Mary W. Shelley

Et puis, il y a aussi le PEB (Pret entre bibliothèques) que les enseignants, étudiants et chercheurs utilisent couramment.

 Tiens, à propos de Mary Shelley,  vous m' avez donné envie de la relire !

Enfin comme aucune de nous trois n'entre dans les trois catégories que tu cites, Bix...Cela doit concerner les bibliothèques universitaires, et non pas celles ouvertes pour de simples lecteurs sans attaches avec ce type d'institutions.

Kannskia, Aaliz, ravie de vous faire découvrir des possibles insoupçonnés. Cela va augmenter les tentations de façon exponentielle..Savez vous qu'il est possible d'emprunter jusqu'à quarante documents dans le réseau des bibliothèques de Paris ?  

Aaliz, tu sais comment me remercier ...

Arabella a écrit:

Savez vous qu'il est possible d'emprunter jusqu'à quarante documents dans le réseau des bibliothèques de Paris ?  

Oui, j'ai vu ça sur leur site, c'est fou !  

Arabella a écrit:

Aaliz, tu sais comment me remercier ... 

Je vois deux possibilités :

- relire Oedipe sur la route qu'Esperluette m'avait choisi pour la dernière chaîne de lecture puis rédiger et poster enfin mon avis  

et l'autre possibilité qui me fait peur :

- me dévouer pour la lecture du Dernier homme  

Bon allez, je veux bien essayer, d'autant plus que j'ai vu un 3ème avis plutôt positif sur le site de la f...ac. Il reste donc un peu d'espoir. Par contre, il faudra me laisser un peu de temps parce que bon 700 pages hein !  
Y aurait-il parmi vous une âme courageuse et solidaire pour le lire avec moi ?

Pour ne pas faillir à ma réputation, je voyais plutôt la deuxième possibilité.  

Une lecture commune peut être lancée. Le tout est qu'elle ne tourne pas comme une autre dans le passé : Stifter

Mais je suis sûre que Kenavo sera prête à ouvrir le fil.  

Arabella a écrit:

Une lecture commune peut être lancée. Le tout est qu'elle ne tourne pas comme une autre dans le passé : Stifter

 

Arabella a écrit:

Mais je suis sûre que Kenavo sera prête à ouvrir le fil.  

Etant donné le nombre de parfumés courageux qui se bousculent pour m'accompagner dans cette aventure, je crois que Kenavo n'aura pas à se donner cette peine  

Cela pourrait être un challenge, je ne dis pas non, pour ma part, mais à conditions qu'il n'y ait pas que nous deux. Compte tenu de ce qui s'est passé avec Stifter, il faut un peu de marge.  

Prévenez-moi quand vous vous lancez, j'ai le livre chez moi, mais ne l'ai jamais lu, ce serait donc l'occasion.

Je l'ai lu en Anglais en terminale, un excellent souvenir.

Queenie a écrit:

Prévenez-moi quand vous vous lancez, j'ai le livre chez moi, mais ne l'ai jamais lu, ce serait donc l'occasion.

eXistenZ a écrit:

Je l'ai lu en Anglais en terminale, un excellent souvenir.

  C'est bien du livre "Le dernier homme" dont vous parlez ? Le pavé de 700 pages que personne ne connaît ?

Si la réponse est oui, il ne nous reste qu'à programmer la lecture. Aaliz, tu ne seras pas seule.  

Ah non. Je parlais de Frankenstein. J'ai loupé une étape !

Queenie a écrit:

Ah non. Je parlais de Frankenstein. J'ai loupé une étape !

Rooo le faux-espoir  

C'était trop beau  

Peut être que quelque courageux Parfumé va encore se manifester.  

darkanny a écrit:

Il ne faut pas s'attendre à une succession d'épisodes sanglants ou horrifiques, Mary Shelley laisse toute place à l'intériorité des personnages et à leurs tourments ou états d'âme.

C'est probablement l'aspect le plus riche du récit cette exploration des sensations, émotions et sentiments. Dans la joie comme dans la peine, les états d'âme sont d'une justesse saisissante et il en va de même pour les descriptions contemplatives de la Nature. Shelley a sculpté des portraits finement ciselés de paysages et d'âmes, sans manichéisme même si on ne peut s'empêcher de penser à L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. L'alternance de leurs confidences permet de mesurer l'ampleur dramatique de la situation, ils sont une malédiction l'un pour l'autre.

C'est d'ailleurs très surprenant pour une profane comme moi qui n'avait jamais réellement été confrontée à Frankenstein ni en livre, ni en film. L'imagerie populaire donne l'illusion de connaître ce monstre mythique confondant créature et créateur. Sans savoir délier le vrai du faux, on voit en vrac : Boris Karloff, un géant en noir et blanc avec un écrou vissé dans le cou, l'air un peu benêt, muet, le savant fou, les éclairs, he is alive, les paysans, les fourches, le monstre acculé...ect... Au fil des pages, cette vision naïve se déconstruit et on se rend compte à quel point on était à mille lieues de connaitre la véritable histoire de Frankenstein.

En lisant ce fil, je découvre que je ne suis pas la seule à avoir été surprise. Tout comme Aaliz, je suis allée jusqu'à me demander si j'avais le bon livre entre les mains. La construction et la profondeur du livre étaient inattendues mais loin d'être décevante, cette surprise n'a donné que plus de force au récit en animant une euphorie de découverte incroyable.

Epi a écrit:

Oui oui oui faut que je le mette sur ma LAL ou PAL peut-être même. Franchement, vu le temps que je peux consacrer à la lecture en ce moment, ça ne m'arrange pas du tout mais il faut quand même

Allez Epi, à toi d'être stupéfaite !