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| Le retour du cinéma de traversay | |
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+10Igor kenavo Heyoka silou animal Bédoulène Esperluette colimasson mimi54 traversay 14 participants | |
Auteur | Message |
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mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Ven 25 Jan 2013 - 22:21 | |
| L'incompris, que j'ai vu en DVD il n'y a ps longtemps, et que j'ai beaucoup aimé | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Sam 2 Fév 2013 - 17:46 | |
| Les Roquevillard (Jean Dréville, 1943) Scandale à Chambéry. Le fils de la famille Roquevillard, dont la probité bourgeoise est incontestable, s'est enfui avec une femme mariée tout en volant 200 000 francs à l'époux de la susdite. L'honneur, le devoir, la terre, la famille : autant de valeurs défendues avec grandiloquence dans ce film qu'il est difficile de qualifier autrement que de pétainiste. Un bon témoignage sur ce cinéma "officiel" de l'Occupation, d'autant qu'il est plutôt bien fait. Avec une plaidoirie finale de Charles Vanel, tout en effets de manche, et impressionnante. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Sam 2 Fév 2013 - 22:14 | |
| Danger planète inconnue (Doppelgänger/Journey to the far Side of the Sun, Robert Parrish, 1969) Un film de SF très particulier, nihiliste, dont le message semble être : les voyages dans l'espace ne servent à rien. C'est fauché, avec une esthétique sixties jusqu'aux extrémités des mini-jupes et c'est joué, entre autres, par le camarade Roy Thinnes (Les Envahisseurs). Un truc curieux, pas désagréable à regarder, en dépit d'un scénario imperturbablement abscons. Il y a de jolies explosions, cela dit. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 4 Fév 2013 - 23:07 | |
| Ce soir et toujours (Tonight and every Night, Victor Saville) Pendant le Blitz, les spectacles londoniens continuaient. Et les histoires d'amour aussi. Ceci est une petite comédie musicale sans prétention, une bluette sentimentale sans artifices. Enlevez, c'est pesé. La vraie bombe, en l'occurrence, c'est Miss Hayworth, notre Rita danse et chante comme si la fin du monde était proche. Ce qui n'était pas loin d'être le cas avec les raids aériens allemands. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 12 Fév 2013 - 23:26 | |
| Le secret (Robert Enrico, 1974) Tourné un an avant Le vieux fusil, cette série noire a été co-adaptée par Robert Enrico et Pascal Jardin. Et la musique est de Morricone. Un assez bon thriller paranoïaque avec un type en fuite et un couple qui vit dans une maison isolée en montagne. Avant une grande cavale qui s'achève dans les Landes. Enrico a une mise en scène trop carrée pour un film qui aurait pu entretenir un vrai mystère sur ce fameux secret, d'Etat. Rencontre au sommet entre Trintignant et Noiret arbitrée par une Marlène Jobert frémissante. Malgré les réserves, cela mérite un coup d'oeil. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Ven 22 Fév 2013 - 19:18 | |
| Look who's laughing (1941, Allan Dwan) Si l'on tient compte des ses bandes du muet, Allan Dwan a dû tourner autour de 1800 films. Look who's laughing n'avait d'autre but que de divertir le public américain et son scénario loufoque et ses gags à deux cents remplissent la mission. Tiré d'une série radiophonique, le film fait preuve de pétulance et de dynamisme, l'atout charme de Lucille Ball, en plus. A voir quand on a le moral dans les chaussettes. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 25 Fév 2013 - 20:49 | |
| Les caves du Majestic (Richard Pottier, 1944) L'un des derniers films tournés en France pour la Continental allemande, sous l'Occupation. Une adaptation de Simenon académique mais somme toute plaisante. Le problème vient d'Albert Préjean, Maigret improbable, sec, anguleux, brutal. Physiquement, contrairement à ses autres incarnations (Baur, Gabin), il n'est pas le personnage. Psychologiquement, ce n'est pas vraiment ça non plus même si on retrouve, in fine, son humanité bourrue. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 3 Mar 2013 - 22:30 | |
| La ferme du pendu (Jean Dréville, 1945) Occupation, Libération : passent les époques et Jean Dréville maintient le cap, avec son cinéma solide d'artisan. La ferme du pendu est un drame rural, bien loin d'un chef d'oeuvre comme Goupi mains rouges de Jacques Becker mais tout à fait honorable. Outre un Charles Vanel royal en obsédé de la "terre", on y retrouve avec plaisir l'excellent Alfred Adam et Claudine Dupuis qui n'allait pas tarder à conquérir une véritable notoriété (elle est bien oubliée aujourd'hui). Last but not least, si l'on excepte une figuration quelques années plus tôt, il s'agit ici du premier rôle de Bourvil qui chante notamment Les crayons. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 25 Mar 2013 - 10:43 | |
| La dixième victime (La decima vittima, Elio Petri, 1965) Début du XXIe siècle. Un jeu télévisé divise des candidats en deux groupes : victimes et chasseurs. Le chasseur doit retrouver sa victime en évitant de se faire assassiner. Ce film d'anticipation est une anomalie dans l'oeuvre engagée et politique de Petri. Il est assez étonnant de voir à quel point le scénario prévoit les débordements de la télé-réalité les poussant au paroxysme. En revanche, sur le plan formel, l'aspect kitchissime de l'imagerie du futur semble aujourd'hui bien grotesque. Ce n'est pas le meilleur rôle d'un Mastroianni qui ne sent visiblement pas à l'aise dans un rôle sans consistance. | |
| | | silou Agilité postale
Messages : 601 Inscription le : 24/05/2012 Localisation : centre
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 25 Mar 2013 - 20:45 | |
| Je viens de voir avec un très grand plaisir, à quelques semaines d'intervalle les deux premiers films d'Elio Petri L'assassin et Les jours comptés passés par miracle au cinéma voisin. Tous les deux avec Salvo Randone, vraiment un grand acteur, et avec Mastroianni dans le premier, un rôle qui lui va ici je trouve comme un gant. Je crois que je préfère ces 2 films à Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon ou La classe ouvrière va au paradis pourtant plus connus. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 25 Mar 2013 - 21:02 | |
| - silou a écrit:
- Je viens de voir avec un très grand plaisir, à quelques semaines d'intervalle les deux premiers films d'Elio Petri L'assassin et Les jours comptés passés par miracle au cinéma voisin.
Tous les deux avec Salvo Randone, vraiment un grand acteur, et avec Mastroianni dans le premier, un rôle qui lui va ici je trouve comme un gant. Je crois que je préfère ces 2 films à Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon ou La classe ouvrière va au paradis pourtant plus connus. Je ne suis pas loin d'être d'accord | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 25 Mar 2013 - 21:27 | |
| Le corbeau (The Raven, Roger Corman, 1963) L'une des huit adaptations de Poe signées par le stakhanoviste de la série Z. Corman opte pour le burlesque, avec une jubilation qu'on a du mal à ressentir dans son fauteuil. Divertissant, impossible de dire le contraire, mais passablement kitsch. Il est amusant de voir Karloff, Lorre et Price se livrer à un concours de mimiques. Jack Nicholson, tout jeunot, est bien timide quant à lui. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 26 Mar 2013 - 20:33 | |
| Amok (Fedor Ozep, 1934) (Très mal) inspiré de la nouvelle de Stefan Zweig. En Malaisie, un médecin est consulté par une femme de la haute société qui désire se débarrasser d'un enfant adultérin avant le retour de son mari. Le mélodrame exotique des années 30 est au rendez-vous, jusqu'à l'outrance de jeu des interprètes rehaussée par une mise en scène prétentieuse. L'impression de voir un film muet agrémenté de dialogues consternants. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 15 Avr 2013 - 21:34 | |
| Mam'zelle Nitouche (Yves Allégret, 1954) Deux Fernandel pour le prix d'un. Organiste dans un couvent de jeunes filles, le jour ; compositeur d'opérette, la nuit. C'est une joyeuse gaudriole que ce film signé Allégret, qui cette fois porte bien son nom, sans conséquences ni prétention. Plaisir de découvrir des comédiens encore peu connus : Biraud, Ceccaldi, de Funès. Et puis la grâce et le charme incarnées par Pier Angeli, la future "fiancée" de James Dean. Mais oui, ça se regarde, en fin de compte. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Ven 3 Mai 2013 - 21:56 | |
| L'âme du ghetto (Symphony of six Million, Gregory La Cava, 1932) Il n'est absolument pas question de trouver La Cava vain (hips). Dans sa pléthorique production, on trouve pas mal de pépites, suffisamment en tous cas pour considérer que ce cinéaste ne mérite pas l'oubli dans lequel il est tombé. Maintenant, il est difficile de donner son aval à L'âme du ghetto, un redoutable mélodrame médical sur le thème : regardez ce chirurgien célèbre, né dans la rue, et qui est devenu une star ayant renié ses valeurs. A ce titre, quand notre homme doit opérer son vieux père atteint d'une tumeur, c'est à peine supportable. Vraiment dommage que l'humour juif du début se dissolve aussi vite dans les odeurs de térébenthine. | |
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