Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Tennessee Williams

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MessageSujet: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptySam 22 Sep 2007 - 21:45

Tennessee Williams 4939910

wikipedia a écrit:
Thomas Lanier Williams, dit Tennessee Williams, né le 26 mars 1911 (Columbus, Mississippi, États-Unis), mort le 25 février 1983 (New York, États-Unis), écrivain américain dont de nombreuses œuvres furent portées au cinéma.

Tennessee Williams était, sinon oublié, du moins délaissé lorsqu'il est mort, seul, dans la chambre de l'hôtel new-yorkais où il vivait, un mois avant son soixante-douzième anniversaire. Pourtant, cet écrivain, surtout connu comme dramaturge (bien qu'il ait aussi écrit quelques romans, nouvelles et poèmes), laisse une œuvre qui a fait le tour du monde, sur les scènes de théâtre mais aussi sur les écrans de cinéma, un grand nombre de ses pièces ayant été adaptées.
Thomas Lanier Williams (il a pris le pseudonyme de Tennessee en hommage à ses grands-parents qui vivaient dans cet État, à Memphis) est né à Columbus (Mississippi), le 26 mars 1911, et a passé son enfance, avec sa mère et sa sœur Rose, qu'il adorait, chez son grand-père, pasteur. Son père, qu'il détestait, était voyageur de commerce, donc presque toujours absent. En 1937, il rompt avec sa famille lorsque Rose, schizophrène, subit une lobotomie qui la laisse très diminuée (il la prit en charge lorsque, le succès venu, ses moyens financiers furent suffisants). Il part à la Nouvelle Orléans puis à New York, où il exerce divers petits métiers, de barman à portier. La nuit, il commence à écrire des pièces en un acte. Lorsque les États Unis entrent en guerre, il est réformé en raison de son dossier psychiatrique, de son homosexualité, de son alcoolisme, de ses troubles cardiaques et nerveux.
En 1943, il se rend à Hollywood, engagé par la Metro Goldwyn Mayer pour faire l'adaptation cinématographique d'un roman à succès. Cette tâche l'ennuie et il écrit son propre scénario, que la MGM refuse. Il en fait une pièce, la Ménagerie de verre – où il met en scène sa mère et sa sœur – montée à New York en 1945. Avec cette pièce, Tennessee Williams connaît, à trente-quatre ans, une célébrité soudaine.
Elle se confirme deux ans plus tard avec le succès d' Un tramway nommé Désir, dont Elia Kazan est le metteur en scène, et qui marque les débuts d'un jeune comédien de l'Actor's Studio: Marlon Brando. En vingt-quatre ans, dix-neuf pièces de Tennessee Williams furent créées à Broadway.
Les plus connues sont Été et Fumées (1948), La Rose tatouée (1950), Camino Real (1953), La Chatte sur un toit brûlant (1955), La Descente d'Orphée (1957), Soudain l'été dernier (1958), Doux Oiseau de la jeunesse (1959), La Nuit de l'iguane (1961). La plupart ont été jouées en France où le théâtre de Tennessee Williams est apprécié. C'est Jean Cocteau qui adapta Un tramway nommé Désir, et Françoise Sagan Doux oiseau de la jeunesse. Au cinéma, les plus grands réalisateurs de sa génération, de Joseph Mankiewicz à John Huston, signèrent les adaptations.
Tout le théâtre de Tennessee Williams, où l'on voit l'influence de Faulkner et de D.H. Lawrence, est traversé par des inadaptés, des marginaux, des perdants, des désemparés, auxquels va tout son intérêt, comme il l'explique dans ses Mémoires, parues en France en 1978. À travers tous ces personnages, dans un mélange de réalisme et de rêve, dans le désastre ou la fantaisie, il mène une remarquable analyse de la solitude, qui fut la constante de sa vie.

Poète, romancier (le Printemps romain de Mrs. Stone, 1950), il a décrit dans ses pièces de théâtre des marginaux, proies des frustrations et des excès de la société:

Tennessee Williams a remporté le prix Pulitzer pour Un tramway nommé Désir en 1948 et pour La Chatte sur un toit brûlant en 1955.

L'écrivain fréquenta pendant plusieurs années l'île de Key West en Floride, où il avait une maison. Il a aussi été président du jury du Festival de Cannes 1976.
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptySam 22 Sep 2007 - 22:01

J'ai vu-lu la ménagerie de verre, autant la pièce m'a parut une bonne dernière pour Avignon, autant le livre m'a laissé de marbre.
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptySam 22 Sep 2007 - 22:06

La Nuit de l'iguane

Citation :
Un groupe de vieilles Américaines débarque sous la houlette de révérend père Shannon, pasteur suspendu pour “fornication et blasphème”, qui s’est reconverti comme guide de voyages organisés sur le thème : “Le monde de Dieu vu par un homme de Dieu”.
Sensible à ses rides amères, un nymphette déjà mûre le drague sans vergogne au grand désespoir de son chaperon, une bigote hystérique et frustrée. Pendant ce temps là, Ava Gardner prend des bains de minuit avec des musculeux plagistes mexicains, son poète de grand-père pond sa dernière élégie, s’abandonne aux passions, aux vapeurs d’alcool et à l’abondance... “Car c’est cela LA NUIT DE L’IGUANE, la tragédie à l’état pur en dehors du temps et de l’espace qui exprime sur tous les modes et de la façon d’être et la rage de le savoir et la fureur de l’impuissance.

(résumé associé au film... mais un peu plus parlant que seulement les première lignes)

c'est par là que j'ai commencé, une amie qui avec patience subissait le poids de mon désespoir, de mon amitié et d'un chagrin d'amour me l'a prêté en me disant que ça devrait me parler... effectivement ça m'a parlé. En parlant avec elle de ce livre et des allemands (une famille en vacances) qui ne sont pas mentionnés dans le résumé mais sont un élément bruyant, intrusif et presque blessant en regard du drame nous sommes arrivés au mot : indifférence qui a pris le sens et le poids que je lui donne depuis.

j'ai découvert ses longues réflexions sur soi et les autres et sur le monde... qui malmène, qui blesse un certain état entier et en quelque sorte fragile de l'individu. j'ai dégusté la diversité des regards, des personnages, les images, la sensibilité... la démesure, un peu, quoique...

il y a aussi quoi... le traumatisme.

et un mot qu'il faut rajouter : pureté.

c'est très beau. c'est émouvant, libérateur dans l'expression et le respect des personnages, de leur état.

j'ai trouvé le film bien mais très en dessous de la lecture.

pour cette raison de traumatisme et de personne me l'ayant fait découvrir c'est associé, partiellement amalgamé dans ma tête avec Carson Mc Cullers.

note à l'intéressée : si finalement tu passes par là ou au dessus : merci (encore... et sinon je ne serai sans doute même pas ici)
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptySam 22 Sep 2007 - 22:08

lekhan a écrit:
J'ai vu-lu la ménagerie de verre, autant la pièce m'a parut une bonne dernière pour Avignon, autant le livre m'a laissé de marbre.

je ne l'ai que lue cette ménagerie de verre, j'y ai retrouvé les mêmes choses, les personnages brusqués qui voudraient souffler, les choses qui ne semblent pas justes, incomplètes, fausses... mon avis sera toujours biaisée je suppose sur cet auteur... j'aime ce qu'il dit et comment il le dit.
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyDim 23 Sep 2007 - 11:50

Moi aussi animall, j'aime beaucoup Tennessee Williams, en lisant ses textes, on retrouve la force incroyable des écrivains du sud des Etats-Unis.
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyDim 23 Sep 2007 - 12:30

Honte à moi....je n'ai lu que des extraits de son très célèbre "Chatte sur un toit brûlant"! Embarassed
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyLun 24 Sep 2007 - 2:29

J'ai lu le fameux Tramway nommé désir il y a un an ou deux.

Mais je n'en ai pas vu l'adaptation.

C'est une pièce de travail qui se lit bien, mais est assez dure tout de même.
Je crois que la voir, au cinéma ou théâtre est plus intéressant que de la lire.
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MessageSujet: Tenessee Williams   Tennessee Williams EmptyLun 24 Sep 2007 - 13:58

- "Un Tramway..." d'Elia Kazan, à tout jamais M.Brando...
- "La Chatte..." de R.Brooks, à tout jamais E. Taylor...
- "Soudain..." de J. Mankiewicz, à tout jamais K. Hepburn, M. Clift, E. Taylor...
- "Dous Oiseaux de Jeunesse" de R. Brooks à tout jamais P. Newman, Ed Begley...
- "La Nuit..." de J. Huston à tout jamais R.Burton, A. Gardner...
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyLun 24 Sep 2007 - 16:32

Citation :
J'ai lu le fameux Tramway nommé désir il y a un an ou deux.
Mais je n'en ai pas vu l'adaptation.

Vu au théatre de l'Eldorado à Paris il y a bien 7 ou 8ans, cette pièce inoubliable , jouée par Caroline Céllier dans le rôle de Blanche, et par Samuel le Bihan dans celui de Stanley, qui m'avait laissé une forte impression..Je me souviens d' un Stanley, sensuel et bestial , à la Brando, et d'une Blanche très charismatique...La magie était passée en tout cas, les tensions, la violence, le trouble né de ce mélange désir/répulsion....J'étais restée scotchée !!
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyMer 21 Nov 2007 - 22:15

Citation :
LUI

Je me rappelle que j'ai pris le téléphone pour demander le nom de l'hôtel, mais je ne me rappelle plus s'ils me l'ont dit ou non. Donne-moi un peu de cette eau (Ensemble, ils se lèvent et se rencontrent au centre de la pièce. Elle lui passe le verre avec gravité. Il se rince la bouche, la contemplant gravement, et va cracher par la fenêtre, puis il retourne au milieu de la chambre et lui donne le verre. Elle boit une gorgée. Il pose ses doigts sur le long cou de la femme.) Voilà, j'ai récité la litanie de mes peines. (Pause. On entend la mandoline.) Qu'est-ce que tu as à me dire ? Dis moi. Raconte-moi ce qui se passe derrière. (Il passe ses doigts sur le front et les yeux de la femme. Elle ferme les yeux et lève une main dans l'air comme pour le toucher. Il lui prend la main, l'examine dans tous les sens et appuie ses doigts sur ses lèvres. Quand il les lâche, elle le touche. Elle touche la poitrine de l'homme, douce comme celle d'un enfant, et puis elle lui touche les lèvres. Il lève sa main, glisse ses doigts le long de sa gorge et dans l'ouverture de son kimono. Elle se tourne et s'appuie contre lui. La gorge contre son épaule. Il caresse la courbe de son cou et dit : ) Il y a si longtemps que nous n'avons pas été ensemble, si ce n'est comme un couple d'étrangers qui vivent l'un près de l'autre. Laisse-nous nous retrouver et peut être que nous ne nous perdrons plus. Parle-moi. J'étais perdu. Je pensais à toi souvent, mais je n'arrivais pas à t'appeler, ma chérie. Je pensais à toi tout le temps, mais je ne pouvais pas t'appeler. Qu'aurais-je pu te dire si j t'avais appelée ? Pouvais-je te dire : je suis perdu ? Perdu dans la ville ? Passé de main en main comme une photo obscène, et puis abandonné... Je suis perdu dans cette ville ?

ELLE

Je n'ai rien eu que de l'eau depuis que tu es parti. Elle dit cela presque gaiement, souriant de cette déclaration. L'homme la serre contre lui étroitement, avec un cri doux et blessé.) Rien que du café en poudre jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus, et de l'eau...

Elle rit convulsivement)

LUI

Peux-tu me parler, ma chérie ? Peux-tu me parler maintenant ?

ELLE

Oui.

LUI

Alors parle-moi comme la pluie et laisse moi écouter (laisse-moi m'étendre ici et écouter). (Il tombe en travers du lit, roule sur le ventre, un bras pendant sur le côté du lit. Il battra de temps en temps le sol de ses doigts. La mandoline continue.) Il y a trop longtemps que nous n'avons pas bavardé amicalement tous les deux. Maintenant, raconte-moi. A quoi pensais-tu dans le silence ? Pendant qu'on me passait de main en main comme une photo obscène, dans cette ville ! Dis moi ! Parle-moi ! Parle-moi comme la pluie, je vais m'étendre ici, et j'écouterai.

ELLE

Je...

LUI

Il le faut, c'est nécessaire. Je dois savoir aussi. Parle-moi comme la pluie, je m'étendrai ici et j'écouterai. Je m'étendrai ici.

ELLE

Je veux partir...

LUI

Tu veux partir.

ELLE

JE VEUX PARTIR !

LUI

Comment ?

ELLE

SEULE ! (Elle retourne à la fenêtre.) Je me déclarerai sous un nom d'emprunt dans un petit hôtel de la côte...
Tennessee Williams dans Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter

la suite n'est pas moins belle, l'avant non plus... malgré ce que je peux en penser parfois, c'est peut être le texte que j'emmènerai sur l'hypothétique île déserte...

et pour coline (même si c'est un peu une pirouette) : le truc trouvé dans le Modiano c'est un peut-être un peu l'autre face de cette pièce (pas de théâtre... enfin si, mais non...)
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyMer 6 Fév 2008 - 22:19

reour à Lundi soir pour deux petits extraits d'une nouvelle : Malédiction

Citation :
Oh, mon Dieu ! et quand vous vous êtes levés ce matin, il y avait le soleil à l'endroit même où vous l'aviez vu la veille, se levant au-dessus du cimetière, au bout de la rue, comme si ses gardes de nuit étaient ces morts sans chair. A travers la fumée de la ville, toujours embrumée, vous avez vu ce biscuit rond et rouge qui aurait pu être carré ou annelé comme un ver de terre, car n'importe quoi pourrait être n'importe quoi d'autre, et tout cela aurait autant de sens...

Citation :
En rentrant de l'usine, un soir de cette hiver, il eut une aventure curieuse. Il y avait un endroit, à quelques rues de l'usine, qui s'appelait le Café de l'Eclair. Ce soir-là, un homme, qui avait l'air d'un simple mendiant, titubait sur le trottoir. Il attrapa la manche de Lucio et le regarda longuement sans bouger, avec des yeux enflammés, comme le ciel au-dessus du cimetière, au lever du jour. Il lui fit cette déclaration remarquable :
- Tu n'as pas besoin d'avoir peur de ces sales fils de putain. Ils poussent et s'arrachent comme la mauvaise herbe. Ils s'agitent pour échapper à leur conscience; ils ne peuvent pas rester en place. Regarde le soleil. Il se lève tous les matins sur leur cimetière !
Il continua encore un moment de cette façon prophétique. Quand enfin il lâcha le bras de Lucio qu'il avait pris pour se soutenir, il retourna en titubant vers la porte du café d'où il était sorti. Juste avant de rentrer, il déclara encore ses mots qui touchèrent profondément Lucio :
- Tu sais qui je suis ? cria-t-il. Je suis le Dieu tout puissant.
- Comment ? fit Lucio.
Le vieil homme hocha la tête et sourit; il fit un geste d'adieu et rentra dans le café brillant de lumières.

...

oublions les commentaires pour ce soir.
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyDim 10 Fév 2008 - 19:53

lekhan a écrit:
J'ai vu-lu la ménagerie de verre, autant la pièce m'a parut une bonne dernière pour Avignon, autant le livre m'a laissé de marbre.

question bête : le livre : le livre - la pièce ou bien la nouvelle La jeune fille de verre (que j'ai découvert il y a peu) ?
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MessageSujet: tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyDim 10 Fév 2008 - 20:37

Animal, j'ai beaucoup aimé certaines nouvelles de Tennessee Williams, meme si le spectacle sans concession de la souffrance nue peut nous mettre mal à l'aise. Et le rapprochement que tu fais avec Carson Mc Cullers est interessant. J'ai lu et beaucoup aimé C. Mc Cullers, notamment
Le coeur est un chasseur solitaire, Balade du café triste et Reflet dans un oeil d'or.
C'est un des grands écrivains du Sud avec Faulkner, Eudora Welty, Shelby Foote et William Goyen...colibri
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MessageSujet: Re: Tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyDim 10 Fév 2008 - 20:41

cette petite liste me sera utile pour élargir l'expérience... par association d'idées tu conseillerai lequel ?
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MessageSujet: tennessee Williams   Tennessee Williams EmptyDim 10 Fév 2008 - 21:10

Tu l'as suggéré toi meme. Je crois que C. McCullers est la plus proche de
Tenessee Williams.
Je l'associerai à William Goyen, notamment, un recueil de nouvelles, Précieuse porte (Gallimard). Mais je te conseille aussi 2 autres recueils de nouvelles : L'enfant de la fièvre de Shelby Foote (L'imaginaire/Gallimard) et celui d'Eudora Welty :
L'homme pétrifié (c'était en poche, chez Garnier/Flammarion). Quant à Faulkner, c'est pour moi, le romancier que j'admire le plus !

Tu ne seras pas déçu je crois. Bonne lecture !
colibri
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