Plutôt bibliothèque ou librairie ?

La bibliothèque a l' avantage d' etre bon marché quand on est abonné. Il y a aussi la possibilité de commander des livres.
Les livres en édition originale sont plutôt chers en librairie, mais les libraires sont souvent bons conseillers.
Et puis, il y a les éditions de poche qui présentent un bon compromis qualité/prix.

PassionBooks a écrit:

Je suis tout à fait d'accord Bix sauf qu'en bibliothèque les livres ne nous appartiennent pas ce que je trouve bien dommage ...

C'est sûr, mais si on pouvait s'approprier et conserver chez soi les livres des bibliothèques, ces dernières seraient rapidement vide...

Je crois qu'on préfèrerait quasiment tous ici posséder les livres, à condition qu'ils ne prennent pas trop de place chez nous, et qu'ils ne grèvent pas notre budget...

Sinon, il existe un fil sur un sujet sur une thématique similaire " Acheter ... Emprunter ..." : https://parfumdelivres.niceboard.com/t2218-acheter-emprunter
(il faudra peut-être fusionner les sujets, c'est à voir).

Matériellement je n'ai plus de place dans mon petit appartement & financièrement je ne pourrai pas suivre, alors je suis bibliothèque, sachant qu'en plus je demande souvent un titre & là je suis la première à le lire

Je privilégie les livres d'occasion à petits prix (genre dépôt Emmaüs) qui me donnent en plus la surprise des découvertes. Ou alors, les livres qu'on me prête ou me donne. Je n'ai rien contre les bibliothèques mais comme je lis lentement, je dépasse toujours largement les durées de prêt

Je trouve les deux complémentaire. Les bibliothèques, c'est bien pour découvrir. On a pas forcément envie d'avoir tous les livres qu'on lit, et rien n'empêche d'acheter après avoir emprunté.

Préférant posséder les livres, j'ai tendance à être plutôt librairie. Mais quand un livre s'avère introuvable, à un prix trop exorbitant et/ou que je n'ai pas envie de l'acheter mais que je veux tout de même le lire, la bibliothèque est une bonne alternative.

Ha... la grande question. Tant mieux pour la présence d'un fil, mais il a besoin d'être actualisé pour cause de discussion datée. Alors pour le titre plutôt bibliothèque ou librairie... je vous dirais en ce qui me concerne que c'est la quadrature du cercle. Tout autant je suis librairie puisque j'ai une manie de collectionneur, j'apprécie les fonds des bibliothèques bien fournis. J'ai été gâté avec des abonnements à la Bibliothèque centrale de Montréal et à la Bibliothèque nationale du Québec à Montréal. J'ai vu ce que ça donnait quand on avait un bibliothèque digne de ce nom. Je salive devant le fonds de poésie de la Bibliothèque nationale.

Néanmoins, ma longue fréquentation des librairies m'a fait découvrir les livres sous un autre angle. J'apprends à découvrir des livres tant à la librairie, la bibliothèque, au fil des recherches sur Internet ou encore dans le cadre des cours de littérature. Chaque approche est complémentaire mais en bout de ligne, mes emprunts s'accumulent, mes bibliothèques à domicile s'emplissent et mes piles de lectures augmentent de jour en jour. Il y a tout de même un moment où tout finit par se retrouver dans un nouveau cycle, où tout se réorganise et finit par s'emboîter de plus belle. Nous lisons de façon assez intuitive et instinctive tout en prenant le temps d'étudier ce qui est à notre disposition. Je rejoins ArenSor selon lequel la perspective de la bibliothèque donne un horizon de lecture parfois ténu pour manque d'intérêt et de temps à boucler ses lectures dans une période de temps limitée. J'apprécie savoir que j'ai un livre dans une bibliothèque personnelle pour pouvoir les consulter à nouveau. Réemprunter le même livre sur une période de plusieurs années m'apparaît peu naturel et l'odeur du livre s'en ressent puisque c'est identifié à l'odeur d'une bibliothèque réservée à un réseau d'abonnés. Ça te dérange moins quand c'est tes livres. Tu t'habitues et tu assumes leur odeur.

Par exemple, il y a 500 recueils de poésie à une bibliothèque donnée, je me sentirais mal de ne pas en avoir 20-25 qui ressortent dans mes coups de coeur. Il y a un effort de recherche à faire et oui, on apprend à apprécier la poésie sur le tas. Comme les recueils sont assez courts en général, c'est facile d'en emprunter. Souvent il m'arrive de dresser une liste de recueils à lire à la bibliothèque et je vais en acheter par la suite après les avoir lus.

Jusqu'à date, l'aspect découverte en librairie l'emporte assez aisément. J'emprunte à l'instar de Méphistophélès quand les prix sont assez prohibitifs. Je consulte avant de rajuster le tir dans ma pile de lectures.

Une politique que j'ai, après avoir traversé une grande orgie dans la confection de ma bibliothèque, c'est d'établir une liste de prix. Généralement, je fréquente les bouquineries et je vais à l'occasion dans des librairies avec des livres neufs. Depuis quelques temps, je fouille encore plus les quelques bouquineries que je connais à plus bas prix encore. Donc, que ce soit dans une librairie de livres neufs et/ou usagés d'arrivages assez récents et «bien cotés», j'ai tendance à appliquer un prix moyen par livre comme suit :

Le 6 novembre 2015, 14,00 dollar(s) canadien(s) = 9,79 Europe, euro(s), selon un taux de change de 0,6993 (taux nominal).

De cette manière, on connaît mieux les trucs et les ficelles du métier de lecteur qui magasine ses livres. Je préfère dépenser trois livres au prix moyen de 14$ par livre plutôt que d'en prendre un seul à 42 ou 45$.

Dans une bouquinerie à bas prix, un recueil de poésie se vend 2$, 2,50$ alors que dans une librairie usagée mieux cotée, le recueil se vendra entre 4 et 9$ le tout dépendamment du recueil et de la «demande» créée. Dans ces dernières librairies, un livre peut être coupé de moitié quand il végète un an ou deux dans la librairie. Ainsi, il est possible de prendre un livre usagé à 10$ qui en vaudrait 40$ neuf, alors que la pratique habituelle est de le vendre à moitié prix ou un peu moins. Parfois, cela se vend un peu plus cher, le tout dépend de la demande sur le marché et des caprices des libraires.

Les éditions Pléiades usagées sont de véritables aubaines à plus forte raison si le livre est récent et en bon état. Les éditions durent plus longtemps et le prix par livre est plus que raisonnable. Il faut simplement s'habituer à la police du livre. Je trouve dommage que la politique du moitié prix soit souvent appliquée sans créer un véritable engouement pour des gens qui aimeraient investir quelques sous et y trouver un avantage financier...

emprunt le plus souvent mais quelques achats qui s'imposent si je ne trouve pas le livre en médiathèque : nécessité fait loi !

Plutôt achat d'occasion... j'ai tellement de livres d'avance de toute façon qu'en un sens je n'ai pas besoin d'emprunter. Et d'un autre côté, pendant que je lis un livre que j'ai emprunté, ben je ne lis pas les miens, du coup ma PAL ne diminue pas. Et si je veux faire diminuer ma PAL, je ne rends pas les livres...

Les délais pour rendre les livres cela peut être un problème, mais pour moi au final pas tant que ça, puisqu'on peut prolonger, et maintenant on peut le faire par internet. Donc on peut garder les livres assez longtemps, si d'autres ne les réservent pas, et les livres que j'emprunte semblent avoir souvent peu de succès.

C'est vrai que la déviance est de lire les livres empruntés plus que les livres achetés, qui à priori sont plus dans mes goûts confirmés. J'essai de me lire un livre emprunté, un livre de la PAL en alternance en principe. Mais parfois les délais font que je saute le tour de mes livres. Mais de moins en moins.

Comme j'ai beaucoup de mal à me débarrasser des livres, c'est pour moi impossible de jeter, je préfère découvrir un auteur, par exemple ceux sur le portail, en empruntant. Ce qui ne m'empêche pas d'acheter par la suite si j'ai beaucoup aimé. En principe cela limite des livres pas très intéressants qui encombrent les étagères. Du coup je suis beaucoup plus audacieuse dans mes emprunts, puisque je ne serais pas obligée de garder le livre, je peux même ne pas le lire jusqu'au bout, même si je le fais rarement. Je peux prendre des risques, embarquer un livre uniquement parce que la couverture me plaît, ou le titre, ou que j'aime bien cet éditeur, suivre une impulsion. Alors que j'évite ce genre de comportement en librairie, là je cible plutôt des livres repérés, les auteurs que j'apprécie, ou les livres difficiles à avoir en bibliothèque, en particulier ceux des petits éditeurs.

Les bibliothèques, en particulier le réseau de la ville de Paris, sont précieuses également pour trouver les livres épuisés, introuvables, ou chers du fait de la rareté. Ou les livres chers tout court.

PassionBooks a écrit:

, eXPie je pense que c'est aux modérateurs du forum de décider si mon sujet peut-être gardé ou pas, en tous cas j'ajoute aussi que de temps en temps j'achète mes livres dans des trocs ou que je les prête avec des amis qui m'en prête d'autres en retour ce que je trouve bien également

Expie est modérateur .....