Séance rattrapage DVD

Un film de Marc Rothemund
Avec Julia Jentsch, Alexander Held, Fabian Hinrichs

1943, un groupe de jeunes étudiants allemands forment un mouvement de résistance baptisé La Rose Blanche, appelant à la chute du Troisième Reich.
Trois membres sont arrêtés, dont Sophie et Hans Scholl, qui vont être jugés et guillotinés en l'espace de 5 jours.
L'actrice, Julia Jentsch, est lumineuse.
A voir( en cerclage, si quelqu'un est intéressé) pour ne jamais oublier le nom de Sophie Scholl.
Des liens:
ici

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Une photo de Sophie Scholl:

Marie a écrit:

A voir( en cerclage, si quelqu'un est intéressé) pour ne jamais oublier le nom de Sophie Scholl.

A voir absolument...

Citation :

A voir absolument...

Oui, je le crois aussi...

oui oui oui Sophie Scholl !!! faut le voir, il est superbe.

Pas tellement regardé tous les films suggérés dans la présente enfilade, mais j'ai récemment vu Il postino, film du début des années 1990 qui raconte une histoire dont Pablo Neruda a été l'un des protagonistes. Il s'agit d'une belle histoire d'amour et de poésie. D'ailleurs, un livre a sorti au cours des récentes années à propos de cette histoire.

Anecdote de vie : Pour faire écho à Requiem de Tabucchi, il paraît que quand j'étais tout-petit, je ne répondais pas quand on m'appelait par mon prénom, mais que je réagissais au patronyme Pablo, dont les consonnances graves parvenaient à mon audition entravée, quand je mettais encore des appareils auditifs.

Entre Picasso, Neruda et Escobar, nous avons déjà un bon choix...

Il postino, je me souviens l'avoir vu au cinéma (il y a donc déjà 18 ans ? Bon sang, le temps mange la vie et du sang que nous perdons, croit et se fortifie (Baudelaire) Je m'entraîne déjà pour la journée poésie, là...
Enfin, pour revenir au film, je l'avais trouvé "très frais" (comme dirait Flaubert).

A part ça, c'est quoi ce dossier K que tu exposes aussi imprudemment, mon cher jack-hubert ? Je me sens visé et je commence à flipper, là...

Citation :

A part ça, c'est quoi ce dossier K que tu exposes aussi imprudemment, mon cher jack-hubert ? Je me sens visé et je commence à flipper, là...

La froideur, la désinvolture et l'insouciance face à tout ce qui pourrait arriver dans une vie... Sept. 11 Aftermath... Alors donc, viser, visé, sentant viser, sentir viser, senti visé, quelle différence? Yé temps de faire un-e Monroe de nous-mêmes...

Vous comprendrez ici que... je fais de nombreux renvois, mais je consens à dire que je suis une contradiction américaine.

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You kill me
Sortie récente en DVD.

L'histoire : Frank, un tueur à gages qui ne parvient plus à remplir ses contrats à cause de son alcoolisme est envoyé par son boss à San Fransisco pour s'inscrire au Alcooliques Anonymes. Réticent, notre tueur (excellent Ben Kingsley) doit néanmoins se rendre à l'évidence : pour continuer à exercer son métier, il lui faut arrêter de boire. Sur sa route vers l'abstinence - et son cortège de rechutes - il rencontrera une jeune femme (Téa Léoni), bourgeoise désoeuvrée et non-conformiste, peu impressionnée de fréquenter un tueur professionnel et qui ira même jusqu'à lui apporter son soutien.

Ce film est une sorte de pseudo-polar décalé. Du polar, il emprunte le personnage du tueur à gages et la rivalité entre deux gangs mais, malgré ces ingrédients, le film de John Doalh sort des sentiers battus du genre pour se concentrer surtout sur la personnalité de ce tueur en crise.
La particularité de ce film est sa manière d'aborder ce thème, entre drame et comédie mais sans jamais tomber dans la pure farce (du genre "Mon voisin le tueur") ou l'austérité dramatique (du genre "Le samouraï"). L'alcoolisme du tueur est traité de la même manière que peut l'être celle d'un homme "ordinaire". Pour exemple, cette scène étrange où, se présentant devant les autres membres des AA (après la formule rituel "Je m'appelle Intel et je suis alcoolique"), Frank n'aura aucune hésitation à présenter son problème avec honnêteté en disant, en substance : "Mon métier est de tuer des gens. Etre alcoolique m'empêche d'exercer ce métier convenablement. Aussi, pour retrouver mes capacités de tueur, je dois cessé de boire".
Et les gens assemblés, le premier effet de surprise passé, d'accepter cette curieuse confession et de le considérer comme l'un des leurs.
Quant à Frank, il se rendra compte qu'il n'est peut-être pas trop tard pour changer de vie.

PS : euh... je dois dire, jack-hubert, que je n'ai absolument rien compris à ton dernier post

Stalingrad ( Ennemy at the gates)
avec Jude Law, Ed Harris, Rachel Weisz, Joseph Fiennes, Bob Hoskins, Ron Perlman, Eva Mattes,
Un film réalisé par Jean Jacques Annaud

A Stalingrad s'est joué le destin du monde. Lors de cette guerre "des rats" comme l'appelaient les Allemands, l'espérance de vie d'un Russe était de 36 heures. Pas seulement à cause des Allemands, mais parce que les régiments du NKVD tiraient sur tous ceux qui reculaient...Et puis, quand on parle de la résistance française... Les civils de Stalingrad ont beaucoup contribué à la victoire. Même les enfants étaient enrôlés et beaucoup ont fini pendus par les nazis. Et plusieurs femmes snipers sont restées célèbres .
Ceci pour dire que le contexte est bien décrit dans le film d'Annaud, il y a mis les moyens.
Et l'histoire de ce duel entre Vassili Zaitsev, jeune russe qui a appris à tirer avec son grand-père ( une seule balle, pour ne pas abimer la peau des loups)et un tireur d'élite allemand dont l'identité n'est pas certaine, contrairement à ce que l'on voit dans le film est tout à fait réelle.
Ce qui est très gênant, ce sont les acteurs... D'emblée on sait qu'Ed Harris ne va pas tuer notre Jude Law, il ne manquerait plus que cela... Enfin, pour moi, c'est une erreur d'avoir pris des acteurs si connus , on n'y croit pas une minute. Et c'est dommage.
Stalingrad, 2 millions de morts, quand même...

Le problème avec ce film est qu'il se concentre plus sur l'affrontement entre snipers que sur la bataille de Stalingrad elle-même, avec ces milliers de troufions ayant vécu le siège dans des conditions épouvantables. Cet aspect-là du conflit, Annaud n'en parle quasiment pas. Au lieu de ça, son film m'a paru plus proche d'un jeu vidéo (vous savez, ces jeux de guerre en vision subjective où le joueur doit abattre le maximum de tireurs embusqués). Un parti pris un peu gênant et, en tout cas, assez superficiel.
Néanmoins, le film est regardable si on accepte ce côté ludique, film à suspense, duel entre deux pointures de la gâchette. Mais sur le plan historique, c'est plutôt maigre.
Il y a pourtant un passage que j'ai trouvé pertinent, c'est celui où le personnage joué par Joseph Fiennes, qui a toujours cru jusqu'alors dur comme fer au principe du communisme, fait à Vassili (Jude Law) cette confession poignante avant de se sacrifier (je cite de mémoire) :
"Nous nous sommes trompés. Il n'y aura jamais d'égalité entre les hommes parce qu'il y aura toujours des gens riches en talent et pauvres en talent, riches en amour et pauvres en amour".
C'est limpide. Au-delà du domaine strictement économique, il existe d'autres domaines où l'inégalité sera toujours présente . C'est une loi naturelle et aucun système politique ne peut rien contre ça.

en mémoire du réalisateur Anthony Minghella, qui est décédé aujourd'hui, je vais sûrement regarder un de ces jours ce film...

Ta mémoire est bonne, K!
En fait, le film est intéressant après avoir vu dans le bonus l'histoire vraie qu'il voulait raconter. Et le documentaire avec archives sur Stalingrad. Et là, on voit qu'Annaud a pas mal reconstitué les choses. Fiennes est bien, j'ai trouvé. Non, c'est Jude Law qui m'a gênée. Et l'histoire d'amour..

Minghella est mort? Ah,Kristin Scott Thomas dans Le patient anglais..., elle était magnifique!

kenavo a écrit:

en mémoire du réalisateur Anthony Minghella, qui est décédé aujourd'hui, je vais sûrement regarder un de ces jours ce film...

si tu veux ils le rediffusent sur arte le 11 mai, en hommage. ça m'a fait marrer de voir qu'ils pouvaient pas débloquer un prime avant le 11 mai ! ça aurait été 1 réalisateur plus connu, tu peux être sur que dans la semaine, toutes les chaînes faisaient leurs retrospectives.

enfin, je m'en moque un peu de minghella, je crois que je n'ai aimé aucun des films de lui que j'ai pû voir. mais c'est pour dire. des fois, c'est pas juste d'être qu'à moitié reconnu.

Le Patient Anglais, c'est vraiment au cinéma qu'il faut le voir, avec les vues aériennes du désert... Vraiment magnifique.
Sur petit écran, tu te concentres plus sur l'histoire, et là... c'est moins bien.
Le livre ne m'a pas l'air très romantique, par contre. Plus expérimental que le film, de facture très classique.

Les autres films du réalisateur : bof.
Il en avait en préparation. Je verrais bien Lasse Hallström le reprendre, tiens, lui aussi fait des films un peu académiques (alors que Mitt liv som hund, "Ma vie de chien", fait en Suède, était vraiment pas mal).

Edvard Munch de Peter Watkins (1973)

3h30 vraiment fascinantes!
Mise en scène et interprétations remarquables!
A tous les amateurs de peinture...