Vie de merde

kenavo a écrit:

devoir apparaître devant 27/28 jeunes est déjà assez stressant - mais sans voix??

Dans ce cas, je crois que je ferais un devoir. Donc, double punition : plus de voix ET des copies à corriger

Li a écrit:

Donc, double punition : plus de voix ET des copies à corriger

en effet.. ils ont quand même la vie dure, ces profs

Merci les biloutes;
pour le contrôle, je ne pouvais pas, je devais justement boucler le chapitre.
J'ai opté pour :
- la pitié (je suis trop malade soyez gentils)
- la menace (si c'est trop le bordel, je rattrape le cours, et comme ils savent que je ne suis plus à une heure près, ça marche parfois)
et la diversion : faire, une fois encore, du hors programme sur des trucs dégueux.

Mais j'ai eu le droit à des petites vannes, comme celle de savoir si j'avais fini ma puberté... (j'ai hésité à répondre "tu veux voir mes poils" mais je me suis retenue.)

Vivement le ouikend.

Déjà une journée qui commence pas terrible avec des sales rêves. J'étais grognon comme c'est pas possible.
J'arrive à me détendre un peu grâce à un bon petit dej' et à une perspective de concert (voir le kif de ce matin). Je me dis : cool, la journée sera moins pire que prévu.

Puis.
Le travail.
Rien de spécial à dire. Des heures longues qui passent pas, mais pas de chiants non plus. Neutralité complète. Je végète.

17h je file à mon vestiaire, j'emballe toutes mes affaires, je passe dans deux-trois magasins sur le chemin du métro, mon sac est un gros Helmut qui pèse 20 tonnes. J'en peux plus de chaud.
Métro bondé. Et moi qui me traîne mon sac, à faire attention à ce qu'on le piétine pas parce qu'il y a des trucs fragiles.
A me taper les corps tout collés contre moi. Je monte un peu le son de mp3 et j'attends tranquillement d'arriver chez moi.

Porte de mon immeuble. Recherche de ma clé. Je fouille. Je finis par sortir tout le bazar de mon sac dans le vestibule, et à pester de plus en plus "Bordel, elles sont où ces clés..."
Et le pire du pire se forme dans mon esprit.
"Je les ai oubliées au travail."
J'ai pas le choix, obligée de faire demi tour.
Je rentre tant bien que mal deux cd et un cahier dans ma minuscule boite aux lettres, histoire de m'alléger, mais au bout de 30 secondes de marche je me rends bien compte qu'Helmut a pas vraiment perdu l'essentiel de sa lourdeur. Il me scie l'épaule, et me cogne la hanche. Extra.

Métro bondé de nouveau. De la sueur. Moi aussi je sens bien que je commence à puer. Je râle intérieurement, le trajet me semble durer des plombes. Et tout est encore pire qu'à l'aller, évidemment : Un gars aviné me balance son haleine au nez, un autre immense fout son aisselle juste au dessus de ma tête, un bide tout chaud me pousse dans le dos, un mec se racle la gorge avec violence.
J'en peux plus.

Je sors; libération.
Je retrouve mes clés (heureusement je ne croise personne à qui j'aurais été obligée d'expliquer mon retour).
Métro encore.
Mais je suis un peu plus détendue.
Et je finis même par trouver une place assise. Et je peux gentiment me maudire un peu plus (notamment d'avoir cherché mon pass navigo pendant 2 minutes lors de mon premier allé, moment où j'aurais pu me rendre compte que je n'avais pas mes clés...).

Chez moi, douche et thé. Et pas intérêt qu'un seul truc me dérange.

Queenie a écrit:

Chez moi, douche et thé. Et pas intérêt qu'un seul truc me dérange.

pauvre Queenie.. c'est ce que j'appelle un vrai cauchemar

De quoi fulminer... C'est super rare que je prenne le métro aux heures de pointe, là je me suis fait deux aller-retours.

Je donnerais beaucoup pour une bière!

Effroi devant le calvaire de Marie-Christine, cette jeune femme kidnappée dans l'Essonne. Cette histoire me rend malade (comme tant d'autres malheureusement). J'avais juste envie de le dire. "Vie de merde" vraiment parfois!

Queenie a écrit:

De quoi fulminer... C'est super rare que je prenne le métro aux heures de pointe, là je me suis fait deux aller-retours.

Je donnerais beaucoup pour une bière!

Bin ma pauvre. C'est ce qui s'appelle une belle galère.

Marko a écrit:

Effroi devant le calvaire de Marie-Christine, cette jeune femme kidnappée dans l'Essonne. Cette histoire me rend malade (comme tant d'autres malheureusement). J'avais juste envie de le dire. "Vie de merde" vraiment parfois!

Oui, c'est abominable. Mais ce qui est assez débectant aussi, c'est les commentaires des internautes sur les news, genre il faut tous les émasculer etc. Le déferlement de bêtise primaire habituelle.

Nezumi a écrit:

Marko a écrit:

Effroi devant le calvaire de Marie-Christine, cette jeune femme kidnappée dans l'Essonne. Cette histoire me rend malade (comme tant d'autres malheureusement). J'avais juste envie de le dire. "Vie de merde" vraiment parfois!

Oui, c'est abominable. Mais ce qui est assez débectant aussi, c'est les commentaires des internautes sur les news, genre il faut tous les émasculer etc. Le déferlement de bêtise primaire habituelle.

Oui je ne m'y intéresse même pas.

Marko a écrit:

Oui je ne m'y intéresse même pas.

Tu as bien raison, il ne faut jamais lire les commentaires, c'est le RV de tous les cons du web.

je compatis Queenie



bonne soirée et beaux rêves à tous

coline a écrit:

bulle a écrit:

J'aurais encore quelque chose à ajouter sur vie de merde... mais oui, encore.

Spoiler:

C'est à cause de ce genre d'expérience malheureusement qu'on est plié de rire en lisant Vous plaisantez Monsieur Tanner...Ceux qui ne sont pas passés par là ne comprennent pas...

Je sais
Mais là, c'est moi madame Tanner

Queenie a écrit:

Déjà une journée qui commence pas terrible avec des sales rêves. J'étais grognon comme c'est pas possible.
J'arrive à me détendre un peu grâce à un bon petit dej' et à une perspective de concert (voir le kif de ce matin). Je me dis : cool, la journée sera moins pire que prévu.

Puis.
Le travail.
Rien de spécial à dire. Des heures longues qui passent pas, mais pas de chiants non plus. Neutralité complète. Je végète.

17h je file à mon vestiaire, j'emballe toutes mes affaires, je passe dans deux-trois magasins sur le chemin du métro, mon sac est un gros Helmut qui pèse 20 tonnes. J'en peux plus de chaud.
Métro bondé. Et moi qui me traîne mon sac, à faire attention à ce qu'on le piétine pas parce qu'il y a des trucs fragiles.
A me taper les corps tout collés contre moi. Je monte un peu le son de mp3 et j'attends tranquillement d'arriver chez moi.

Porte de mon immeuble. Recherche de ma clé. Je fouille. Je finis par sortir tout le bazar de mon sac dans le vestibule, et à pester de plus en plus "Bordel, elles sont où ces clés..."
Et le pire du pire se forme dans mon esprit.
"Je les ai oubliées au travail."
J'ai pas le choix, obligée de faire demi tour.
Je rentre tant bien que mal deux cd et un cahier dans ma minuscule boite aux lettres, histoire de m'alléger, mais au bout de 30 secondes de marche je me rends bien compte qu'Helmut a pas vraiment perdu l'essentiel de sa lourdeur. Il me scie l'épaule, et me cogne la hanche. Extra.

Métro bondé de nouveau. De la sueur. Moi aussi je sens bien que je commence à puer. Je râle intérieurement, le trajet me semble durer des plombes. Et tout est encore pire qu'à l'aller, évidemment : Un gars aviné me balance son haleine au nez, un autre immense fout son aisselle juste au dessus de ma tête, un bide tout chaud me pousse dans le dos, un mec se racle la gorge avec violence.
J'en peux plus.

Je sors; libération.
Je retrouve mes clés (heureusement je ne croise personne à qui j'aurais été obligée d'expliquer mon retour).
Métro encore.
Mais je suis un peu plus détendue.
Et je finis même par trouver une place assise. Et je peux gentiment me maudire un peu plus (notamment d'avoir cherché mon pass navigo pendant 2 minutes lors de mon premier allé, moment où j'aurais pu me rendre compte que je n'avais pas mes clés...).

Chez moi, douche et thé. Et pas intérêt qu'un seul truc me dérange.

Oh gosh quelle histoire

Marko a écrit:

Effroi devant le calvaire de Marie-Christine, cette jeune femme kidnappée dans l'Essonne. Cette histoire me rend malade (comme tant d'autres malheureusement). J'avais juste envie de le dire. "Vie de merde" vraiment parfois!

Oui Vie de merde . Moi je pense à la petite Cédrika disparue depuis 2 ans. (enlevée) . toujours sans nouvelles.

Je viens déverser sur VDM ma dose d'à-plaindre afin qu'elle ne me bouffe pas tout le w-end. Comme Kenavo je n'ai rien eu à kiffer depuis quelques jours. C'est pas ma faute. Piqué colère hier et sans diplomatie mais pas contre qui de droit, ok, c'est tout moi. J'accumule, je dis rien, j'ose pas, je m'inhibe, et quand ça sort, ça sort pas là où il faut. Aujourd'hui nouvelle ampleur, me suis engueulée avec chef car j'estime que chef n'a pas raison et même tord alors chef ressortant des vieux trucs des années 81!!!! Oui! Des années 81! Du genre de toute façon fallait que ça aille pas. Mais votre Babelle non ne se tapera pas 2 semaines de 6 jours en février 2010! 1981! Pfff! De quoi casser n'importe quelle Babelle même déquatrevingt-umisée depuis belle lurette!
On nous prend faut pas déconner... On nous Claudia Schieffer... On nous Paul-Loup Sulitzer... faut voir comme on nous parle...
Quand je vous disais que la lune était gibbeuse!
P-S : heureusement, moi je n'oublie pas mes clefs au boulot comme Queenie

C'est une mauvaise période... (C'est drôle comme c'est vachement mieux les journées de repos...)