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| Le retour du cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 29 Oct 2013 - 7:26 | |
| même si je ne connais presque jamais un des films que tu nous présente, je dois à tout les coups repenser au sublime roman La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis de Francis Dannemark, tu ferais un très bon membre dans ce groupe | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 29 Oct 2013 - 19:02 | |
| La Tour de Nesle (Abel Gance, 1955) Ah, la Tour de Nesle, objet de tous les fantasmes ! Bacchanales et meurtres orchestrés de main de maîtresse femme par rien moins que la reine de France, la sulfureuse Marguerite de Bourgogne. Alexandre Dumas en a fait un mélodrame, Abel Gance (avec les loups) le transforme en tragédie grotesque excessive laquelle, nonobstant la couleur, pourrait être un film muet expressionniste. Ca caracole, ça trépide et ça dézingue à tous les étages sous l'oeil du gargantuesque Pierre Brasseur qui trouve là un rôle à sa truculente démesure. Notons dans le petit rôle de Louis X le Hutin, le fort jeune et fluet Michel Bouquet. Merci kena. Si tu ne connais point le film, tu as sans doute lu l'oeuvre de Dumas. N'as tu pas ? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 4 Nov 2013 - 19:16 | |
| L'escalier (Staircase, Stanley Donen, 1969) Un couple de coiffeurs homosexuels vieillissants cohabitent avec la mère de l'un d'entre eux. Tourné longtemps avant La cage aux folles, dont il est une parfaite antithèse, il serait plutôt proche de Qui a peur de Virginia Woolf, le film reçut un accueil glacial de la part de la critique de du public. Manifestement, la société n'était pas prête à cette évocation réaliste et surtout très cruelle de la vie d'un couple "comme les autres." Il est vrai qu'il s'agit d'une adaptation théâtrale et que les dialogues étouffent peu à peu le film sous sa logorrhée. La surprise est grande de voir deux monstres sacrés tels que Rex Harrison et Richard Burton dans de tels rôles. Le premier est souvent dans le cabotinage, hélas, mais le second est assez extraordinaire. Qu'est-ce que Liz Taylor a bien pu en penser à l'époque ? Un film rare, en tous cas, trop boursouflé, mais sacrément précurseur. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 5 Nov 2013 - 21:55 | |
| Le destin est au tournant (Drive a crooked Road, Richard Quine, 1954) Eddie est de petite taille, solitaire, timide et complexé par une énorme cicatrice. Quand une superbe dame lui fait du gringue, il aurait dû se dire qu'il y avait anguille sous roche. Essentiellement connu pour ses comédies, musicales ou non, Richard Quine a aussi commis une poignée de films dramatiques. Ici, c'est un film noir bien qu'éclairé par la lumière du soleil de Malibu. Le scénario est en contreplaqué et le budget riquiqui. N'empêche, le personnage de Mickey Rooney, manipulé jusqu'à l'os par Dianne West, suffit à en faire un ouvrage acceptable et regardable. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mer 6 Nov 2013 - 5:47 | |
| je n'y crois presque pas, tu parles d'un film que je connais... et même que je l'ai vu plus d'une fois - traversay a écrit:
- L'escalier (Staircase, Stanley Donen, 1969)
La surprise est grande de voir deux monstres sacrés tels que Rex Harrison et Richard Burton dans de tels rôles. Le premier est souvent dans le cabotinage, hélas, mais le second est assez extraordinaire. Qu'est-ce que Liz Taylor a bien pu en penser à l'époque ? Un film rare, en tous cas, trop boursouflé, mais sacrément précurseur. en effet, je pense que c'est surtout l'effet que ces deux-là font sur le spectateur, que le film garde un certain intérêt... parfois je regrette ma collection VHS, j'en avais une copie de ce film, je l'aurais bien regardé maintenant... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Jeu 7 Nov 2013 - 23:03 | |
| Le sujet de l'empereur (Der Untertan, Wolfgang Staudte, 1951) La résistible ascension d'un "patriote", petit garçon brimé puis industriel sans foi ni loi, tout entier dévoué à l'autorité et à Guillaume II, au début du XXe siècle. Cette adaptation d'un roman de Heinrich Mann est une satire sociale tournée en RDA dont la teneur propagandiste ne nuit pas à la qualité bien que le film soit extrêmement daté et n'ait plus le don de faire rire. Staudte était un excellent cinéaste dont les oeuvres majeures restent Rotation et Les assassins sont parmi nous. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Ven 15 Nov 2013 - 19:26 | |
| La voie sans disque (Léon Poirier, 1933) En 1917, des rebelles éthiopiens sont alliés aux ennemis de la France. Un chemin de fer à voie unique relie Djibouti à Addis Abeba. Dainah, la belle espionne allemande, est tombée amoureuse de l'inspecteur français des chemins de fer. De l'exotisme, de l'aventure, des sentiments ! Chantre de l'Afrique et du colonialisme bonasse, Léon Poirier a toujours tourné dans les vrais lieux de l'action, pas en studios. D'où un cachet d'authenticité dans un film qui est un épouvantable mélodrame qui fait largement son âge. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 17 Nov 2013 - 23:10 | |
| Terreur aveugle (See no Evil/Blind Terror, Richard Fleischer, 1971) Une jeune femme aveugle est traquée par un psychopathe qui a massacré sa famille. Tourné en Angleterre pour une bouchée de pain, ce slasher avant la lettre est remarquablement mis en scène par Fleischer avec une caméra subjective pour suivre le tueur. Mia Farrow est comme toujours immense dès qu'il s'agit de jouer la terreur. D'autant plus quand elle est aveugle. Une série B qui vaut bien des A. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Ven 22 Nov 2013 - 20:22 | |
| Soeurs d'armes (Léon Poirier, 1937) Le film retrace la vie de Louise de Bettignies et de Léonie Vanhoutte qui, durant la guerre de 14-18, organisèrent dans le nord de la France et en Belgique un service de renseignements au profit des services secrets britanniques. La première, condamnée à mort, fut finalement graciée et mourut en captivité peu de temps avant l'Armistice. Un bon film aux vertus pédagogiques interprété par Josette Day et surtout Jeanne Sully, grande dame du théâtre dont ce fut pratiquement la seule apparition cinématographique. Un manque de rythme certain et un esprit cocardier appuyé ne nuisent pas trop à ses qualités. La période de tournage a aussi son importance, au moment où l'Allemagne nazie réarmait la Rhénanie, un petit couplet patriotique ne faisait pas de mal. Surnommée la Jeanne d'Arc du Nord, Louise de Bettignies a sa statue à Lille. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Sam 23 Nov 2013 - 19:08 | |
| Les naufragés de l'espace (Marooned, John Sturges, 1969) Au bout de 5 mois autour de la lune, 3 astronautes dont la mission devait durer 7 mois présentent des signes de fatigue. La NASA, en contact vidéo et radio avec eux, les rappelle à terre mais une panne d'allumage des moteurs de leur fusée les immobilise. Ils sont bientôt en danger de mort, faute de réserve suffisante d'oxygène. Cet ancêtre de Gravity ne démérite pas malgré son aspect statique et bavard. John Sturges est dans la dernière partie de sa carrière mais il a visiblement encore quelques réserves d'oxygène. Il est amusant que le film soit sorti en la glorieuse année 69. Et aussi que ce soient les russes qui jouent les sauveurs de l'Amérique. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 24 Nov 2013 - 9:02 | |
| je l'ai vu ce dernier film et oui le sauvetage par les Russes ça peut surprendre mais du coup cela compense de bien de films où les Américains n'ont besoin de personne ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 24 Nov 2013 - 15:34 | |
| - Bédoulène a écrit:
- je l'ai vu ce dernier film et oui le sauvetage par les Russes ça peut surprendre mais du coup cela compense de bien de films où les Américains n'ont besoin de personne !
En général, ce sont eux qui sauvent le monde | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Ven 29 Nov 2013 - 22:09 | |
| Trois de Saint-Cyr (Jean-Paul Paulin, 1938) Un petit coup d'élan patriotique, c'est l'époque qui veut ça. La première partie, quasi documentaire, bizutages compris, est fort édifiante sur les us et coutumes de l'école d'officiers. La deuxième, sur le terrain, en Syrie, est assez pauvre sur le plan dramatique et bâclée en action. Une curiosité qui se laisse voir sans avoir besoin d'être sorti de Saint-Cyr. Oui, d'accord, c'est facile. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Sam 30 Nov 2013 - 22:06 | |
| Le quatrième homme (Kansas City Confidential, Phil Karlson, 1952) Kansas passe bien, on peut élever cette série B au rang de film noir. Tout débute par un hold-up parfait avec un pauvre pigeon qui se voit accusé du coup. Mais le cave se rebiffe et l'affaire se complique grave. Le scénario est excellent et se révèle à peu près imprévisible. John Huston aurait fait son beurre d'une histoire pareille. Le kid Karlson ne démérite point et on lui accordera les félicitations du jury. Dans la distribution, digne d'éloges, un salut particulier à Lee van Cleef, à l'effrayant regard torve. | |
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