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| Le retour du cinéma de traversay | |
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+10Igor kenavo Heyoka silou animal Bédoulène Esperluette colimasson mimi54 traversay 14 participants | |
Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 6 Mai 2013 - 23:40 | |
| Le secret du grand canyon (Edge of Eternity, Don Siegel, 1959) Sans doute le pire thriller que Siegel ait pu tourner. Cette oeuvrette au scénario rachitique, à l'interprétation molle du genou (Cornel Wilde, bof), à la mise en scène lymphatique s'anime quelque peu avec un duel final en téléphérique au-dessus du grand canyon. Mais les effets de transparence rendent la scène tellement ridicule. Une série B, sans saveur, et puis c'est tout. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 7 Mai 2013 - 8:36 | |
| mince alors. tu peux quand même nourrir le fil Don Siegel ? | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 21 Mai 2013 - 22:04 | |
| Rien ne sert de courir (Walk, don't run, Charles Walters, 1966) Dernier tour de piste pour Cary Grant, toujours fringant pour son âge, dans l'ultime film de Charles Walters, réalisateur modeste mais parfois inspiré (Lili, Haute société, Le tendre piège). Une comédie romantique tournée à Tokyo, avec des images des J.O, où notre Cary joue les entremetteurs avisés. On a un moment l'espoir d'un film débridé et loufoque, vite douché par la banalité d'un scénario low cost. Pourtant, c'était alléchant, le riz au Cary (oups) ! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mer 22 Mai 2013 - 7:44 | |
| tiens, j'avais toujours pensé que Charade était son dernier film... mais je n'ai apparemment pas manqué grand chose - traversay a écrit:
- Pourtant, c'était alléchant, le riz au Cary (oups) !
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Sam 15 Juin 2013 - 18:29 | |
| La parfum de la dame en noir (Louis Daquin, 1949) Une adaptation de Leroux qui ne manque pas de piquant bien qu'infidèle au roman, et combien. Rocambolesque, grotesque et parfois fantastique avec un énorme clin d'oeil à Mabuse. Bien sûr, Daquin n'est pas Lang, on ne plaisante pas avec ces choses là. Un petit rôle pour un Piccoli très chevelu et un grand pour Reggiani épatant en Rouletabille. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 23 Juin 2013 - 16:07 | |
| Jericho (Henri Calef, 1945) Amiens, juin 1944, 50 otages seront exécutés si un convoi d'essence bloqué dans la gare est attaqué. Un film qui s'inscrit dans la ligne des films tournés à la Libération avec une tendance à considérer que les français se sont tous comportés dignement pendant la guerre, gens simples et courageux à l'héroïsme tranquille. A part évidemment une frange infime de vermine collaboratrice, comme ici le personnage incarné par un Pierre Brasseur d'anthologie. Alors, oui, c'est d'un manichéisme parfois gênant mais le film est bon et, replacé dans son contexte, plus nuancé qu'il n'y parait. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 23 Juin 2013 - 21:56 | |
| Le mariage de minuit (Piccolo mondo antico, Mario Soldati, 1941) Une histoire très romanesque, et parfois mélodramatique, dans la Lombardie du milieu du XIXe siècle, sous domination autrichienne. Impossible de ne pas penser au Senso de Visconti, bien que les intrigues soient très différentes. Les deux films ont pour héroïne Alida Valli, particulièrement émouvante ici en femme engagée auprès de son mari combattant pour la cause italienne et dévastée après la mort de leur petite fille. Très beaux extérieurs au bord du lac de Côme. Un ouvrage classique, bien réalisé, entre drame, chronique historique et scènes (presque) comiques. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mar 23 Juil 2013 - 22:01 | |
| Sous le soleil de Rome (Sotto il sole di Roma, Renato Castellani, 1948) Rome, de 43 à 46. Un jeune garçon et sa petite bande. Pas des voyous mais quand on vit d'expédients, il suffit que les parents disparaissent pour plonger. Ou pas. Faute de mieux, on appellera ça du cinéma néo-réaliste. Plus proche de de Sica que de Rossellini ou Visconti pour son côté sentimental. Une fille, dans l'ombre, joue le rôle de l'ange tutélaire. On est passé près du mélodrame pur. A noter la présence d'Alberto Sordi dans un rôle minuscule. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Mer 24 Juil 2013 - 20:08 | |
| Futures vedettes (Marc Allégret, 1955) Un an avant la déflagration de Et Dieu créa la femme, BB est ici raide dingue amoureuse de Jean Marais. Elle n'est pas la seule. Toutes les élèves du conservatoire de Vienne courent après ce ténor à la voix d'or et au donjuanisme effréné. Cette adaptation laborieuse de Vicki Baum (Baum, mon coeur fait Baum) est non seulement fade, elle devient grotesque quand les deux interprètes principaux poussent le contre ut. Doublés, évidemment, et pas avec la plus grande des subtilités. Pour passer le temps, dans cette belle niaiserie, on apprécie la justesse d'Yves Robert et les apparitions furtives de Guy Bedos et Mylène Demongeot. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Sam 27 Juil 2013 - 19:13 | |
| Clérambard (Yves Robert, 1969) Un châtelain ruiné se conduit comme un esclavagiste avec sa petite famille avant d'être touché par la grâce de ... Saint François d'Assise. On retrouve dans le film d'Yves Robert l'acidité et l'acuité de Marcel Aymé. Ce n'est pas un film gentillet, loin de là, et son humour décapant n'épargne personne et surtout pas les bien-pensant. Une fantaisie, certes, mais qui a part de méchanceté dignement incarné par un Noiret au sommet de sa forme tellurique. De bons seconds rôles complètent l'affiche : Carrel (Dany) et Carel (Roger), en tête. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 28 Juil 2013 - 16:11 | |
| Star Trek, le film (Star Trek : The Motion Picture, Robert Wise, 1979) Plus d'un voudrait faire figurer ce film dans le territoire du Nanarland. Il ne mérite pas cet "honneur". Quand on pense que Robert Wise a réalisé l'un des plus beaux films de SF de l'histoire : Le jour où la terre s'arrêta, cela fait mal au coeur, en sa fin de carrière, de le voir aux commandes d'un vaisseau spatial aussi spécial. Parce que, quoi qu'on en dise, le scénario patine dans la choucroute cosmique pendant plus d'une heure avant de devenir un tantinet compréhensible. Cela débouche sur un dénouement mystique qui défrise un peu, mais bon. On passe sur l'interprétation calamiteuse, les dialogues abscons comme ses pieds et les décors, d'un kitchissime fascinant. Oui, mais il y a les effets spéciaux de Douglas Trumbull et ça en jette. Ce Star Truc est en orbite autour de Nanarland, il n'a pas l'autorisation d'y entrer. | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Dim 28 Juil 2013 - 22:51 | |
| La poupée brisée (The big Street, Irving Reis, 1941) Quelque chose coince. Faire une sorte de comédie romantique autour du handicap et de la pauvreté n'est sans doute pas impossible mais il aurait fallu un talent autre que celui d'Irving Reis. Un Preston Sturges ou un Frank Capra, par exemple. Henry Fonda passe son temps à se faire humilier, son humanité fait passer l'aspect pathétique de son rôle. Plus étonnante est la prestation de Lucille Ball qu'on a peu l'habitude de voir dans des rôles dramatiques et désagréables. Si le film n'est pas un ratage complet, il le doit en grande partie à ses seconds rôles, bien écrits, touchants et superbement interprétés (Agnes Moorehead, Eugene Pallette). | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Le retour du cinéma de traversay Lun 29 Juil 2013 - 7:16 | |
| ça doit marcher du tonnerre sur grand écran Star Trek. c'est clair que ça ne sera pas pour le scénario ou pour les dialogues... quoiqu'un "en avant, parabole 5" annoncé avec sérieux ça impressionne forcément ! | |
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