Honoré de Balzac

domreader a écrit:

Et comme à l’accoutumé, Balzac trace un portrait physique, psychologique détaillé et subtil de ses personnages.

J'ai Le Père Goriot et Le Colonel Chabert qui m'attendent dans ma PAL, c'est encourageant de lire ça.

domreader a écrit:

Balzac est toujours un auteur utile à avoir sous la main quand on est un peu fatigué, qu’on hésite à entamer un livre ou un autre. C’est toujours pour moi un recours chaleureux dans ces périodes.

Pourquoi au juste ? Parce que tu es sûre de tomber sur une lecture de qualité ?

Je ne peux pas répondre pour Domreader, mais en plus d'être un effet un écrivain de grande qualité, même si évidemment, et compte tenu de la quantité, il y a des choses un peu moins réussies, Balzac a un véritable univers, reconnaissable immédiatement, dans lequel on peut se glisser en terrain connu, retrouvant certains personnages qui passent de loin, par exemple, mais aussi une écriture et une vision du monde.

Malheureusement j'ai déjà lu toute la Comédie humaine, il reste les relectures...

Merci pour ta critique, domreader : un peu de Balzac de temps à autre, c'est vrai que ça fait du bien. C'est d'ailleurs un roman que je ne connaissais pas, même si je suis bien d'accord avec Arabella : ça sent Balzac à plein nez. A de rares exceptions près (La peau de chagrin, le Chef-d'oeuvre d'un inconnu, Le lys dans la vallée, Illusions perdues, La Recherche de l'Absolu), cet auteur a fini par m'ennuyer profondément. Or, j'ai de la chance , Arabella a lu toute la Comédie Humaine et a déjà glissé - avec d'autres - quelques conseils sur ce fil. Je réessaierai, à l'occasion... Peut-être avec La duchesse de Langeais.

Kannskia a écrit:

domreader a écrit:

Et comme à l’accoutumé, Balzac trace un portrait physique, psychologique détaillé et subtil de ses personnages.

J'ai Le Père Goriot et Le Colonel Chabert qui m'attendent dans ma PAL, c'est encourageant de lire ça.

domreader a écrit:

Balzac est toujours un auteur utile à avoir sous la main quand on est un peu fatigué, qu’on hésite à entamer un livre ou un autre. C’est toujours pour moi un recours chaleureux dans ces périodes.

Pourquoi au juste ? Parce que tu es sûre de tomber sur une lecture de qualité ?

Bien sûr il y a la qualité, mais comme le disait Arabella, Balzac, c'est tout un univers et lorsqu'on entame un de ses livres, c'est un peu comme si on enfilait son vieux pull préféré, on s'y sent bien, immédiatement à l'aise. Enfin, c'est l'effet que cela me fait.

domreader a écrit:

Bien sûr il y a la qualité, mais comme le disait Arabella, Balzac, c'est tout un univers et lorsqu'on entame un de ses livres, c'est un peu comme si on enfilait son vieux pull préféré, on s'y sent bien, immédiatement à l'aise. Enfin, c'est l'effet que cela me fait.

C'est joliment dit.

Merci pour vos réponses les filles, j'ai encore plus envie de me lancer dans les lectures de Balzac qui m'attendent.

Le Père Goriot et Le Colonel Chabert sont excellents. Eugénie Grandet aussi. Et tant d'autres (dont pas mal que je n'ai - heureusement - pas encore lus).
Mais alors, mieux vaut éviter la Maison Nuncingen (en gros : des gens parlent d'autres personnes dont on se fiche royalement)... Même pour les auteurs qu'on aime énormément, il y a souvent un livre qui ne peut pas passer. Pour Balzac, c'est La Maison Nuncingen. Pour Kawabata, c'est Chronique d'Asakusa...

eXPie a écrit:

Le Père Goriot et Le Colonel Chabert sont excellents. Eugénie Grandet aussi. Et tant d'autres (dont pas mal que je n'ai - heureusement - pas encore lus).
Mais alors, mieux vaut éviter la Maison Nuncingen (en gros : des gens parlent d'autres personnes dont on se fiche royalement)... Même pour les auteurs qu'on aime énormément, il y a souvent un livre qui ne peut pas passer. Pour Balzac, c'est La Maison Nuncingen. Pour Kawabata, c'est Chronique d'Asakusa...

Pour Balzac, tu peux aussi éviter Séraphita. Qui en plus est plus long que La Maison Nuncingen.

Arabella a écrit:

eXPie a écrit:

Le Père Goriot et Le Colonel Chabert sont excellents. Eugénie Grandet aussi. Et tant d'autres (dont pas mal que je n'ai - heureusement - pas encore lus).
Mais alors, mieux vaut éviter la Maison Nuncingen (en gros : des gens parlent d'autres personnes dont on se fiche royalement)... Même pour les auteurs qu'on aime énormément, il y a souvent un livre qui ne peut pas passer. Pour Balzac, c'est La Maison Nuncingen. Pour Kawabata, c'est Chronique d'Asakusa...

Pour Balzac, tu peux aussi éviter Séraphita. Qui en plus est plus long que La Maison Nuncingen.

C'est noté !
Disons que je le repousse à la fin, quand j'aurai lu tout le reste (y compris une nouvelle tentative de La Maison Nuncingen ? Je m'attendais à trouver Melmoth réconcilié vraiment passable et à beaucoup aimer La Maison Nuncinge, et finalement, Melmoth n'est pas si mal que ça - classique, mais pas mal du tout. Alors que Nuncingen...)

eXPie a écrit:

Le Père Goriot et Le Colonel Chabert sont excellents.

Je vais les mettre en haut de ma PAL.

Il y a aussi La duchesse de Langeais.

Mais le mieux c'est de les lire tous dans l'ordre. Parce qu'on retrouve les personnages, une histoire collective qui se dessine progressivement en filigrane.

Arabella a écrit:

Mais le mieux c'est de les lire tous dans l'ordre. Parce qu'on retrouve les personnages, une histoire collective qui se dessine progressivement en filigrane.

Ah mince, je n'ai pas les autres et vu le nombre, je ne compte pas tous les acheter ! Faudra que j'aille voir à la médiathèque près de chez moi, ça sera l'occasion d'y aller pour la première fois

Arabella a écrit:

Il y a aussi La duchesse de Langeais.

Mais le mieux c'est de les lire tous dans l'ordre. Parce qu'on retrouve les personnages, une histoire collective qui se dessine progressivement en filigrane.

Je vais me faire gronder par Arabella

Avant même d'avoir craché le morceau, je sens déjà ton regard impassible me passer au crible... Je suis faible, je n'ai pas su résister. Le Colonel Chabert m'appelait de tout son être, il se sentait si seul et délaissé sur sa pauvre étagère, abandonné. Comment dire non à cet homme dont le pire travers est celui de l'abnégation ? J'ai lâchement sombré dans cette examen impitoyable de la mesquinerie humaine, je l'avoue, je le confesse, je m'en repends. Je ne pouvais pas lutter Arabella, c'était impossible.

C'est pas moi, c'est la faute à Balzac

Kannskia a écrit:

Je vais me faire gronder par Arabella

Avant même d'avoir craché le morceau, je sens déjà ton regard impassible me passer au crible... Je suis faible, je n'ai pas su résister. Le Colonel Chabert m'appelait de tout son être, il se sentait si seul et délaissé sur sa pauvre étagère, abandonné. Comment dire non à cet homme dont le pire travers est celui de l'abnégation ? J'ai lâchement sombré dans cette examen impitoyable de la mesquinerie humaine, je l'avoue, je le confesse, je m'en repends. Je ne pouvais pas lutter Arabella, c'était impossible.

C'est pas moi, c'est la faute à Balzac

On va dire que tu as respecté l'ordre chronologique de l'écriture...

Et bien ce n'est pas si terrible.

Je comprends qu'il soit difficile de résister à un livre de Balzac.