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| Stanley Kubrick | |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 20 Juin 2013 - 21:50 | |
| Room 237 de Rodney Ascher Ce documentaire, montré au festival de Sundance, se veut un hommage à Shining et aux multiples interprétations plus ou moins fantaisistes qu'il a suscitées de la part de fans obsessionnels capables de voir le film des centaines de fois (y compris à l'envers) pour en tirer le moindre indice. J'y allais donc très excité dans la mesure où Shining est un de mes films préférés et que Kubrick est effectivement un roi des énigmes qui nourrit chacun de ses films de multiples sous-textes à déchiffrer. J'étais impatient de voir d'autre portes s'entrouvrir et de nourrir ma vision de cette oeuvre géniale. Room 237 fait intervenir en voix off 5 ou 6 individus invisibles qui commentent leurs découvertes et leurs interprétations. Leurs réactions émotionnelles étant illustrées par des extraits de divers films dont la plupart de ceux de Kubrick (on voit notamment Tom Cruise regarder l'affiche et des photos de Shining dans Eyes Wide Shut). Procédé un peu bordélique mais parfois sympathique et pertinent. Le tout étant accompagné de musiques synthétiques cherchant à créer une tension. J'aurais préféré qu'ils n'utilisent que des musiques des films de Kubrick mais c'est parfois réussi et planant. A ma grande déception toutes les pistes évoquées sont déjà connues et souvent bien plus détaillées sur le net ou ailleurs. On se contente ici d'ébaucher chacune de ces trouvailles sans jamais rien approfondir. Certaines sont complètement farfelues et peu crédibles mais d'autres font mouche et donnent un peu le frisson. Presque tous ces intervenants rappellent que leur première vision de Shining avait été un peu décevante mais que le film les hantait plus que de raison. Et en le revoyant au fil des années ce film révélait progressivement ses mystères dont la compréhension ou l'intuition finissaient par lui donner une dimension fascinante. Dans la salle où j'ai vu le documentaire il n'y avait d'ailleurs que des hommes de 50/60 ans, seuls et attentifs. Ils avaient du voir le film à l'âge de 20 ou 30 ans et venaient encore se plonger dans sa magie. Alors quelles sont les principales pistes évoquées (elles sont exprimées de façon terre à terre dans le documentaire et je remanie leur interprétation à ma façon): - Le génocide des indiens d'Amérique et l'extermination des juifs pendant la guerre de 39/45. Le film montrant ce retour du refoulé et d'une violence inhérente à la nature humaine qui s'incarne de manière cyclique à travers la figure paternelle et le triangle oedipien. L'hôtel est construit sur un cimetière indien, l'ascenseur déverse symboliquement des flots de sang, il y a constamment des figures géométriques et des allusions à la mythologie indienne... Il y a aussi cette boite de conserve "Calumet" qu'on retrouve à plusieurs moments (de face et visible quand l'alliance Danny-Halloran est pacifique, tourné et en partie invisible quand l'alliance Jack/Grady est néfaste). Certaines images d'archives montrent Kubrick manipulant avec précision ces boites de conserve... De la même façon on retrouve plusieurs allusions à l'année 1942 qui correspond au déclenchement plus radical de l'extermination des juifs (la machine à écrire du père écrivain est allemande avec un sigle qui représente l'aigle nazi. Chambre 237: 2x3x7= 42 ... - Le film serait une confession déguisée de Kubrick qui serait à l'origine d'images lunaires truquées pour la NASA au moment de la mission Apollo 11 . Le site de lancement a les mêmes motifs géométriques que la moquette de l'hôtel. Danny porte un pull avec le logo d'Apollo 11. Il entre dans la chambre 237 qui évoque la distance de la terre à la lune: 237000 miles. Et la clé indiquant ROOM N° 237 pouvant se lire MOON ROOM. Le point de départ étant une analyse des images d'archives qui montreraient des artéfacts indiquant que les images sont truquées. J'ai beaucoup ri. - Les symboles mythologiques et les allusions aux contes de fées Rien de bien nouveau à l'horizon. On connaissait déjà l'intérêt de Kubrick pour la Psychanalyse des contes de fée de Bettelheim (il a travaillé le scénario avec une psychanalyste) et le film met en scène la rivalité oedipienne (père/mère/ enfant de 5 ans), la menace de castration, l'affrontement de l'enfant lumière contre le père minotaure dans le labyrinthe... Il y a de multiples allusions aux contes (Hansel et Gretel, Le petit poucet, Les 3 petits cochons...). Le film étant une réflexion sur le genre du film de terreur et donc sur la violence qui prend racine dans la nature animale, l'histoire génocidaire, les fantasmes inconscients au sein même de la cellule familiale... Seule séquence vraiment sympa bien qu'inutile en définitive: celle où des passionnés ont visionné le film dans les 2 sens en même temps (en les superposant). Ils ont ainsi obtenu des images parfois étonnantes qui créent de nouveaux échos entre les personnages. Moralité: le documentaire est décevant mais peut intéresser ceux qui ne s'étaient jamais posé de questions sur le film. Ou pour les fans qui n'auront qu'une envie ensuite: Revoir Shining!! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 21 Juin 2013 - 17:04 | |
| Une autre séquence qui est intéressante dans le documentaire analyse les 3 trajets que Danny effectue avec son tricycle.
Le premier fait le tour du hall principal (Colorado) en une boucle cohérente. Le second démarre en bas mais se termine étrangement à l'étage au-dessus comme si Danny progressait dans son parcours initiatique. Le 3e semble ne plus obéir à une progression logique.
Les 2 trajets qui suivent le premier le faisant passer géographiquement au-dessus de sa mère puis de son père comme s'il explorait leur univers mental. La chambre 237 (3e trajet) correspondant à l'imaginaire du père (la sexualité) et la rencontre avec les jumelles (2e trajet) à celui de la mère.
Mais la plupart des analyses qui tentent de reconstruire l'architecture de l'hôtel et des trajectoires montrent surtout que les impératifs du décor (qui a d'ailleurs brûlé et a été reconstruit) ont du entraîner des incohérences non voulues... Comme l'apparition et la disparition de certains objets (une chaise par exemple).
Idem pour l'anecdote amusante d'un sticker du nain Simplet sur la porte de la chambre de Danny qui disparaît lors d'une seconde séquence avec la pédopsychiatre. Le commentateur concluant que Kubrick voulait ainsi nous dire que Danny était d'abord simplet puis qu'il a progressé dans son initiation. Peut-être mais peut-être pas!! | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Sam 22 Juin 2013 - 13:38 | |
| Merci Marko ! J'ai entendu parler de ce documentaire... il passe au ciné ou à la télé ? Je ne connaissais pas les arguments permettant de fonder ces différentes lectures du film, merci d'en avoir évoqué quelques uns. - Marko a écrit:
- Le film serait une confession déguisée de Kubrick qui serait à l'origine d'images lunaires truquées pour la NASA au moment de la mission Apollo 11 . Le site de lancement a les mêmes motifs géométriques que la moquette de l'hôtel. Danny porte un pull avec le logo d'Apollo 11. Il entre dans la chambre 237 qui évoque la distance de la terre à la lune: 237000 miles. Et la clé indiquant ROOM N° 237 pouvant se lire MOON ROOM. Le point de départ étant une analyse des images d'archives qui montreraient des artéfacts indiquant que les images sont truquées. J'ai beaucoup ri. Impressionnant de voir à quel point les tenants à cette thèse ont examiné les détails du film pour y trouver des preuves de sa validité... - Citation :
Seule séquence vraiment sympa bien qu'inutile en définitive: celle où des passionnés ont visionné le film dans les 2 sens en même temps (en les superposant). Ils ont ainsi obtenu des images parfois étonnantes qui créent de nouveaux échos entre les personnages.
Sympa oui, mais je me demande quand même jusqu'à quel degré de fanatisme du film ces gens-là sont parvenus pour avoir cette idée. - Marko a écrit:
Idem pour l'anecdote amusante d'un sticker du nain Simplet sur la porte de la chambre de Danny qui disparaît lors d'une seconde séquence avec la pédopsychiatre. Le commentateur concluant que Kubrick voulait ainsi nous dire que Danny était d'abord simplet puis qu'il a progressé dans son initiation. Peut-être mais peut-être pas!! C'est que ce que je pense aussi... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Sam 22 Juin 2013 - 13:40 | |
| Il y a un documenteur très ingénieux de William Karel "Opération lune" qui utilise la rumeur d'un lien entre Kubrick et la CIA. Je vous le conseille. |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mer 31 Juil 2013 - 13:35 | |
| Outre les discussions sur les éléments cryptés dans l'oeuvre de Kubrick, je viens de visionner les deux documentaires du coffret Blu-Ray consacré à Kubrick. J'ai commencé par Malcolm que je n'avais pas vu. Malcolm McDowell vient d'ailleurs de subir une opération oculaire (2012). Cet acteur dans Orange mécanique nous a fait le plaisir de revenir sur l'ensemble de sa carrière. C'est l'un des acteurs les plus intéressants et méconnus dans la palette des acteurs ayant évolué sous la houlette de Kubrick.
Par la suite, j'ai parcouru de long en large le documentaire consacré à la carrière de Kubrick. Le jeune Kubrick m'apparaissait déjà avoir un plan tracé pour l'avenir et se projetait clairement comme réalisateur dès son plus jeune âge. Bien sûr, il est passé par la photographie mais dès le moment qu'il parcourait ses premiers films, il attendait le moment de tirer sur la gâchette. Le contraste le plus saisissant que je perçois parmi l'éloge des commentaires est l'appréciation de Woody Allen à propos de 2001. Je sentais bien, tout à coup, qu'il paraissait ordinaire en comparaison au génie de Kubrick. Mais ne nous laissons pas prendre au jeu de Woody Allen trop vite. J'entends déjà les critiques trash en herbe d'animal.
J'ai vu Eyes Wide Shut en premier, comme je l'ai déjà mentionné sur le fil. Du coup, j'entreprenais la rétrospective des fils en suivant l'ordre de parution. Cette fois, je pense y aller dans l'ordre contraire. Puis, je crois enchaîner avec la lecture des livres et du coup enchaîner avec les commentaires des écrivains à propos de la réalisation de Kubrick. Mais ne nous arrêtons pas à ces considérations. Admirons la virtuosité à son oeuvre. Kubrick n'est pas seul. Il a évolué avec son cadre de références et ses influences. Apprenons à le connaître pour mieux le comprendre. Pour ma part, je le voyais avec mon bagage de connaissances politiques et d'amateur de ciné la dernière fois. Aujourd'hui, j'y ajoute la palette littéraire.
J'ai entendu plusieurs de vos commentaires. Au fur et à mesure, j'y ajouterai certaines appréciations au fil des échanges qui surviendront à propos de l'oeuvre de Kubrick. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mer 31 Juil 2013 - 18:26 | |
| ça attise ma curiosité ! que dit-il Woody ? | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mer 31 Juil 2013 - 18:35 | |
| - jack-hubert bukowski a écrit:
- Du coup, j'entreprenais la rétrospective des films en suivant l'ordre de parution. Cette fois, je pense y aller dans l'ordre contraire.
Je n'ai pas compris la raison de cette démarque antéchronologique Jack Hubert ? | |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 1 Aoû 2013 - 6:50 | |
| Kannskia : Parce que tout a commencé par Eyes wide shut en ce qui me concerne. Je suis né au début des années 1980. Je n'ai pas eu la chance de voir Full Metal Jacket dans ma jeunesse, pas plus que les autres. Entre 1950-1960 et 1980, tout s'est joué là pour Kubrick. Parfois, ça peut être intéressant de voir les films les plus récents et voir ce qu'ils ajoutent à une collection déjà remplie. Je crois beaucoup au principe de l'intertextualité en littérature. J'imagine que nous devons appliquer le même principe au cinéma avec un univers d'auto-références.
animal : Pour ça, il faut bien un thriller pour inciter quelqu'un à regarder un documentaire de presque 2h30 sur l'oeuvre de Kubrick. Je me disais que Woody Allen était pour faire réagir. Pour ma part, il n'a pas dit quelque chose de bien songé mais sur le coup, ça me permet de voir que même parmi les cinéastes et les écrivains, il y a des choses qui nous dépassent dans notre domaine. C'est le propre de la faillibilité humaine.
S'il faut regarder 2001 10 fois pour se faire une idée, Woody Allen a été plus modeste dans le chiffre. Il n'en reste pas moins qu'il nous faut du temps et de l'expérience de visionnement pour que le contenu soit assimilé dans nos critères de perception sensoriels. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 1 Aoû 2013 - 7:10 | |
| 10 fois ? je vais déjà attendre quelques années avant de le voir une deuxième fois (et sans me sentir obligé de le revoir). ça a un côté masochiste en dehors d'une analyse brutalement technique d'envisager d'éplucher dix fois un film (celui là on un autre) pour en extraire une forme de vérité non ? trouver des qualités certainement mais aimer le réalisateur, ça me sera difficile. ah, la faillibilité, ça fait même des métiers ! | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 1 Aoû 2013 - 7:51 | |
| 10 fois c'est un minimum. J'ai bien du le regarder une vingtaine mais sur une durée de plus de 40 ans. Il me faut ce temps pour espérer y comprendre quoi que ce soit et encore pas sûr. J'aime chaque seconde de ce film... Par exemple, hier en fin de journée, tout d'un coup s'est imposé ce moment, cette image: | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 2 Aoû 2013 - 14:57 | |
| Je ne t'égale pas encore Igor... pour ma part, je l'ai regardé 3 fois et dès la 2e fois, je me suis demandée comment j'avais pu le trouver parfois long la première fois. L'idéal est peut-être de voir ce film en bonne compagnie... avec quelqu'un d'autre qui apprécie aussi le mélange contemplatif angoissé et métaphysique. | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 25 Nov 2013 - 18:04 | |
| - animal a écrit:
- Full Metal Jacket (il bouleverse les codes de quoi avec ce faux film ?).
Incorrigible mais prévisible. - Sieglinde a écrit:
- La première partie du film, dans le camp d'entrainement américain m'a beaucoup plu. Observer comment le bourrage de crâne des aspirants soldats peut leur retirer toute lucidité et faire d'eux des machines à tuer, est particulièrement intéressant.
- Marko a écrit:
- Pour la scène que tu as choisie en extrait, il est facile de comprendre qu'il choisit ces travellings rigoureux pour accentuer le côté mécanique et répétitif de ces séances de conditionnement. ça donne un aspect un peu effrayant, inéluctable. C'est une sorte de rouage bien huilé dont on s'attend à tout moment qu'il déraille ou éclate.
Bien d'accord avec vous. Cette première partie est hypnotisante, rythmée par le claquement homogène des chaussures sur le sol, par les chants à l'unisson et les Sir, yes, Sir. La métamorphose de Leonard est mécanique, aussi effrayante qu'implacable. On assiste impuissant à l'anéantissement d'un Être et on ne peut s'empêcher de penser qu'il n'est pas le seul, il est juste le plus perceptible. Et après la mutilation de l'esprit, on attaque les mutilations du corps à coups de M-14... - Marko a écrit:
- Un contexte où l'ordre le plus contrôlé génère le désordre le plus chaotique. Donc ce qui bouleverse les codes c'est le choix de cette dichotomie
Je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que je trouvais renversant dans ce film et c'est ça. Cette rupture entre le début du film et la fin qui divise le film en deux partie. Cependant, j'ai été plus sensible encore à la première qu'à la deuxième. Here you are all equally worthless. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mer 27 Nov 2013 - 14:27 | |
| Comme toi Heyoka... lorsque je me souviens de ce film, c'est surtout l'aspect mécanique et dévorant de la première partie... une belle métaphore de nos vies aux "rouages bien huilés" ? | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 28 Nov 2013 - 13:16 | |
| - colimasson a écrit:
- Comme toi Heyoka... lorsque je me souviens de ce film, c'est surtout l'aspect mécanique et dévorant de la première partie... une belle métaphore de nos vies aux "rouages bien huilés" ?
Je pense qu'on peut dire ça et retourner lire En attendant Godot ou Le mythe de Sisyphe... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 14 Aoû 2014 - 19:01 | |
| Il semble que tous les grands réalisateurs font des séries pour la télé. Kubrick, même mort, se devait donc de suivre le mouvement ( Death is not the end, comme dirait Bob Dylan). - Citation :
- Devine qui vient dîner? Michael C. Hall, fait son grand retour à la télévision dans God fearing man, une mini-série écrite de son vivant par le réalisateur Stanley Kubrick.
Après son succès dans Dexter, l'acteur incarnera une fois encore un anti-héros, en la personne de Herbert Emerson Wilson. À l'inverse d'un Dexter, le précédent personnage phare de Michael C. Hall, ce n'est pas pour son goût du sang que cet ancien pasteur canadien s'était fait connaître. Au début du vingtième siècle, c'est en braqueur de banques que que s'était reconvertit l'homme de dieu. [...]
Une histoire trop incroyable pour ne pas être adaptée sur nos écrans. En 2010, la société Philco Films avait déjà racheté les scripts de Stanley Kubrick. C'est pour en faire une mini-série que la société a décidé de collaborer avec Entertainement One, qui travaille sur la série depuis 2012. Aux commandes, le producteur Philip Hobbs, collaborateur de longue date de Stanley Kubrick. Les deux hommes avaient notamment travaillé ensemble sur le tournage de Full Metal Jacket. (source : http://www.huffingtonpost.fr/2014/08/13/god-fearing-man-dexter-serie-tele-michael-c-hall_n_5673962.html ). | |
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