: en quelques semaines à peine, utilisant les ressources de l'île, nos naufragés, plus proches de McGyver que de Robinson Crusoe, arrivent à fabriquer de l'acier et de la nitroglycérine! Mais adulte, je note l'enthousiasme assez enfantin avec lequel Jules Verne mène son récit et décrit la faune, flore et topographie de l'île et les exploits de ses héros...

Mon commentaire sur les Indes noires

Harelde a écrit:

Mon commentaire sur les Indes noires

Merci pour ton com' et ta participation! C'est marrant que vous ayez été plusieurs à choisir Les Indes Noires (toi, Mimi, Animal...). Une raison particulière ?

je ne sais pas trop, je n'avais pas beaucoup de titres devant les yeux, envie d'en lire un que je ne risquais pas d'avoir déjà lu ou connu indirectement... le fait qu'il ne soit pas très épais, le titre plein de mystère qui cache un contenu pas si exotique était assez intriguant ?

Comme Animal, je cherchais un livre peu épais car je comptais le lire en même temps que le bouquin que j'avais déjà en cours. Et les Indes noires et un livre qu'on m'a offert quand j'étais gosse et que je n'ai jamais lu. Un titre qui me trottait donc dans la tête depuis... pas loin de 30 piges !

Je viens de commencer Le Château des Carpathes.

je pense commencer Mathias Sandorf pendant la période des fêtes. Je me souviens surtout du début du roman qui se déroule à Trieste et de mes recherches enfantines pour découvrir où se trouvait cette ville. Dans mon souvenir le livre est assez proche des thèmes (vengeance, tourment, femme) du Comte de Monte-Cristo de Dumas : LE livre mythique de mon enfance (que je compte d'ailleurs relire en 2013...).

Le comte de Monte-Cristo a aussi été le livre mythique de mon enfance.

Arabella a écrit:

Le comte de Monte-Cristo a aussi été le livre mythique de mon enfance.

l'as-tu relu depuis Arabella ?

et pour revenir à Verne et surtout à Trieste, cette ville que je découvrais enfant était surtout la révélation que l'Italie, notre voisine, avait un lien direct avec ce 'fameux bloc de l'Est', qui avant 1989, ressemblait dans mon imaginaire à un territoire mythique, éloigné, insondable. Et soudain, grâce à Verne, je découvrais que la Yougoslavie était à nos portes... ça a été un choc et peut-être aussi le début de mes longs voyages immobiles à travers les cartes des atlas...