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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Terrence Malick Mer 18 Mai 2011 - 12:48
J'ai trouvé la liste des musiques présentes dans le film. Encore un beau tour d'horizon de la musique classique et contemporaine (et quelques musiciens new age)dans une orientation clairement mystique et contemplative:
La B.O sort le 23 mai et le DVD du film en Octobre.
Citation :
"Funeral Canticle" Written by John Tavener and Mother Thekla Performed by George Mosley, Paul Goodwin and the Academy of Ancient Music Courtesy of Harmonia Mundi USA
"Cosmic Beam Take 5" Written and Performed by Francesco Lupica Courtesy of Twentieth Century Fox Film Corporation
"Symphony No. 1" Written by Gustav Mahler Performed by the Polish National Radio Symphony Orchestra conducted by Michael Halász Courtesy of Naxos By arrangement with Source/Q
"Morning Prayers" Written by Giya Kancheli Courtesy of ECM Records
"Faunophonia Balkanica" Written, Performed and Produced by Arsenije Jovanovic Courtesy of Arsenije Jovanovic
"Wind Pipes" Written and Performed by Michael Baird Courtesy of Sharp Wood Records
"Approaching" Written, Performed and Produced by Arsenije Jovanovic Courtesy of Arsenije Jovanovic
"Ta Há 1" Written and Performed by Klaus Wiese Courtesy of Aquamarin Verlag GmbH, Germany
"Snapshot from the Island" Written and Performed by Tibor Szemzo Courtesy of Leo Records
"Lacrimosa 2" Composed by Zbigniew Preisner Performed by Elzbieta Towarnicka (soprano) and the Sinfonia Varsovia and the Varsov Chamber Choir, conducted by Jacek Kaspszyk Courtesy of New Music B.V.
"Ascending and Descending" Written by David Hykes Performed by David Hykes and The Harmonic Choir Courtesy of Harmonic Presence Foundation
"Resurrection in Hades" Written by John Tavener and Mother Thekla Performed by Joseph Jennings and the Chanticleer Choir and Chorus Courtesy of Warner Classics By arrangement with Warner Music Group Film & TV Licensing
"Berlioz: 7. Domine Jesu Christe [Requiem Op. 5 (Grande Messe des Morts)]" Performed by Wandsworth School Boys Choir, London Symphony Chorus, London Symphony Orchestra, Sir Colin Davis Courtesy of Decca Music Group Ltd. Under license from Universal Music Enterprises
"Siciliana Da Antiche Danze Ed Arie Suite III" Written by Ottorino Respighi Performed by the National Symphony Orchestra of Ireland Conducted by Rico Saccani Courtesy of Naxos By Arrangement with Source/Q
"Hymn to Dionysus" Composed by Gustav Holst Performed by The Royal Philharmonic Orchestra and Chorus Courtesy of Unicorn-Kanchana Records
"My Country -Vltava (The Moldau)" Composed by Bedrich Smetana Performed by Vaclav Smetacek and The Czech Philharmonic Orchestra Courtesy of SUPRAPHON
"Brahms: 2. Andante moderato [Symphony No. 4 in E minor, Op. 98]" Performed by Berliner Philharmoniker, Herbert von Karajan Courtesy of Deutsche Grammophon GmbH, Hamburg Under license from Universal Music Enterprises
"Symphony No. 3" Written by Henryk Górecki Performed by the Polish National Radio Symphony Orchestra conducted by Antoni Wit Courtesy of Naxos By Arrangement with Source/Q
"Pièces de clavecin, Book II 6e Ordre N5:Les Barricades Mistérieuses Written by Francois Couperin (1668-1733) Performed by Angela Hewitt Courtesy of Hyperion Records Ltd.
"J.S Bach: Fugue [Toccata and Fugue in D Minor, BWV 565]" Performed by Helmut Walcha Courtesy of Deutsche Grammophon, GmbH, Hamburg Under license from Universal Music Enterprises
"The Well-Tempered Clavier" Written by Johann Sebastian Bach Performed by Jenő Jandó Courtesy of Naxos By arrangement with Source/Q
"Pièces de clavecin, Book II 6e Ordre N5: Les Barricades Mistérieuses Written by Francois Couperin Performed by Hanan Townshend Courtesy of Hanan Townshend
"Hymn 87: Welcome Happy Morning" Performed by Hanan Townshend Courtesy of Hanan Townshend
"Mussorgsky: Pictures at an Exhibition - Promenade - The Tuileries - Bydio (Piano Version)" Performed by Vladimir Ashkenazy Courtesy of Decca Music Group Ltd. Under license from Universal Music Enterprises
"Schumann: 1. Allegro affettuoso [Piano Concerto in A Minor, Op. 54]" Performed by Martha Argerich, Gewandhausorchester, Leipzig, Riccardo Chailly Courtesy of Decca Music Group Ltd. Under license from Univesral Music Enterprises
"Klangschalen 2" Written and Performed by Klaus Wiese Courtesy of Akasha, Germany
"Eternal Pulse" Written and Performed by Hanan Townshend Courtesy of Hanan Townshend
"After the Rain: Antiphon" Written by Barry Guy Performed by Richard Hickox and the City of London Sinfonia Courtesy of NMC Recordings
"Harold in Italy" Written by Hector Berlioz Performed by the San Diego Symphony Orchestra conducted by Yoav Talmi Courtesy of Naxos By Arrangement with Source/Q 42
"Piano Sonata No.16 in C Major K. 545" Composed by Wolfgang Amadeus Mozart Performed by Jim Lynch
"Siciliana Da Antiche Danze Ed Arie Suite III" Written by Ottorino Respighi Performed by Hanan Townshend Courtesy of Hanan Towhnshend
"Lacrimosa 2" Written by Zbigniew Preisner Performed by Hanan Townshend Courtesy of Hanan Townshend
"Berlioz: 10. Agnus Dei [Requiem, Op. 5 (Grande Messe des Morts)]" Performed by Wandsworth School Boys Choir, London Symphony Chorus, London Symphony Orchestra, Sir Colin Davis Courtesy of Decca Music Group Ltd. Under license from Universal Music Enterprises
"Sound Testament of Mount Athos" Written, Performed and Produced by Arsenije Jovanovic Courtesy of Arsenije Jovanovic
"Ma Maison" Written, Performed and Produced by Arsenije Jovanovic Courtesy of Arsenije Jovanovic
Dernière édition par Marko le Mer 18 Mai 2011 - 13:18, édité 1 fois
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Terrence Malick Mer 18 Mai 2011 - 13:11
Le Lacrimosa du "Requiem for my friend" de Zbigniew Preisner dont on entend le thème qui démarre à 1'48:
Invité Invité
Sujet: Re: Terrence Malick Mer 18 Mai 2011 - 15:26
Cela fait plaisir de te voir si enthousiaste Marko
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Terrence Malick Mer 18 Mai 2011 - 17:10
sentinelle a écrit:
Cela fait plaisir de te voir si enthousiaste Marko
C'est qu'on ne voit pas des films comme ça tous les jours !
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Terrence Malick Mer 18 Mai 2011 - 19:23
J'ai un collègue qui a vu le film. Dans la salle où il était (UGC La Défense), à peu près un quart des gens est parti avant la fin...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 0:03
Je suis déjà impatient d'aller le revoir... Vivement le week end
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 0:17
Avadoro a écrit:
L'évocation de Tarkovski me semble aussi très juste : l'attention aux visages est une obsession ici chez Malick, bien plus que pour ses précédents films.
Sans oublier ce plan presque subliminal de Jessica Chastain en lévitation
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 0:23
eXPie a écrit:
J'ai un collègue qui a vu le film. Dans la salle où il était (UGC La Défense), à peu près un quart des gens est parti avant la fin...
Marko a écrit:
Je suis déjà impatient d'aller le revoir... Vivement le week end
D'où la nécessité d'aller vérifier par soi-même...J'espère en avoir l'occasion très vite...
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 0:28
Tu l'as dit coline. J'y vais demain. En attendant, l'avis d'un cinéphile (parmi des centaines d'autres) trouvé sur l'excellent forum dvdclassik :
Citation :
A chaud (je viens de rentrer du ciné) : grosse déception et impression mitigée eu égard de ce film ou Malick radicalise d'abord son cinéma en évitant pas - tout comme chez Roeg - quelques digressions malvenues frolant le fumage de moquette. Mais un cinéma héritant de Vertov (et Roeg encore une fois) ou les images racontent plus que les mots et ou le lien entre chaque image donne lieu à cette troisième image chère à Godard, et ultra importante dans la mesure ou cette dernière dédictaturise le pouvoir des images «visibles» en offrant au(x) spectateur(s) sa propre appréhension de ce qu'il ne voit pas. Bref, tout cela est joli sur le papier, assez ambitieux mais ne fonctionne pas parfaitement (sur moi tout du moins), ce qui m'a fait me dire à un moment : «bon sang, Terrence, refait du Malick par pitié, toi qui fut par le passé un si bon conteur». Mais la suite, malheureusement, m'a fait regretter mon voeu. Malick essaye de raconter quelque chose, mais la magie n'a pas opéré. Alors il reste quelques fulgurances, certes, mais l'ensemble fait ... pfuiiit.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 0:32
Il regrettera peut-être son avis dans quelques temps... On disait ça à chaque nouveau Kubrick et ils sont maintenant tous des classiques.
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 9:20
A la séance à laquelle j'ai assisté, des spectateurs sont également sortis au bout d'une demi-heure ... ce qui ne m'a guère surprise car peut-être s'attendaient-ils à voir un film d'une narration traditionnelle, or Malick a traduit son questionnement poético-philosophique sur le "D'Où Venons Nous/ Que Sommes Nous/ Où Allons nous" par le choc chaotique de la vie immuable de l'univers avec le douloureux univers intérieur d'un homme en proie au deuil impossible de la perte de son frère ... les images sont époustouflantes, bouleversantes de beauté formelle ... Comme chaque fois, ce film de Malick peut prêter à des interprétations personnelles ... j'y ai vu plusieurs niveaux de lecture : le questionnement existentiel, mais également un constat sur l'aliénation consentie à "l'american way of life" (sur son lieu de travail, le père (Brad Pitt) déambule dans un écrasant complexe labyrinthique, et son fils (Sean Penn) travaille dans une tour qui surplombe "Ground Zero"; l'autodestruction de l'espèce humaine dans une totale inconscience (les enfants s'amusent à traverser le nuage de DDT que diffuse un camion); la défragmentation de la mémoire à travers les souvenirs de Sean Penn avec ses yeux d'enfant (l'image d'une famille américaine archétypale du foyer protecteur symbolisé par une maison à la "Edward Hopper", l'idéalisation évanescente de la mère, tandis qu'il se représente le père comme un danger oedipien). Fragilité de l'homme, fragilité de l'existence qui peut basculer dans le Néant à tout instant (un récurrent grondement musical menaçant montant en intensité nous rappelle à ces fragilités), alors que la vie mystérieuse du cycle universel se perpétue, implacable de beauté ... Quant à la dernière scène, contrairement à Marko, je pense qu'elle apporte une conclusion porteuse d'espérance au personnage, prisonnier de son chagrin (certainement pour Malick lui-même), cette plage ne serait-elle pas l'au-delà que nous rapportent les revenants d'une expérience de mort imminente (NDE) ... nous ne savons rien de la métaphysique du Néant, alors pourquoi pas ... ?
Je suis sortie de la salle de projection, totalement bouleversée par ce chef d'oeuvre d'une rare humanité ...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 9:45
Constance a écrit:
j'y ai vu plusieurs niveaux de lecture : le questionnement existentiel, mais également un constat sur l'aliénation consentie à "l'american way of life" (sur son lieu de travail, le père (Brad Pitt) déambule dans un écrasant complexe labyrinthique, et son fils (Sean Penn) travaille dans une tour qui surplombe "Ground Zero"; l'autodestruction de l'espèce humaine dans une totale inconscience (les enfants s'amusent à traverser le nuage de DDT que diffuse un camion); la défragmentation de la mémoire à travers les souvenirs de Sean Penn avec ses yeux d'enfant (l'image d'une famille américaine archétypale du foyer protecteur symbolisé par une maison à la "Edward Hopper", l'idéalisation évanescente de la mère, tandis qu'il se représente le père comme un danger oedipien). Fragilité de l'homme, fragilité de l'existence qui peut basculer dans le Néant à tout instant (un récurrent grondement musical menaçant montant en intensité nous rappelle à ces fragilités), alors que la vie mystérieuse du cycle universel se perpétue, implacable de beauté ...
Très belle analyse. Je crois que les réticences de certains se lèveront avec le temps au fur et à mesure qu'on commencera à mieux percevoir tout ce que ce film nous suggère et contient de richesses. Je pense que c'est son plus beau film et notamment parce qu'il est probablement le plus intime en même temps que le plus universel.
Constance a écrit:
Quant à la dernière scène, contrairement à Marko, je pense qu'elle apporte une conclusion porteuse d'espérance au personnage, prisonnier de son chagrin (certainement pour Malick lui-même), cette plage ne serait-elle pas l'au-delà que nous rapportent les revenants d'une expérience de mort imminente (NDE) ... nous ne savons rien de la métaphysique du Néant, alors pourquoi pas ... ?
D'autant que les images sont très belles ici aussi. Je lui reproche seulement d'avoir adopté une imagerie un peu convenue de paradis nimbé de blanc où vivants et morts se retrouvent dans un élan de douleurs apaisées. Mais c'est cohérent avec l'ensemble du propos dans cette perspective mystique. Et c'est l'illumination vers laquelle tend toute cette fabuleuse ascension que propose le film par mouvements circulaires.
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 11:18
Marko a écrit:
Constance a écrit:
Quant à la dernière scène, contrairement à Marko, je pense qu'elle apporte une conclusion porteuse d'espérance au personnage, prisonnier de son chagrin (certainement pour Malick lui-même), cette plage ne serait-elle pas l'au-delà que nous rapportent les revenants d'une expérience de mort imminente (NDE) ... nous ne savons rien de la métaphysique du Néant, alors pourquoi pas ... ?
D'autant que les images sont très belles ici aussi. Je lui reproche seulement d'avoir adopté une imagerie un peu convenue de paradis nimbé de blanc où vivants et morts se retrouvent dans un élan de douleurs apaisées. Mais c'est cohérent avec l'ensemble du propos dans cette perspective mystique. Et c'est l'illumination vers laquelle tend toute cette fabuleuse ascension que propose le film par mouvements circulaires.
Nous savons que Malick ne cède jamais à la facilité aussi, je pense, enfin je suppute, qu'il a travaillé sur les témoignages de NDE, décrivant quasiment tous cette lumière blanche, presque aveuglante, qui mène à la rencontre des êtres disparus ... pour cette dernière scène, il me semble qu'il a adopté une simplicité paraissant convenue, afin de créer un climat apaisé traduisant son acceptation de la mort ... Pourquoi en bord mer ? Parce que la symbolique psy "mer/mère" le ramène aux origines du monde ... je ne le souhaite pas, mais peut-être Malick nous a-t-il livré son film-testament ...
D'aucuns penseront que j'exprime le parti pris d'une inconditionnelle de son oeuvre, mais j'assume ...
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Terrence Malick Jeu 19 Mai 2011 - 23:33
Marko a écrit:
Jusqu'ici, j'avais tout aimé de Malick, adoré même, y compris son excellent premier film; La balade sauvage, trop peu souvent évoqué. Et puis voilà, je suis ressorti de The Tree of Life, hagard, hébété, comme si un immeuble de dix étages m'était tombé sur la tête. Et franchement pas enthousiaste. Je peux mettre ça sur le compte d'une forme médiocre de ma part, mais c'est un peu facile comme excuse. J'ai été obligé de lutter contre le sommeil une grande partie du film. Désolé.
Côté visuel, c'est pourtant le nirvana ! Personne ne film comme Terrence Malick, ne procède par travellings avant rapides avec une telle élégance. Du grand art et des images sublimes. Ce qui me navre, c'est le fond de l'affaire. Marko l'a plus ou moins écrit : The Tree of Life, c'est 2011, Odyssée de l'espèce (humaine). Rien que cela. Kubrick/Malick, même combat, ou presque. Je passe sur les images de la création du monde (un documentaire de National Geographic aurait eu le même effet) et oublie l'épisode du dinosaure qui écrase à moitié la tête d'un de ses congénères (hum). Et hop, sans transition, on passe au gros du film : cette petite famille américaine, son père autoritaire, sa mère aimante et ses trois fils, dont l'un deux mourra plus tard. Il y a de très beaux moments, c'est vrai, mais surtout les voix off horripilantes qui feraient passer l'homélie du curé le dimanche pour un slam de Grand corps malade. Bon, je pousse un peu loin le bouchon, mais on se demande parfois si Malick ne se serait pas fait pas embrigadé par une secte quelconque, tellement le côté mystique peut aussi passer pour de la niaiserie. Et Sean Penn dans tout cela ? Pas un mot, une sorte de présence absente. La séquence finale, c'est le pompon, une vision du paradis et du pardon qui frise le ridicule. Bref, il n'y a pas loin entre le génie et l'imposture fumeuse. The Tree of Life est un grand film pompier dont la prétention n'est pas le moindre des défauts. Mais je reconnais, Malick est un maître du cinéma d'aujourd'hui. Et vous passez outre cet avis qui n'engage que son auteur.
Je précise qu'aucun animal n'a été maltraité durant l'écriture de ce misérable texte.
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Terrence Malick Ven 20 Mai 2011 - 6:56
(initialement non charmé par le réalisateur, avec deux trois images de la ligne rouge qui me reviennent, quand même, je n'irai pas non plus me maltraiter en salle).