Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Terrence Malick

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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptyVen 27 Mai 2011 - 22:59

Marko a écrit:
eXPie a écrit:
Dans Le Masque et la Plume, ils parlaient de la scène avec les dinosaures, et eux aussi ont compris qu'on assistait à l'apparition de la compassion. Je ne sais plus qui en parlait et disait qu'il en a ri pendant dix minutes...

Xavier Leherpeur qui en parle d'une façon tellement caricaturale qu'il n'apporte pas grand chose. Pour les dinosaures comme pour la scène finale je ne suis pas non plus vraiment convaincu mais cela occupe tellement peu de place dans l'ensemble que je prends tout en même temps.

C'est vraiment un curieux film : même ceux qui ont aimé plus que moi (mais c'est - je me répète - un film vraiment intéressant) trouvent qu'il y a des scènes pas très convaincantes. Le travail de coupage ou de charcutage de film doit être vraiment intéressant. Qu'est-ce qui est passé à la trappe ? Y avait-il des intrigues secondaires ? On sent confusément qu'il reste des petits bouts, ou des allusions, des creux, de scènes qui ont disparu. C'est très bizarre.
Si ça se trouve, il expérimentera un autre montage, qui éclairera différemment le film, qui sait ?
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 9:06

eXPie a écrit:
[...]

Tout son truc sur Dieu tendance new age n'a pas grand intérêt (pour moi), mais le reste est tellement bien filmé, il y a des scènes tellement belles plastiquement parlant, que ça compense le reste (le film est une réflexion, paraît-il, mais une réflexion sur quoi ? je n'ai pas compris la question, sans doute). Il est vraiment doué pour filmer la nature.
C'est un film à voir en salles, j'ai bien peur qu'il n'en reste pas le plus intéressant sur petit écran.

Mouais.
Je ne trouve pas que ça compense.
Et tu parles du découpage, charcutage également : et ça, j'ai trouvé que c'était très gênant. L'impression d'une juxtaposition de belles choses, qui doivent parler d'elles-mêmes, à notre sensibilité profonde, à notre Grâce Intérieure, je trouve ça "facile". Un peu trop la Lumière Divine te tombe dessus, ressens-la, et c'est tout.
Je trouve ça creux et je n'ai jamais eu de cours de catéchisme, ce n'est pas pour m'en payer au ciné.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 13:50

traversay a écrit:
Queenie a écrit:
Je me suis barrée en plein milieu.
La Palme dort ...
En fait ce que vous ne dites pas c'est que, si vous éprouvez une petite déception, c'est parce que c'était couru d'avance. Moi je trouve que ce type qui n'arpente pas les salons, qui, on le sait, ne montera pas les marches, et que Paris Match ne se mettra jamais sous la dent, ça m'émeut parce que ça va tout à l'encontre du festival-même. Son attitude, qui n'est pas volontaire, dénote un autrement dont on a grand besoin.
Malick est plus environnementaliste qu'Arthus-Bertrand, sa compassion ne s'arrête pas sur TF1 et il n'a pas joué dans "OSS 117 prend des vacances".
J'aime bien, chez nous, cette bonne humeur entre ceux qui encensent et ceux qui ont quitté la salle avant la fin.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 18:18

Queenie a écrit:
Je trouve ça creux et je n'ai jamais eu de cours de catéchisme, ce n'est pas pour m'en payer au ciné.

Je crois que certains d'entre vous tombent dans le piège d'une approche trop partielle de ce film qui fait partie de ces oeuvres qui demandent une vision attentive et potentiellement plusieurs lectures. Il ne se donne pas immédiatement et le propos me semble bien plus subtil que ce à quoi vous le résumez. Il pose d'ailleurs bien plus de questions qu'il n'assène de réponses et je suis surpris que vous ne pensiez pas une seconde qu'il puisse proposer une réflexion plus complexe que cette vision naïvement et lourdement mystique que vous rejetez.

Je ne le vois pas du tout comme une "leçon de catéchisme". Bien au contraire, il critique la religion en partie et il met en avant à la fois le Darwinisme et une vision plus cosmique et sensorielle de la vie dans son interaction avec la nature. On est à une époque où la foi a perdu beaucoup de son sens et pourtant le mystère de l'absurdité de l'existence et de la conscience reste entier. Un vertige effrayant qui nous laisse bien seuls face à ces angoisses existentielles qu'on tente d'ignorer en créant des moyens de diversion. Malick choisit de nous plonger dans un bain amniotique le temps de la projection du film pour nous faire ressentir tous ces questionnements à travers une expérience artistique qui fait entrer en collision la cosmogonie planétaire macroscopique et la cosmogonie familiale à l'échelle de l'humain (en gros Big Bang = Naissance), le tout à travers un voyage dans une conscience, celle d'un homme en deuil qui interroge sa propre histoire. Cette idée que nous appartenons à un vaste tout qu'on appellera nature, dieu, ou ce qu'on voudra, ne résout pas l'énigme mais suggère que la réponse est dans cette acceptation d'être dans la continuité de ce mouvement d'ensemble qui ne fait qu'un avec nous. ce n'est pas révolutionnaire mais l'expérience est intense à vivre quand elle est inspirée par un génie comme Malick. Le film est finalement assez proche sur le fond d'Oncle Boonmee d'Apichatpong Weerasethakul même si le traitement est radicalement différent.

J'ai enfin réussi à trouver un article sur un blog (http://www.plan-c.fr/) qui propose une lecture riche et intéressante du film. J'en profite pour le mettre en entier. Il a le mérite d'établir une connexion entre les différents films de Malick en parvenant à dégager un fil conducteur:

Citation :
En retraçant l'histoire de la vie, Malick questionne avec poésie de la véracité de l'Homme, de son rapport à Dieu et de sa propre conscience d'exister. The Tree of Life, aussi fourre-tout que génial y intègre même des dinosaures non sans logique. Émouvant.

Définition de la vanité : « Caractère d'une personne satisfaite d'elle-même et étalant complaisamment son plaisir de paraître ». C'est en tout cas la définition pour la personne. Or, Terrence Malick n'a aucune raison de subir ces attaques. La vanité qui a du sens ici, c'est celle-ci : « Représentation picturale évoquant la précarité de la vie et l'inanité des occupations humaines ». The Tree of Life pourrait se résumer à une grande vanité artistique de l'Amérique des années 50 à aujourd'hui. Quand nous avons quitté Malick, ça n'était pas tant par le crochet Le Nouveau Monde, bifurcation magistrale dans le renoncement à une nouvelle chance, qu'avec la fin de La Ligne Rouge. Au terme d'âpres combats, Witt et les autres soldats caractérisent l'adieu définitif du peuple américain à l'Éden du Nouveau Monde. Tous, par leur comportement autodestructeur, sacrifient ce lien qui les nourrissaient avec Dame Nature. La bombe atomique passée par là, ne reste que le visage de Sean Penn pour lier La Ligne Rouge et Tree of Life, film sur une recherche de repères, une quête identitaire autour de la famille.

Film surement trop attendu par les cinéphiles, tout le monde avait presque oublié à quel point le cinéma malickien est radical, dur d'accès, toujours remis en cause. Avec The Tree of Life, on retrouve une patte mais aussi un risque. Impossible pour Malick de rester béat d'un paradis terrestre. Le cadre rappelle plus La Balade Sauvage . Sauf que là, aucun marginal à l'horizon. Jack, ainé d'une famille texane, revit les instants perdus d'une enfance aussi heureuse que pleine de petites déchirures. Sean Penn,monolithique mais enivrant, incarne Jack adulte, perturbé par la disparition de son petit frère à l'époque tout juste majeur. De cette trame de mélodrame se forge en fait un road-trip métaphysique sur l'existence de la vie. Malick remonte jusqu'au Big-bang, illustre magnifiquement l'apparition des planètes et de la vie. Dinosaures et météorites passent pas là. Cette approche pour le moins surprenante atteste de la défense acharnée du darwinisme. Toujours travaillé par son modèle Heidegger, Terrence Malick tente une démonstration par l'art de l'existence de l'Homme. The Tree of Life se résume à une ontologie moderne.

Taxé à tord de s'accoquiner dangereusement avec les pensées judéo-chrétiennes, le réalisateur explore différemment le sujet. Il applique à nouveau Martin Heidegger en promouvant la métaphysique sur l'Histoire, point culminant du nihilisme. Voilà donc l'étape suivante de l'animisme. Quand la planète ne suffit plus, allons voir au-delà. Les plans en contre-plongées sur le cosmos n'ont jamais été aussi nombreux, la contemplation extatique d'un environnement luxuriant s'entiche d'une cruauté nouvelle. En se demandant si Dieu les aide, Jack souffre des malheurs qui l'entoure. « Il y a deux voies dans la vie, celle de la nature et celle de la grâce ». Chacune des composantes s'incarne en les parents. La mère, douce, aimante, muette face au père serait la grâce. Le père, force brute menaçante et plus pragmatique à priori écope ainsi de la nature. Une dichotomie transmise aux enfants. Jack hérite à contrecœur du père, le petit frère plus doux ressemble à la mère. Les plus beaux instants de cet arbre de la vie s'offrent alors. Voir cette famille pieuse, soudée bien qu'aux tempéraments opposés est aussi belle de plénitude que glaçant d'effroi lors des colères du père. Brad Pitt y apparaît très crédible.

Terrence Malick ne se permet pas de les juger, de les manipuler ou de les zapper à sa guise. Malgré un montage encore plus elliptique qu'à l'accoutumée, il observe, telle une force métaphysique. En tout cas, le voir comme un gourou démiurge de son savoir est une interprétation erronée. La caméra regarde, virevolte, suit le mouvement, l'embellit par des images sublimissimes. Malick perd un peu de sa subtilité passée par moment. En revanche, il maitrise toujours autant les voix off entrelacées, alternant entre la mère, le père et le fils à plusieurs âges. Aucun enjeu dramatique ne perturbe les 2h20 de cette longue contemplation. Et tant mieux ; en ressortent des scènes fortes, en échos aux précédentes. Avant un final sur fond de paix intérieure et de retrouvailles paradisiaques un peu absconses mais poétiques, le long-métrage distille une forme d'optimisme aussi bienfaiteur que le visage serein de Pocahontas à la fin du Nouveau Monde.

Musique rarement impie et églises donnent il est vrai un ton très christique à l'ensemble. Le film cite même Job en ouverture. Pourtant, Malick n'oblige en rien à y adhérer, il montre juste que cette Amérique qu'il connait bien (il y a grandi) s'est réfugiée dans un cocon religieux. Pour autant, les mômes font la tronche durant les messes et Jack n'hésite pas à se trimballer debout sur les bancs de la paroisse. La voilà la vanité de ces États-Unis là. La mort est perçue comme une fin malgré les promesses de vie ultérieure, les personnages se terrent dans leur posture mortifère et l'appel de Dieu vient apaiser des esprits torturés. La foi mise à mal par le malheur est l'occasion d'une possible réflexion sur soi très cartésienne. « Je doute donc je suis » rabâchait le prof de philo de terminale. Ces gens là pensent leur propre vie, la ramènent en arrière, vont de l'avant vers les cieux, idéalisent les situations. L'évasion du personnage de Sean Penn n'en est que plus envoutante. L'arbre de la vie malickien se perçoit comme une expérience entre l'infiniment grand et l'infiniment petit. L'ésotérisme s'accepte tel un pendant de la philosophie. La raison laisse place au sensoriel.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 19:07

Ok. Je suis piégée, et trop idiote pour me farcir 3000 lectures d'un film qui ne m'apporte aucun plaisir. Et ne semble pas être en mesure de m'apporter des questionnements qui me concernent.

Faut aussi voir que ce film est fait de façon complètement hermétique, accepter qu'il a aussi ce côté donneur de leçon, même s'il ne fait que poser des questions, est humble etc... Il se pose là, quand même.


C'est creux dans le sens où j'ai l'impression que c'est fait vraiment pour lui, et des comme lui. Et parce que ça survole plein de trucs en prenant le prétexte de ne rien dire vraiment.


Et non. Je ne verrais pas une autre fois ce film. Ni celui de Bonnmee (auquel il m'a également fait penser).
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 19:13

Tu es partie à quel moment du film Queenie ?

T'énerve pas hein c'est juste une question
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 19:15

Hum... j'ai attendu 1h30 je crois avant de partir.
Dire à quel moment précis, j'en sais rien. Il aurait fallu que je retienne le sens des évènements, et ce n'est pas du tout le cas.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 19:24

Tu serais partie après 30 minutes j'aurais mieux compris

mais là effectivement tu étais plongée (si l'on peut dire) dans le drame familial et dans ce qui consiste la partie la plus "concrète" du film, avec l'enfance de Jack qui est quand même un des plus beaux moments, au sens mélodramatique, du film.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 19:25

Ce qui est etrange c'est qu'en le voyant j'avais eu l'impression d'assister a un spectacle magique qui pouvait toucher le plus grand nombre par son approche plus sensorielle qu'intellectuelle. Pourtant apparemment non.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptySam 28 Mai 2011 - 19:31

Ben si pour moi ça a marché
et c'est pourquoi tes articles m'intéressent beaucoup car maintenant ça me donne envie de fouiller un peu plus sur le fond.

mais je comprends Queenie qui ne veut plus rien savoir, j'ai la même réaction, si d'emblée je n'ai pas accroché, n'importe quel argument ou justification aura du mal à me convaincre.

Par contre la comparaison avec Oncle Boonmee me paraît bien hasardeuse, là j'ai eu du mal pendant la vision et n'ai pas du tout eu envie d'aller chercher plus loin
Ce sont deux façons totalement différentes de filmer, j'ai trouvé un certain rythme au film de Malick et un mouvement perpétuel qui m'ont bien manqué dans Oncle Boonmee.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptyDim 29 Mai 2011 - 0:44

darkanny a écrit:
Par contre la comparaison avec Oncle Boonmee me paraît bien hasardeuse, là j'ai eu du mal pendant la vision et n'ai pas du tout eu envie d'aller chercher plus loin
Ce sont deux façons totalement différentes de filmer, j'ai trouvé un certain rythme au film de Malick et un mouvement perpétuel qui m'ont bien manqué dans Oncle Boonmee.

Je disais que la forme est totalement différente. Mais les 2 films racontent un peu la même chose. Un rapport panthéiste à la nature, la recherche d'un apaisement face à la mort, la dimension de trip mystique (animiste ou bouddhiste dans le cas de Boonmee). Par contre Apichatong cherche davantage l'onirisme et le chamanisme, Malick le lyrisme romantique.

Je n'essaie pas de convaincre Queenie ou les détracteurs du film (il n'y a évidemment pas une seule façon de percevoir un film) mais j'ai envie d'alimenter un peu le débat. C'est aussi l'intérêt d'un forum, non? Certains disent que ce film est un pensum new age prétentieux, pompier et boursoufflé, ennuyeux à périr. J'essaie d'argumenter sur le fait qu'on puisse peut-être le regarder autrement. Personne n'a besoin de détenir la vérité mais l'échange d'idées peut être intéressant. Surtout pour un film aussi hors du commun que The tree of life Very Happy Que le film clive autant est le signe de sa vitalité et de sa singularité en tout cas.

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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptyDim 29 Mai 2011 - 11:12

Hier un de nos amis en parlait et disait qu'il avait beaucoup aimé, sans expliquer plus en avant, juste au niveau des ressentis, du sensoriel comme dit Marko. Il voulait laisser décanter.
Du coup ça m'a reconvaincue d'aller le voir ce fameux film, on verra bien. Après tout il doit y avoir plusieurs façons de l'aborder.

Par contre je suis partagée entre lire tous vos commentaires avant, histoire que ça m'éclaire desfois que je n'aurais pas les neurones bien en place. Ou bien y aller sans le mode d'emploi préalable et rater forcément des trucs...(ce que je fais d'habitude)

jemetate
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptyDim 29 Mai 2011 - 11:35

Marko va te dire d'y aller "vierge" et d'y retourner ensuite.
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptyDim 29 Mai 2011 - 11:41

Queenie a écrit:
Marko va te dire d'y aller "vierge" et d'y retourner ensuite.
Vouiiiii ! dentsblanches
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MessageSujet: Re: Terrence Malick   Terrence Malick - Page 11 EmptyDim 29 Mai 2011 - 11:48

Marko a écrit:
[...]

Je n'essaie pas de convaincre Queenie ou les détracteurs du film (il n'y a évidemment pas une seule façon de percevoir un film) mais j'ai envie d'alimenter un peu le débat. C'est aussi l'intérêt d'un forum, non? Certains disent que ce film est un pensum new age prétentieux, pompier et boursoufflé, ennuyeux à périr. J'essaie d'argumenter sur le fait qu'on puisse peut-être le regarder autrement. Personne n'a besoin de détenir la vérité mais l'échange d'idées peut être intéressant. Surtout pour un film aussi hors du commun que The tree of life Very Happy Que le film clive autant est le signe de sa vitalité et de sa singularité en tout cas.


C'était juste un peu gênant que tu dises un truc du genre : ceux qui n'aiment pas n'ont pas vraiment compris et devraient le revoir.

Mais c'est vrai que mon adjectif de "creux" est peut-être un peu fort. Mais ce côté lyrisme romantique (comme tu le dis je crois) ça fait vraiment papier glacé pour moi. Certes c'est beau...

Et puis les scènes plus concrètes avec la famille auraient pu m'entrainer, ou me garder, mais la voix off qui en rajoute toujours une couche, comme pour nous guider dans notre vision de l'image, notre compréhension, qui nous laisse finalement peu de libertés, puisqu'elle nous dit toujours ce que le réalisateur a voulu questionner dans ce qu'il a filmé, ça m'énerve pas mal, aussi.
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