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| Hubert Selby Junior | |
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Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Dim 4 Mar 2012 - 9:38 | |
| En 76 Kerouac était déjà mort depuis quelques années, la guerre du Vietnam s'est terminée (est ce d'ailleurs la guerre à laquelle a participé Harry White ?), Easy Rider avait du disparaitre des affiches depuis bien longtemps... dans les 80's le groupe Suicidal Tendencies n'avait pas le droit de jouer à LA. Bien avant d'autres auteurs ont existé avec un style oral aussi, des doutes sur le modèle aussi... possible qu'il y ait eu plus de libertés que dans les années 70 du certaine manière mais quand même je suis sceptique (une fois de plus) sur la toute puissance de la nouveauté et du choc. Et puis foutre et enculer ça ne suffit pas forcément à concrétiser une littérature libérée, c'est très illustratif. Besoin confus de transcendance oui, question réellement posée non (à mon sens). La dualité qu'il exprime n'est pas forcément tant une dualité étudiée que démontrée puisqu'il fait peser justement dessus un regard moral extérieur, regard moral qui porte en même temps sur la vie folle, celle du modèle de réussite : de convoitise). Il y a des choix tranchés de narration avec lesquels on peut prendre un peu de distance. huhu. Il y a des trucs biens dans le livre quelque visions précises d'enchevêtrements d'obligations et de désintérêts profonds c'est indéniable, mais l'ensemble est linéaire et légèrement démotivé. Les meurtres j'ai trouvé ça un peu too much. | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Dim 4 Mar 2012 - 14:32 | |
| Vos échanges me motivent à le lire, il est là, pas loin de moi, je l'ai depuis 1 ou 2 ans et j'attends le moment. Bientôt... | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Mar 23 Oct 2012 - 18:31 | |
| Last Exit to Brooklyn (1964) La misère, la misère, la misère. Tout le contenu de Last Exit to Brooklyn se résume à ce mot et pourtant, il reste encore bien des choses à en dire, et d’abord parce que cette misère est difficile à identifier. Economique à la base, elle se complète par une pauvreté culturelle et spirituelle et la désagrégation de toute valeur morale, qu’elle concerne la sphère familiale, amicale ou qu’elle contrôle les domaines de l’économique et du professionnel. Cette pauvreté spirituelle est-elle la conséquence de la misère économique ? A moins que ce ne soit le contraire. On se pose souvent cette question en lisant le livre et, grâce au recul que nous donne Hubert Selby, les comportements des personnages apparaissent dans toute leur absurdité et tendent à nous les présenter à la fois comme victimes et responsables de leur sort. La forme de Last Exit to Brooklyn permet de présenter un grand éventail de personnages au lecteur. Entre rupture et continuité, les nouvelles qui composent ce recueil isolent chacune leur tour une des facettes constitutives d’une seule unité : celle de la misère qui anime Brooklyn. On observe les alcooliques désœuvrés qui passent leur temps accoudés au comptoir chez le Grec, les travestis obligés de se shooter pour ne pas prendre conscience des conditions de vie extrêmes qu’on leur impose, une prostituée qui passe de l’indifférence à la psychose, des couples et leurs enfants unis par la violence et le dégoût, des travailleurs en grève, enfin, les habitants d’un immeuble qui n’ont en commun que leur isolement. Chaque partie est à la fois trop courte et trop longue. Trop courte car en quelques dizaines de pages, Hubert Selby est obligé de se concentrer sur l’essentiel de sa démonstration. Jamais il ne répond au « Pourquoi » bien légitime du lecteur, préférant se concentrer sur le « Comment ». Et ce sont des descriptions qui prennent trop de place au détriment de l’intérêt que Selby aurait pu porter à la psychologie de ses personnages. Souvent, on a hâte que le chapitre se termine, mais lorsqu’on arrive au point final, on reste sur sa faim, avec l’impression d’avoir à peine entr’aperçu la réalité des personnages. L’écriture de Selby joue peut-être dans cette sensation car il utilise une écriture minimaliste et descriptive, sans doute pas la plus approprié pour l’introspection. Il pèche parfois pour exprimer les émotions des personnages et s’il en ressort une impression désagréable, elle se fait toutefois l’écho des difficultés d’expression qui sont une des causes de la violence du milieu que Selby nous décrit. Avec un style plat et monotone, Hubert Selby parvient à susciter un profond dégoût et une lassitude à l’égale de son sujet. Loin d’être une lecture de plaisir, Last Exit to Brooklyn ennuie et décourage, mais puisqu’il parvient à allier à la fois le fond et la forme, on ne saurait dire s’il s’agit d’un exploit ou d’un échec… Même si j'ai trouvé l'écriture la plupart du temps monotone, des passages ressortent en force. Difficile de rester indifférent... La troisième nouvelle, "La Grève", a sans doute été la plus troublante pour moi, entre identification partielle avec les sentiments extrêmes de Harry et horreur du spectacle global de son existence : - Citation :
« Harry s’assit au bord du lit un instant, mais c’était inévitable : il allait falloir qu’il s’étende auprès d’elle. Il posa sa tête sur l’oreiller puis souleva ses jambes pour les poser sur le lit, Mary tenant les couvertures soulevées pour qu’il puisse se glisser dans le lit. Elle remonta les couvertures sur lui puis se tourna sur le côté face à lui. Harry se tourna sur le côté, mais en lui tournant le dos. Mary se mit à lui frotter le cou, les épaules puis le dos. Harry aurait voulu qu’elle s’endorme et lui foute la paix. Il sentit sa main qui descendait plus bas dans son dos, espérant que rien ne se passerait ; espérant qu’il s’endormirait (il avait pensé qu’une fois marié il s’habituerait) ; il aurait voulu se retourner et la gifler et lui dire d’arrêter –bon dieu, combien de fois il avait eu envie de lui écraser la gueule. » - Citation :
- « […] le dégoût semblait s’enrouler autour de lui comme un serpent, lentement, méthodiquement et retirer douloureusement toute vie de son corps, mais à chaque fois que cela approchait du moment où une simple petite pression mettrait fin à toutes choses : la vie, la misère, la douleur, cela cessait de le serrer, mais la pression subsistait et Harry était là, le corps seul vivant par la douleur, l’esprit malade de dégoût. »
Un autre passage porteur d'une grande tristesse : - Citation :
« En hiver, la haine de chacun apparaissait à nu si vous regardiez bien. Elle voyait la haine dans les glaçons qui pendaient de sa fenêtre ; elle la voyait dans la boue sale des rues ; elle l’entendait dans la grêle qui égratignait les fenêtres et vous mordait le visage ; elle la voyait sur les visages baissés des gens qui se pressaient de rentrer dans leur maison chaude… oui, leurs têtes étaient baissées pour ne pas la voir, elle Ada et Ada se frappait la poitrine et s’arrachait les cheveux et suppliait le dieu Jéhovah d’avoir pitié et d’être miséricordieux et elle se lacérait le visage jusqu’à ce que ses ongles soient pleins de chair, que le sang lui coule le long des joues, elle se tapait la tête contre la fenêtre jusqu’à se blesser et tacher de petites gouttes de sang le mur de ses lamentations, elle levait les bras implorant Jéhovah et lui demandant pourquoi elle était punie, implorant miséricorde et demandant pourquoi les gens se détournaient d’elle, se frappant la poitrine et demandant grâce à Dieu qui avait donné à Moïse les tables de la Loi et avait guidé son peuple à travers le désert brûlant […] »
A côté de ça, on peut être surpris de trouver des passages au style plutôt bancal, dont la répétition devient vite énervante : - Citation :
- « Oh ! je t’en prie, je t’en prie, par pitié… pourquoi me tortures-tu ? Les salauds. Les putains de salauds. Oh laissez-moi sortir. Laissez entrer quelqu’un. Je ne veux pas être seul. Je vous en prie, laissez entrer quelqu’un n’importe qui. Je suis à bout. Laissez-les venir. Par pitié. Je suis à bout. A BOUT ! »
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| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Mer 27 Fév 2013 - 16:32 | |
| J'ai fini Le démon, en ayant sauté les passages sentimentaux. Notamment tout ce qui concernait Linda, que je trouve vraiment idiote. Schématiquement, c'est l'histoire d'une auto-destruction, qui se consume dans l'excitation pulsionnelle (quel qu'en soit l'objet : sexe, kleptomanie et enfin meurtre). Je n'y ai pas cru un instant et 350 pages, c'est long... Je trouve une incohérence psychologique au personnage, qui saute d'une obsession à une autre (en passant par les plantes vertes). Or,comme elles sont de natures différentes, ça m'a paru invraisemblable. J'ajoute un psy benêt et naïf, qui ne décode pas son patient. Je passe sur les clichés : famille aimante, confort, réussite, employeur paternaliste...
J'ai juste aimé une chose : certains passages bien rythmés.
:jypeurien: | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Mer 27 Fév 2013 - 18:22 | |
| Ce qui m'a étonnée aussi, c'est que nous n'avons pas la clef du personnage. Pourquoi en arrive t-il là ? Est-ce inné ? On ne sait pas, j'attendais que le psy nous dévoile des profondeurs insoupçonnées, il fait juste figurant.
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| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Mer 27 Fév 2013 - 20:16 | |
| - tina a écrit:
- J'ai fini Le démon, en ayant sauté les passages sentimentaux.
Notamment tout ce qui concernait Linda, que je trouve vraiment idiote. [...] Je trouve une incohérence psychologique au personnage, qui saute d'une obsession à une autre (en passant par les plantes vertes). Or,comme elles sont de natures différentes, ça m'a paru invraisemblable. ... Je passe sur les clichés : famille aimante, confort, réussite, employeur paternaliste... Comme je le disais sur le fil des lectures, le côté cliché américain est bien sûr volontaire, Selby en rajoute des tonnes pour mieux nous faire toucher du doigt le trop plein et l'inconsistance des choses matérielles (cette course effrénée à la réussite et au bonheur avant tout) jusqu'à en être saturé. Sa femme est montrée sous son aspect le plus niais dans ce même but, l'overdose dont il se retrouve prisonnier et qui déclenche chez lui ce besoin de se surpasser, puis très vite une addiction puis une autre. Je pense que c'est le principe de ces personnes malades (ces fameux troubles obssessionnels compusifs ou TOC) leur addiction peut se porter sur différents sujets, le sexe, la boisson, etc.. Ici cela touche aussi la kleptomanie voire plus ( je ne préfère pas dévoiler, pour ceux qui eventuellement seraient intéressés) - tina a écrit:
- Ce qui m'a étonnée aussi, c'est que nous n'avons pas la clef du personnage.
Pourquoi en arrive t-il là ? Est-ce inné ? J'en reviens à ce que j'ai écrit plus haut, ce type est gavé de réussite, il étouffe, un psychiatre doit pouvoir expliquer cela mieux que moi, mais il y a bien sous jacent cette obligation au bonheur propre au rêve américain, cette conformité (ou ces clichés dont tu parles) dont il est devenu dépendant. Certaines scènes sont gnan gnan à en être caricaturales mais tout cela joue dans le sens de l'overdose. Selby use et abuse de ce mécanisme et c'est là, pour moi, qu'il devient génial. On est pris (ou pas) avec lui dans cette spirale, ballotté suivant les crises de démence plus ou moins fortes, et on peut (ou pas) rentrer dans son psychisme d'insatisfaction qui va le conduire à l'extrême. Pour moi ça a marché mais bon, ça ne le fait pas à tous les coups et dommage. Selby n'est pas pour toi manifestement, tina ! | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Mer 27 Fév 2013 - 21:25 | |
| J'apprécie beaucoup tes éclaircissements car je pense que tu as complètement raison. D'ailleurs, j'ai cogité depuis cet après-midi et j'en suis aussi arrivée à l'idée que la caricature du modèle Américain, épris de clinquant et de superficialité est une diatribe chargée contre le consumérisme et la recherche de bonheur facile et immédiat. Les personnages baignent dans une auto-satisfaction béate, insupportable pour le lecteur, alors pour le gars un peu psychotique sur les bords... Harry ne vit pas son destin. Il doit revêtir les habits de bon fils, bon employé, bon copain, etc... C'est too much. Il casse la baraque en quelque sorte et ça passe par un chaos intérieur irrépressible.
A bien y penser, c'est un livre très fort.
Toutefois, je ne sais pas toi, mais je n'ai pas réussi à éprouver de la compassion pour Harry. Il y a un côté froid dans la description de sa chute. Peu d'émotion. Pourtant, ce n'est pas la souffrance qui manque.
Cela aussi m'a tenue à distance.
En tout cas, je constate que je n'avais pas compris toute la portée de l'oeuvre en refermant le livre. C'est maintenant chose faite. Merci ! :D
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| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Jeu 28 Fév 2013 - 0:15 | |
| Le résumé me fait penser à American Psycho de Bret Easton Ellis et je retrouve des parallèles dans ce que vous dîtes également. Le personnage, la critique sociétale, le côté lecture éprouvante mais avec un but bien précis, le débat que ça a fait naître entre vous deux... Tout ça me donne bien envie de le lire ! | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Jeu 28 Fév 2013 - 9:44 | |
| - tina a écrit:
- A bien y penser, c'est un livre très fort.
Ah ça fait plaisir Tina, ce que tu dis là! merci pour ton complément d'impressions, c'est vrai que ce roman se déguste en deux temps, il laisse en tout cas un fort ressenti, des interrogations une fois le livre refermé, et c'est important. Le héros est comme tu le notes coincé dans son image de bon fils, bon américain type, performant et positif à tout prix. Harry implose, cherche une issue sans bien s'en rendre compte, et c'est cette image du double qui apparait alors, cette lutte contre lui-même. - tina a écrit:
- Toutefois, je ne sais pas toi, mais je n'ai pas réussi à éprouver de la compassion pour Harry.
Il y a un côté froid dans la description de sa chute. Peu d'émotion. Pourtant, ce n'est pas la souffrance qui manque. Cela aussi m'a tenue à distance. Je n'ai pas eu vraiment de compassion, mais disons que Selby maintient la bonne distance. On assiste un peu voyeur à son chaos intérieur avec assez de recul pour en saisir toutes les données. Ce type gentil et sympathique qui devient monstrueux sous nos yeux c'est tout de même bluffant. Si on y ajoute l'empathie, on peut trop rentrer dans sa débacle et le malaise risque d'être vraiment lourd. Ce n'est pas évident je trouve de garder cet équilibre, entre lecteur et voyeur. Selby me fait en celà penser à Joyce Carol Oates, cette façon de décortiquer la folie humaine. Cela pourrait faire penser à de la froideur, mais pour moi c'est différent, dur d'expliquer... ... @Kannskia, je n'ai jamais lu Ellis, les thèmes se rapprochent surement, mais le second me parait plus extrême, jouant un peu sur les codes actuels. C'est l'idée que j'en ai (peut-être fausse) à la lecture de certains commentaires. Mais tente Hubert Selby Jr, oui | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Jeu 28 Fév 2013 - 9:57 | |
| - Aeriale a écrit:
- @Kannskia, je n'ai jamais lu Ellis, les thèmes se rapprochent surement, mais le second me parait plus extrême, jouant un peu sur les codes actuels. C'est l'idée que j'en ai (peut-être fausse) à la lecture de certains commentaires. Mais tente Hubert Selby Jr, oui
Ton enthousiasme est touchant Le Démon est consciencieusement noté dans ma LAL. | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Jeu 28 Fév 2013 - 18:01 | |
| Je n'ai pas lu Ellis, donc je vais tenter.
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| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Lun 4 Mar 2013 - 9:15 | |
| - tina a écrit:
- Je n'ai pas lu Ellis, donc je vais tenter.
J'attendrai ton avis alors pour savoir s'il y a un parallèle entre les deux livres. | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Lun 4 Mar 2013 - 22:16 | |
| Samedi, je l'ai commencé à la médiathèque du coin. Première page. Ca m'a beaucoup plu !
Allez hop, encore un à acheter...(emprunter ? pff...)
Le démon laisse des traces en effet, une empreinte étrange.
Lis-le aussi, Kannskia. ;) | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| | | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Hubert Selby Junior Mer 31 Juil 2013 - 13:46 | |
| Un très bon documentaire de 1999 rediffusé sur Arte le mercredi 7 à 23h45: Hubert Selby Jr, deux ou trois choses... | |
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| Sujet: Re: Hubert Selby Junior | |
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| | | | Hubert Selby Junior | |
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