Chroniques de la vie quotidienne

Devinez ce qui m’est arrivé hier !

En sortant d’une boutique, je remarque qu’un fou s’élance à pas rapides de mon coté. Fou ? Oui, il en avait tout l’air, avec ses vêtements délabrés, ses cheveux touffus et pleins de sable, son regard inconscient…Il tenait un bâton dans l’une de ses mains et le serrait fortement. Quand mon regard rencontra le sien encore de loin, il cabra son machin, et enjamba la rue. A cet instant je devins affolée, c’était vers moi qu’il se dirigeait, c’était moi qu’il épiait du regard. Il y avait quelque temps j’avais entendu l’histoire d’un homme à qui la tête fut meurtris par un fou, qui le frappa à coup saccadés à l’aide d’une grosse pierre.

Un bonhomme qui passait par sa voiture m’avait crié de m’enfuir, mais la peur m’avait comme paralysée. Je n’avais plus la force de bouger mes jambes. A mesure qu’il s’approchait, je remarquai que son bâton était plus gros que ne l’imaginais. Un coup et j’aurai le crâne fendu…maintenant, il était à ma hauteur ! Dans un dernier espoir, je lui parlai comme on aurait parlé à une vielle connaissance ; il était fou, non ?
« Salut ! Tu vas bien ? Ça fait un temps tout de même que je ne t’ai pas vu » il me dévisagea, sembla sombrer dans ses pensées, comme s’il fouillait dans sa mémoire de ma personne. J’avais remarqué que sa main avait relâché un peu le bâton, il ne me regardait plus de ce regard méchant de tout à l’heure. Moi, je tremblais de la tête au pied, je ne savais même pas d’où j’ai eu le courage de lui adresser la parole. Il me dit enfin : « Pourquoi tu n’as pas appelé ? ». Voilà la réponse à laquelle je ne m’y attendais guère ; mais je n’avais pas le temps aux réflexions ; la situation pouvait se retournait contre moi. Spontanément je répondit : « Mais si que j’avais appelé, je t’assure ; mais ton mobile était fermé tout le temps ».
Alors il commença à parler de tant de choses à la fois, que je n’ai pas saisi tout à fait bien, il articulait trop vite, et avalait ses mots. Je me rappelle qu’il avait fait allusion à une société qu’il dirigeait avec son frère ; ils étaient dans une impasse, ils attendaient que j’appelle, que je leur fournisse je ne sais plus quoi. Puis il ajouta pour finir d’une manière agacée « Il fallait que tu nous appelles, pourquoi tu ne l’as pas fait ? » « Qui ? Moi ; c’est dans ses rêves qu’il m’as vu celui la ; ai-je pensé ». J’hésitais vraiment, je ne savais plus comment réagir. « Je t’assure que j’ai appelé ; mais ton téléphone était injoignable ; qu’est ce tu veux que je fasse ?... Ou peut être que je me suis trompée de numéro ; attend réécrit le moi ! ». Je n’avais pas apporté mon téléphone, alors je cherchai dans mon sac un stylo et une feuille. Je trouve un stylo que je lui tende, mais pas une feuille, je cherche encore, je m’attends à un miracle et je remarque qu’il s’impatiente, qu’il devient tendu ; alors je lui donne ma main « Ecris ici ».
A cet instant une voix me dit « Il va te crever la main ! » Je me tourne, qu’est ce je vois ? Des passants qui s’étaient arrêtés pour regarder. Est-ce que je donnais un spectacle moi ! J’étais morte de peur, alors qu’au lieu d’intervenir, ils s’amusaient à contempler. J’étais folle de colère. S’il fallait qu’il crève ma main, qu’il le fasse ; j’en avais marre et je voulais rentrer chez moi ! Mais non ! Il n’avait pas fait ça ; il écrivit tout simplement un numéro, comme tous les autres numéros de téléphone. J’étais soulagée…Il me rendit mon stylo, il me dit qu’il attendra quand même mon appel même si son frère n’y croit plus. Et il partit. Je restai à le regarder imaginant qu’il pouvait se retourner et retrouver sa folie. Mais un gamin de la rue lui avait jeté des pierres ; il partit dans une course folle contre le petit gars, qui lui, ne semblait pas avoir peur. J’étais rassurée dès lors, il ne pouvait plus revenir.

Ce qui m’étonne, c’est que dans des situations difficiles et imprévues, on réagit aussi d’une manière imprévue !

Ce qui est drole, Moinonplus c' est que les évenements dont tu parles
ressemblent à des reves...


Apparemment, il t' arrrive des choses assez étonnantes, il y a des gens comme ça !
Peut etre aussi as tu un charme qui les fascine, les autres !

Tiens Bix ! Peut être que si une autre aurait raconté la même histoire, elle ne se serait pas prise de cette manière, et n’aurait pas donnée toute cette ampleur ! Elle aurait simplement dit : un fou a failli me donner un coup de bâton aujourd’hui mais j’y ai échappé grâce à…
Mais moi, j’aime raconter jusqu’aux moindres détails, et revoir toutes les sensations pressenties ; alors …c’est pour ça peut être que ça ressemble un peu aux rêves et que mes petits frères adorent que je leur raconte des histoires.

Nous aussi, on adore qu' on nous raconte des histoires !
C' est ainsi que j' ai eu envie de lire avant meme de savoir...
Et puis on a lu Les Mille et une nuits...
Enfin moi, pas tout à fait !

-Maman, c'est bien Napoléon qui écrasait des voitures pour faire des sculptures?
- Mmmh, tu veux dire César?
-Oui César! Il était comment César?
-Comment ça?
-Ben, il était comment? Il était grand?
-Euhh... Non, normal...Enfin, je crois...Je sais pas...Pourquoi?
-Moi je crois qu'il devait être grand et vachement balèze... T'imagine? Il écrasait des voitures!!!

C'est mignon à c' t' âge là...

... Et drole en plus !

Mais ça ne m' étonne pas... Tu ne dois pas t' ennuyer Nath !

Trop meugnon ton histoire Nath
C'est ton fils qui t'a sorti cette perle? c'est trop chou...

bix229 a écrit:

Tu ne dois pas t' ennuyer Nath !

C'est un fait!

aériale a écrit:

C'est ton fils qui t'a sorti cette perle?

Il se pose pas mal de questions. Les voyages en voiture sont souvent propices à ce genre d'échanges (l'esprit vagabonde et les mots suivent...).

On désire toujours ce qu' on n' a pas, c' est bien connu.
Et quand on l' obtient, si on l' obtient, alors on désire autre chose...

Ce soir après une période longue et pénible de sécheresse, on a eu enfin un orage. Un orage violent, accompagné de grele, puis de pluie et de vent.
Et puis, vers 20 h, le courant électrique a été coupé.
Et l' attente a commencé...
Une calamité, une infirmité... Je broyais du noir et ronchonnais : le nucléaire et la bougie, saleté d' EDF...
En me cognant partout...
Enfin à minuit 30, la lumière est revenue !

Et maintenant je désire dormir...

bix229 a écrit:

Enfin à minuit 30, la lumière est revenue !
Et maintenant je désire dormir...

Et avec la lumière allumée, impossible de dormir n'est-ce pas ?

bix229 a écrit:

On désire toujours ce qu' on n' a pas, c' est bien connu.
Et quand on l' obtient, si on l' obtient, alors on désire autre chose...

Ce soir après une période longue et pénible de sécheresse, on a eu enfin un orage. Un orage violent, accompagné de grele, puis de pluie et de vent.
Et puis, vers 20 h, le courant électrique a été coupé.
Et l' attente a commencé...
Une calamité, une infirmité... Je broyais du noir et ronchonnais : le nucléaire et la bougie, saleté d' EDF...
En me cognant partout...
Enfin à minuit 30, la lumière est revenue !

Et maintenant je désire dormir...

Tellement vrai cet énoncé Bix .

coline a écrit:

Mon amie libraire m'a raconté qu'un client arrivait dans sa librairie régulièrement et lui disait: "Je veux un livre pour ma mère...Lequel dois-je prendre?"
Elle le conseillait, embarrassée comme tout car à chaque fois en payant, il ajoutait sur un ton sec avant de partir (et ce n'est pas de l'humour): "Vous avez intérêt à ne pas vous être trompée sinon vous entendrez parler de moi..."

Moi, je dirai à ce monsieur de choisir lui-même. N'est-il pas le mieux placé ? N'est-il pas celui qui connaît le mieux sa mère ? Ou bien ne sait-il pas lire ?

Je considère que conseiller un livre à quelqu'un est très difficle, comme un film, un parfum... Les 4ème de couverture peuvent donner une idée des grandes lignes de l'histoire, un livre du même auteur déjà lu et on sait à quoi s'attendre...

À mon avis, choisir un livre est très important et c'est l'habitude que doit acquérir un lecteur : savoir choisir les livres qu'il va aimer lire... Et s'il se trompe, ça n'est pas la fin du monde, il ne s'en prendra qu'à lui-même et s'efforcera de ne pas commettre la même erreur.

En conclusion, d'après moi, la lecture commence par le "savoir choisir".

C' est très vrai ce que tu dis sur le choix des livres qu' on conseille ou
qu' on offre, François ...
Il faut connaitre la personne suffisamment pour le tenter...
Mais quand on réussit, c' est aussi très gratifiant, comme tout ce qu' on
partage de précieux.
Une sorte d' échange personnel et intime !

Vendredi matin
Je me lève, jour de week-end, je suis heureuse car je vais avoir quelques instants à moi, rien qu’à moi. Je me consacrerai à faire ce que j’aurai envie de faire. Il est huit heure, à peine je commence à prendre mon petit déjeuner que ma petite sœur vient me demander –et insiste- de sortir se promener. Ce n’est vraiment pas ce que j’ai prévu, en plus, où aller ? Elle a deux ans, et par ses yeux innocents elle trouve toujours le moyen, comme par magie, de me persuader de ce qu’elle veut, de me faire céder, de me faire changer d’avis. Je laisse mon bol de lait que je n’ai pas fini, je m’habille, je prends de la monnaie, et sans savoir où aller je sors avec sa compagnie après avoir prévenu maman, oubliant le reste…Franchement on a pas fait grand-chose. On a juste marché, j’ai acheté un journal, on a vu quelques librairies, on a regardé des gamins jouer au foot. Mais ce qui a fait le charme de cette sortie, de cette agréable matinée, c’est de l’avoir partager.

Si souvent la vie arrange les choses (et on n`en a pas forcement toujours la consciene et pour cela, la reconnaissance!)

On m`a demande, ici en Coree, de m`adresser a un auditoire. J`ai prepare quelques notes sur un papier, confiant aux impulsions de l`instant. On m`avait, il y a des semaines, promis un traducteur.

Bon, hier soir, a mon retour de deux jours d`absence, je recois un mail, si je pouvais envoyer mon texte en vue de la traduction. Mais c`etait trop tard et je disais qu`on m`avait "promis" un bon traducteur (qui n`avait pas besoin d`un texte ecrit)... Mon correspondant, plus jeune que moi, n`osait plus rien demander probablement et disait "D`accord, on verra alors!"

J`etais pris aujourd`hui toute la journee et quand approchait l`heure du rendez-vous, de mon intervention, il me restait encore une demie heure pour manger quelque part. Je commandais un repas dans un restaurant dans le quartier, et d`un coup quelqu`un (a Seoul!!!) me tape sur l`epaule: eh bien, c`etait mon traducteur!!!! Et on arrivait tranquillement a voir ensemble les termes eventuellement difficiles etc. Bref, tout s`est bien deroule!!!