derniers livres achetés / reçus en cadeau

églantine a écrit:

colimasson a écrit:

shéhérazade a écrit:

colimasson a écrit:

Je vais écrire un livre !

Je l'achèterai bradé ce qui n'est pas possible car avant de l'avoir lu, je ne saurai pas faire les bonnes occas'

Aaaah non ! je veux mes droits d'auteur !

on en rit mais un jour cette question deviendra vraiment cruciale. Quand on sait qu'aujourd'hui une petite (??) partie des intermittents du spectacle ou des créateurs (pour parler largement) sont obligés pour vivre, gagner leur croûte, de se 'diversifier' (actions culturelles, stages, ateliers et autres...), on ne peut que se poser la question du professionalisme que l'on exige de chacun et de sa rentabilité. Si un auteur (et ils sont déjà rares ceux qui vivent de leur publication) ne peut plus vivre en faisant son travail et qu'il est obligé de se diversifier : quelle sera la valeur de ses oeuvres futures (sujettes à un manque de temps, de documentation, de relecture, de gueulardise dirait peut-être Flaubert) ?

en gros la création est-elle encore considérée comme payante ? et ce, à tous les niveaux (le prestataire et le récipendiaire)... Vaste question...

Je suis d'accord pour dire que tout nouveau livre mit sur le marché doit être payé pour celui qui veut l'acheter neuf... après, libre à celui qui l'a acheté d'en faire ce qu'il veut : de le donner, de le revendre à bas prix ou de le brûler...

colimasson a écrit:

Je suis d'accord pour dire que tout nouveau livre mit sur le marché doit être payé pour celui qui veut l'acheter neuf... après, libre à celui qui l'a acheté d'en faire ce qu'il veut : de le donner, de le revendre à bas prix ou de le brûler...

Absolument coli, je suis la première à acheter en bouquinerie (beaucoup) et en être ravie. Je crois que se pose aussi ici le problème du nombre d'intermédiaires (qui fait gonfler les prix). J'avais espéré que le livre numérique offrirait une bonne mesure à tout cela. La dématérialisation devrait (au prix de nombreux licenciements) offrir un coût moindre. Ce n'est pas vraiment le cas (en dehors des classiques, que l'on peut trouver à 1 euro chez n'importe quel bouquiniste)(ce qui n'empêche en rien les licenciements, en sus). D'où ma (désagréable) conviction que quelqu'un situé entre l'écrivain et le lecteur profite abondamment de ce qu'il reste encore de la manne culturelle... au détriment d'un lectorat de plus en plus tenté par d'autres domaines d'évasion.

Acheté aujourd'hui:

La délicatesse/ DAVID FOENKINOS

Deux usagés... Le figuier enchanté de Marco Micone et Le Général a dit... Sarcasmes et boutades, de Philippe Ragueneau.

"La dépression et les états- limites" de JEAN BERGERET

ça faisait longtemps :
- Tsé tsé suivi de Mémoire de Bouche de Claude Louis-Combet

- Aria del mese de Charles-Albert Cingria (que ferais je sans mon libraire !)

Citation :

Paris est une ville où on voit tout d’un coup des choses comme ça : un papillon qui sort du cerveau d’une statue, puis s’élève d’un lourd vol vaseux, puis plane. L’or est tiède sur les façades. Mille têtes en bas. Il traverse la place. Les gens croient que c’est un bout de papier ou bien ils ne le voient pas. Et puis le vent le roule au Nord-Est grassement sur les toitures. Peut-être qu’il ne mourra pas. Il y a de l’herbe tendre, de belles meules éternelles, pas si loin de Paris.

Jean Paulhan écrivait en 1937 à Gide : «Je ne serais pas très loin de voir en Cingria un grand écrivain – enfin, l’un de ces écrivains à qui l’on laisse, une fois invités, toute liberté de parler à leur gré.» Et c’est alors carte blanche qu’il lui donne au sein de la NRF où il livrera son Air du mois pendant plus de cinq années.

Dans une introduction à cette chronique Cingria écrivait : «Pour faire ce mois et le bien faire il faudrait être extrêmement attentif à tout. Un petit fait – pas rien qu’une chose vue, une chose lue dans le journal – se révèle brusquement intensément significatif. On remarque cela, on le raconte, et puis cela on le perd. Il ne faudrait pas, car c’est ça l’air du mois…» Et derrière ces anecdotes et cette vocation à discourir «positivment sur rien», on trouve un sens profond de l’être : celui des gens, des objets, des lieux, des époques. Une attention sans faille à ce qui est, et à ce qui est là.

fata morgana

shanidar a écrit:

colimasson a écrit:

Je suis d'accord pour dire que tout nouveau livre mit sur le marché doit être payé pour celui qui veut l'acheter neuf... après, libre à celui qui l'a acheté d'en faire ce qu'il veut : de le donner, de le revendre à bas prix ou de le brûler...

Absolument coli, je suis la première à acheter en bouquinerie (beaucoup) et en être ravie. Je crois que se pose aussi ici le problème du nombre d'intermédiaires (qui fait gonfler les prix). J'avais espéré que le livre numérique offrirait une bonne mesure à tout cela. La dématérialisation devrait (au prix de nombreux licenciements) offrir un coût moindre. Ce n'est pas vraiment le cas (en dehors des classiques, que l'on peut trouver à 1 euro chez n'importe quel bouquiniste)(ce qui n'empêche en rien les licenciements, en sus). D'où ma (désagréable) conviction que quelqu'un situé entre l'écrivain et le lecteur profite abondamment de ce qu'il reste encore de la manne culturelle... au détriment d'un lectorat de plus en plus tenté par d'autres domaines d'évasion.

C'est pour cela que je trouve les ventes d'occasion intéressantes... les livres retrouvent enfin un prix correct. S'ils étaient vendus neufs à des prix similaires (sans tomber non plus dans le 50 centimes) je me demande quel comportement adopteraient les gens ?

églantine a écrit:

"La dépression et les états- limites" de JEAN BERGERET

Bonne lecture ?

Reçu dans le cadre d'un échange :

Ivanov (suivi de neuf pièces) de Tchekhov (Sur la grande route, Le chant du cygne, L'ours, Une demande en mariage, Tragédien malgré lui, Une noce, Un jubilé, Les méfaits du tabac, Tatania Répina)

Acheté le week-end dernier lors du "Salon des Dames" à Nevers
Michèle Gazier : un soupçon d'indigo
Joy Sorman : comme une bête
Mercedes Deambrosis : Un après-midi avec Rock Hudson
Alice Zeniter : Sombre dimanche
Hélène Gestern : la part du feu

Acheté hier:
-Sale Temps pour les braves de Don Carpenter
-Le Bûcher des vanités de Tom Wolf
-Pastorale Américaine de Philip Roth
-ET American Tabloid de James Ellroy

églantine a écrit:

"La dépression et les états- limites" de JEAN BERGERET

Pas facile mais un grand classique.

Marko a écrit:

églantine a écrit:

"La dépression et les états- limites" de JEAN BERGERET

Pas facile mais un grand classique.

Lu aussi et je pense que tu ne regretteras pas ta lecture Eglantine, c'est intéressant.