Nos lectures d'Octobre 2013

shanidar a écrit:

Sylvie Germain La chanson des mal-aimants

Tu nous diras  ? : j'ai une amie qui doit me le prêter .....

Chinook : Pete Fromm. - Gallmeister.
 Fromm fait partie de ces bons écrivains du Montana. Ses nouvelles sont des histoires  infiniment tristes de couples. Ou plutot d' hommes et de femmes qui essaient de croire en la force de la passion amoureuse. Avec beaucoup de sincérité, de don de soi, de générosité. Meme si au fond d' eux memes, ils sont pleins de doutes. De doutes, mais aussi d' espérances folles.

Les hommes sont des amoureux touchants et vraiment gentils. Sans  cette mièvrerie qu' on associe trop
facilement à la genillesse. Prets à tout pour échapper à la solitude ou à leur immaturité. Les femmes sont plus lucides ou plus courageuses. Ce sont elles qui partent.
 
Pensant à ces hommes désarmés, j' avais en tete la chanson de Brel : Ne me quiite pas. La version de
Brel ou celle de Nina Simone. Très émouvantes toutes deux.

Sigismond a écrit:

Ai achevé Derborence de Ramuz, j'en ai éprouvé une vive joie, toutefois pas de quoi ajouter aux brillants commentaires du fil  ad hoc, ce serait ternir les joyaux.

Constance a écrit:

Tu me fais penser que j'ai lu "Le passage du poète", mais que je n'ai pas vraiment été emballée ... les ficelles étaient trop grosses. En revanche, il conviendrait tout à fait à des adolescents pour aborder l'art poétique autrement que par les mêmes sempiternels classiques.

mais si ça vaut le coup de passer sur le fil ! (et je serai curieux du développement sur les ficelles parce que dans passage du poète, je crois me souvenir que ça dépend des quelles et que certaines m'ont même surpris, peut-être moins en y repensant maintenant mais...)

Après Une enfance de Jésus, de J.M. Coetzee (une vraie merveille), je commence Un paradis trompeur d'Henning Mankell.

La fille et le trombone d'Antonio Skarmeta.

Le peigne de Cléopâtre de Maria Ernestam

L'Homme sans qualités (Robert Musil)

aaaargl... une des lectures sans cesse repoussée. je suis preneur de tes impressions de lisibilité, disponibilité, sans risquer de gâcher cette lecture qui promet !

- Un soir, un train : Johan Daisne.

Malchanceux, Daisne. On ne traduit ses livres que lorsqu' ils sont adaptés au cinéma : Un soir, un train,
L' Homme au crane rasé.

Avadoro a écrit:

L'Homme sans qualités (Robert Musil)

Moi aussi, ils m'attendent dans ma PAL...

L'homme sans qualités semble être un top 10 solide. Tout autant Pessoa peut nous interpeller avec Le livre de l'intranquillité, Musil s'est surpassé dans celui-là, je pense bien... à défaut de l'avoir lu.

Tu as raison, à défaut de lire, on peut toujours penser! (moi aussi ça fait 25 ans que je me dis qu'il faudrait m'y mettre)

Avadoro a écrit:

L'Homme sans qualités (Robert Musil)

Tu vas être bien occupé pendant tes vacances. Bonne lecture.
Et il faut que je trouve à un moment le temps de le relire.

Enfin, la semaine de relâche scolaire... Je vais pouvoir souffler un peu, même si la fin de session approche à grands pas. Je suis content d'avoir conclu mes travaux de mi-session.

Côté lectures, j'avance à pas de tortue. Après avoir conclu La chute, je poursuis toujours Dans le sillage des oies sauvages de Mariusz Wilk. C'est un livre qui se lit lentement. Je commence à lire plus rapidement toutefois.

J'ouvre deux ou trois autres lectures en parallèle. Je mets pour l'instant de côté L'étranger pour me consacrer au dernier opus camusien que constitue Le premier homme. En outre, j'ai commencé à effeuiller le recueil de poésie québécoise Replis. Chambre de l'arpenteur, de Paul Bélanger. Là-dessus, nous sommes en présence d'une oeuvre travaillée. Bélanger ne se repose pas sur ses lauriers... Je devrais commencer Dickens barbe à papa de Philippe Delerm dans un futur pas si éloigné... j'ai l'humeur à butiner.

J'ai beaucoup aimé Train pour le Pakistan de Khushwant Singh, je regrette même de l'avoir lu aussi vite car j'arrivais au bout de mon emprunt. J'ai bien fait de retenter cet auteur après Je n'entendrai pas le rossignol, qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Ce récit de la partition à hauteur de villageois m'a vraiment marquée. Je tente sans succès de pondre un commentaire, je finirai bien par poster un petit truc, même si je n'en suis pas réellement satisfaite.

Lu ensuite Ces petites choses, de Deborah Moggach. Sympathique mais moyen. C'est rare, mais j'ai préféré le film inspiré du livre, Indian Palace, même si la fin pleine de bons sentiments m'avait déçue. A noter toutefois que le film prend de grandes libertés avec l'histoire originale.

Triste de ne pouvoir lire Je suis un chat de Sôseki. Les quelques pages lues m'ont beaucoup plu, mais les Connaissances de l'Orient de gallimard de cette époque sont souvent écrits trop petit. J'ai ainsi dû renoncer aux Chroniques indiscrètes des mandarins, qui me faisaient également très envie ; c'est minuscule, je m'y casse les yeux... Malheureusement, Je suis un chat semble avoir été édité directement au format de poche, et il n'y a pas d'autre édition. Et pas d'e-book non plus, comme tous les livres qui pourraient me faire acheter une tablette à cause de leur graphie. 


Et abandonné Géométrie Divine d'Uzma Aslam Khan. Sans être emballée, j'avais lu avec intérêt Transgression, mais là, le style  m'a fait abandonner au bout de 60 pages. J'étais saturée...