Le Café Littéraire - ici on cause....

kenavo a écrit:

Et un livre qui commence avec la citation
"...Et que la nuit glisse sur le bleu de ta jupe
Comme mon amour pour toi s'est glissé en mon coeur..." Tim La Poisse

et dont la collection est dirigée par une certaine Jeanne Benameur - il était plus que sûr que j'allais succomber

Ah oui!..Je n'ai encore jamais croisé un ouvrage de cette collection...Tu me rappelles qu'elle existe...

je reviens sur mon post précédent si vous voulez bien

Sont-ils nombreux les écrivains qui attribuent aux héros ou héroïnes de leurs livres le visage d'artistes célèbres (actrices, chanteurs etc....) ?

Je ne parle évidemment pas des biographies.

Je viens de lire deux livres dans lesquels (coïncidence) les auteurs donnaient à leur héroïne une ressemblance frappante avec Audrey Hepburn !

le livre d'Andreï Guelassimov "l'année du mensonge" et celui que je lis "A l'Irlandaise" de Joseph O'connor.

pour Guelassimov un commentaire disait que dans plusieurs de ses livres on retrouvait la mention d'Audrey Hepburn.

Les bateleurs de bas étage très bling-bling peuvent-ils se retrouver dans ce cas d'espèce? Pourquoi cette intervention? Dans le but, infernal , de parler avec enthousiasme du dernier opus de Patrick Rambaud "Chronique du règne de Nicolas 1er" chez Grasset: une satire extraordinairement jouissive de ce qui se déroule depuis un fameux 6 mais sous les augustes feux de notre République. Toute la clique gouvernementale y est détaillée, légèrement caricarurée mais à peine, et on sent le plaisir d'écrire de Rambaud à chaque instant.

Heidebic de Hel a écrit:

Les bateleurs de bas étage très bling-bling peuvent-ils se retrouver dans ce cas d'espèce? Pourquoi cette intervention? Dans le but, infernal , de parler avec enthousiasme du dernier opus de Patrick Rambaud "Chronique du règne de Nicolas 1er" chez Grasset: une satire extraordinairement jouissive de ce qui se déroule depuis un fameux 6 mais sous les augustes feux de notre République. Toute la clique gouvernementale y est détaillée, légèrement caricarurée mais à peine, et on sent le plaisir d'écrire de Rambaud à chaque instant.

Ce livre me fait chaque fois un clin d'oeil en librairie....Il y aura bien un moment où je vais lui céder...
Est-ce que c'est brillant comme écriture?

Bédoulène a écrit:

Sont-ils nombreux les écrivains qui attribuent aux héros ou héroïnes de leurs livres le visage d'artistes célèbres (actrices, chanteurs etc....) ?

Je ne peux que te répondre par non.. en tout cas dans mes dernières lectures je n'ai pas rencontré de personnes célèbres, même pas ceux qui leurs ressemble

coline a écrit:

Heidebic de Hel a écrit:

Les bateleurs de bas étage très bling-bling peuvent-ils se retrouver dans ce cas d'espèce? Pourquoi cette intervention? Dans le but, infernal , de parler avec enthousiasme du dernier opus de Patrick Rambaud "Chronique du règne de Nicolas 1er" chez Grasset: une satire extraordinairement jouissive de ce qui se déroule depuis un fameux 6 mais sous les augustes feux de notre République. Toute la clique gouvernementale y est détaillée, légèrement caricarurée mais à peine, et on sent le plaisir d'écrire de Rambaud à chaque instant.

Ce livre me fait chaque fois un clin d'oeil en librairie....Il y aura bien un moment où je vais lui céder...
Est-ce que c'est brillant comme écriture?

Je confirme : Rambaud est un brillant écrivain.
Mais l'ouvrage dont je parle n'est peut-être pas le meilleur exemple de son écriture car il s'adonne ici à un exercice de style en parodiant les Mémoires de Saint-Simon.
Pour découvrir cet auteur, il faudrait, comme je l'ai fait, commencer par "La Bataille" et "Il neigeait"

Merci de ces précisions Heidebic de Hel!

Je voudrais bien reprendre ici une discussion qui est survenue sur le fil d'Antonio Lobo Antunes - et pour ne pas trop flooder ce fil - et que peut être d'autres veulent se joindre à cette discussion:

kenavo a écrit:

Sophie a écrit:

Il va attendre alors en fait, je l'avais acheté au hasard, un jour de braderie à Tahiti.

Il y a aussi chez moi des livres dans ma PAL qui y sont arrivés par des chemins 'obscurs'
mais ce que je voulais en fait encore te dire - je trouve très bien si tu peux estimer ton goût de lecture à tel point que tu dis de ne pas le lire - je connais trop de gens qui se laissent influencer par critiques, top-10-listes, nombre de vente etc. et qui par après ne comprennent pas que tel ou tel livre ne leur a pas plu.. on se connaît quand même si bien pour savoir à peu près si on va aimer ou pas..

Sophie a écrit:

Je n'ai pas dit que je ne le lirai pas mais comme j'ai quelques centaines de livres en attente, il ne sera pas dans mes priorités.
Je ne m'attache pas spécialement (et de moins en moins) aux tops des lecteurs, c'est pour ça que j'aime bien acheter au hasard. Quant à mes goûts, ils sont quand même éclectiques et sait-on jamais, j'aimerai peut-être cet auteur.

Ma réponse et ton post précédents me font penser qu'on pourrait discuter de ça sur le café littéraire, non?

en fait, je ne voulais pas dire, que tu ne vas jamais lire ce livre - mais tout comme tu le dis - vue ta PAL - il y a pour l'instant d'autre priorités - et c'est bon..
Je connais assez d’autres expériences et souvent les lecteurs vont se faire un jugement sur le livre/l’auteur – et parfois c’était justement pas le bon livre au bon moment pour eux…

C'est exactement ce que j'allais écrire: il est possible que je lise La mort de Carlos Gardel, ou en tout ca,s que je le commence puis l'abandonne parce que je ne le sens pas pour le moment; d'où l'avantage de posséder ses livres car on peut les reprendre quand on pense que la période est plus propice à telle lecture.

En fait, je regardais hier les nationalités des auteurs qui sont dans ma bibliothèque et comme j'ai envie de lire des auteurs hispanophones, portugais et italiens notamment, je m'étais dit que celui-là pourrait faire l'affaire.

Sophie a écrit:

En fait, je regardais hier les nationalités des auteurs qui sont dans ma bibliothèque et comme j'ai envie de lire des auteurs hispanophones, portugais et italiens notamment, je m'étais dit que celui-là pourrait faire l'affaire.

Là tu t'es choisi une belle 'aventure'.
J'aime bien lire des auteurs de différents pays - mais si j'ai le choix entre un auteur portugais ou russe, un auteur suède ou espagnol, ce sont de 9 sur 10 les 'sudistes' qui gagnent

kenavo a écrit:

Sophie a écrit:

En fait, je regardais hier les nationalités des auteurs qui sont dans ma bibliothèque et comme j'ai envie de lire des auteurs hispanophones, portugais et italiens notamment, je m'étais dit que celui-là pourrait faire l'affaire.

Là tu t'es choisi une belle 'aventure'.
J'aime bien lire des auteurs de différents pays - mais si j'ai le choix entre un auteur portugais ou russe, un auteur suède ou espagnol, ce sont de 9 sur 10 les 'sudistes' qui gagnent

Moi aussi car j'aime ces cultures latines, méditerranéennes; il fait trop froid en Russie!

lu dans la newsletter Télérama :

Citation :

Déjà « recensée » en 2004 par Lucien X. Polastron (dans Livres en feu,
chez Denoël), la destruction des livres et des bibliothèques à travers
les âges fait de nouveau l’objet d’un livre : celui de Fernando Baez.
Il est vrai que la fameuse citation de Heinrich Heine — « Là où l’on brûle les livres, on finit par brûler des hommes »
— est toujours d’actualité. Baez, essayiste et poète vénézuélien,
envisage son sujet sur un temps on ne peut plus long : de l’Antiquité
jusqu’à aujourd’hui, et même demain, en raison des inconnues qui
demeurent sur la vie des livres à l’époque numérique. Les rappels qu’il
fait sont terrifiants. Ce ne sont que bûchers, autodafés, destructions
systématiques et carnages en tout genre, pour des motifs militaires,
politiques, religieux ou moraux. Dans un chapitre utile, dont il avoue
qu’il lui a été suggéré par un lecteur, Fernando Baez évoque également
les livres détruits dans la fiction. Judicieux rappel de ce qu’avaient
imaginé Cervantès, Marlowe, Potocki, Hawthorne, Wells, Borges,
Lovecraft ou Bradbury. Dernière en date des grandes bibliothèques
détruites, celle de Bagdad, victime des bombardements et des pillages
en 2003. Un livre passionnant... à conserver ◆ G.H. Fernando Baez, Histoire universelle de la destruction des livres, Fayard, 528 p., 28 €

Queenie a écrit:

lu dans la newsletter Télérama :

Citation :

Un livre passionnant... à conserver ◆ G.H. Fernando Baez, Histoire universelle de la destruction des livres, Fayard, 528 p., 28 €

Je l'avais repéré aussi celui-là...

J'adore ton nouvel avatar petite reine...

À tous les profs ici présents, j'ai une question précise concernant une figure de style, que je n'arrive pas à déterminer.

Dans une promesse de Chalandon, l'auteur décrit deux personnages descendant un vieil escalier en utilisant cette jolie tournure :



J'hésite, entre métaphore, allégorie...
Quelqu'un pour m'aider ?

bertrand-môgendre a écrit:

À tous les profs ici présents, j'ai une question précise concernant une figure de style, que je n'arrive pas à déterminer.

Dans une promesse de Chalandon, l'auteur décrit deux personnages descendant un vieil escalier en utilisant cette jolie tournure :

le bois fatigué lui disait que deux hommes venaient.

J'hésite, entre métaphore, allégorie...
Quelqu'un pour m'aider ?

C'est une métaphore...