Ecrivains rares, écrivains secrets

Bellonzo a écrit:

Et s'il arrive à certains de pontifier,Bellonzo y compris,n'hésite pas à leur donner un gros coup de pied.

mais non, personne ne pontifie ici, Bellonzo y compris , ce qui peut apparaît comme prétentieux souvent n'est qu'un désir de bien faire et/ou de la maladresse

Stella a écrit:

mais non, personne ne pontifie ici, Bellonzo y compris , ce qui peut apparaît comme prétentieux souvent n'est qu'un désir de bien faire et/ou de la maladresse

Je suis d'accord avec ce que dit Stella.
Je ne ressens pas trop d'emphase dans ce forum (quasiment pas en fait) et les "phraseurs" sont partis d'eux-mêmes n'ayant pas trouvé leur place.
non, vous n'aurez pas de noms

Pour le reste, cette impression commune à tous à un moment ou à un autre, de ne pas être lu ou suivi, est réelle mais j'ai remarqué aussi que tôt ou tard nos fils, vierges d'autres posts, remontent et que le plaisir de partager réapparait alors.

Je suis comme vous, parfois mettre juste un "je le note" me parait inutile et vide de sens à force, mais j'ai presque envie d'écrire "lu et approuvé" pour encourager le posteur

...Quant à ta question Bix, je n'en vois pas là dans l'instant mais je réfléchis!

Ce n'est pas vraiment une question, Aériale.
Je pense que chacun a un ou plusieurs livres qui ne correspondent meme pas forcément à ce qu'on appelle la qualité littéraire, mais qu'on garde en mémoire comme quelque chose d'intime et de forcémént subjectif...
Et dont on ose encore moins parler que de toute autre chose...

Quelques exemples, après réflexion, Jerry dans l'ile de Jack London.
Mon premier vrai livre que j'ai lu à 7 ans perché dans un cyprès.
Où pour la première fois j'ai compris que les livres seraient une partie importante de ma vie.
Et qu'en lisant, mais aussi en revant, en imaginant, en inventant, c'était
le seul moyen de retrouver le pays de l'enfance.
Et que lire aide à vivre... Et c'est peu dire.

Pour le reste, chacun lit ce qu'il veut. ce ne sont pas les livres qui manquent, mais plutot le temps ou parfois l' envie...

aériale a écrit:

Je suis comme vous, parfois mettre juste un "je le note" me parait inutile et vide de sens à force, mais j'ai presque envie d'écrire "lu et approuvé" pour encourager le posteur

Je me suis fait un carnet spécial forum intitulé "Je le note", que j'alimente régulièrement.

En ce qui me concerne, c'est Nerval que je garde dans mon coeur bien au chaud, que je relis souvent mais dont je ne peux absolument pas parler. Je suis complètement bloquée lorsqu'il s'agit de commenter, analyser ou tout simplement dire mon plaisir. Il m'a d'ailleurs valu quelques mauvaises notes à cause de cela. Mais je ne lui en veux pas, je l'aime d'amour

Pour les réactions sur les fils, je ne donne pas toujours mon avis non plus, parfois un "je le note" (ou pas) mais pas toujours. Manque de temps bien souvent plus que manque d'intérêt donc je suis loin de lire tous les fils malheureusement. Mais c'est bien qu'ils existent, un jour, on y vient.

Citation :

Je me suis fait un carnet spécial forum intitulé "Je le note"

Oui, moi aussi, le problème est que je note tout, ou presque..
Pour les livres dont tu parles, Bix, je ne vais pas reciter Wallace Stegner, je n'en reviens pas qu'il soit si méconnu, mais par exemple Elisabeth Goudge avec La trilogie des "Eliot de Damerosehay" . Quelqu'un avait parlé d'Elisabeth Goudge, ici, mais je ne me souviens pas qui, et je ne retrouve pas..

Je comprends ce que tu veux dire à propos de Nerval, Epi ! D'ailleurs il fait partie aussi de mes écrivains secrets.
J'en ai parlé récemment. Mais je ne sais plus où !

hum, je me permets de vous encourager à l'ouverture de fils... c'est bien pour les petits jeunes ! parce que si quelques uns sont passés par mes pattes (et m'ont plus) il y a des noms pour nous (moi ?) qui restent un peu des mystères, qu'on entend, qu'on attend... Nerval est un bon exemple de ces noms...

Marie a écrit:

mais par exemple Elisabeth Goudge avec La trilogie des "Eliot de Damerosehay" . Quelqu'un avait parlé d'Elisabeth Goudge, ici, mais je ne me souviens pas qui, et je ne retrouve pas..

c'était Majeanne - ICI et ICI

mais je ne pense pas qu'elle nous en a dit plus

animal a écrit:

hum, je me permets de vous encourager à l'ouverture de fils... c'est bien pour les petits jeunes ! parce que si quelques uns sont passés par mes pattes (et m'ont plus) il y a des noms pour nous (moi ?) qui restent un peu des mystères, qu'on entend, qu'on attend... Nerval est un bon exemple de ces noms...

Je n'ai lu que Les chimères de Gérard de Nerval : le souvenir que j'en garde est un monde de rêve, vaporeux, poétique.

bix229 a écrit:

Je comprends ce que tu veux dire à propos de Nerval, Epi ! D'ailleurs il fait partie aussi de mes écrivains secrets.
J'en ai parlé récemment. Mais je ne sais plus où !

Ca me rassure de ne pas être la seule, j'ai souvent pensé que j'exagérais et que je devais me calmer un peu

animal a écrit:

hum, je me permets de vous encourager à l'ouverture de fils... c'est bien pour les petits jeunes ! parce que si quelques uns sont passés par mes pattes (et m'ont plus) il y a des noms pour nous (moi ?) qui restent un peu des mystères, qu'on entend, qu'on attend... Nerval est un bon exemple de ces noms...

Je comprends Animal mais c'est justement ce que je veux dire, avec Nerval, j'ai vraiment du mal, dès que je lis ou entends son nom, je me sens toute chose, très difficile à expliquer, et lorsque j'essaie d''en parler, c'est toujours très confus. Un jour peut-être Mais n'hésite pas à le lire, c'est trop beau.

Alors je reviens à mon cher Henri Bosco que je suis heureux d'avoir partagé avec Coline, Bellonzo, Bix et quelques autres mais avec l'espoir d'y amener d'autres.

C'est un auteur oublié (même par la Pléiade alors que Giono s'y trouve!), largement méconnu pour ses qualités propres (L'enfant et la rivière est un très beau livre mais qui ne donne qu'une faible idée de la force de son univers onirique), et qui pourtant rassemble autour de sa mémoire des adeptes inconditionnels, qui publient régulièrement un cahier Henri Bosco (passionnant), et des universitaires qui étudient son oeuvre aux mulitples dimensions (en premier lieu l'exceptionnel ouvrage de Sandra Beckett: La quête spirituelle chez Henri Bosco).

Je profite donc de ce fil pour le ramener à votre mémoire.

D'accord avec Arabella sur le fait que l'on note souvent des références sans nécessairement réagir... On devrait davantage!

En sens inverse, un retour est stimulant même si ce travail de synthèse et d'écriture est finalement un enrichissement en soi.

Bosco n'est pas vraiment un écrivain secret. Du moins au sens où je l'entends. Des écrivains qui n'ont jamais connu la notoriété et qui
entrent dans votre vie discrètement et par hasard et qu'on oubliera plus.
Peut etre Bosco t'as semblé tel parceque tu n'avais pas eu l'occasion d'en parler
avant de venir sur ce forum, Marko.
Mais Bosco a eu de nombreux lecteurs. Il est simplement tombé dans l'oubli. Classé - à tort - parmi les romanciers régionaux, une appelation qui ne recouvre pas grand chose et tue facilement un écrivain.
Oubli dans lequel est en train d'entrer Giono lui meme. Oubli respectueux, mais oubli quand meme.
Tant pis, tant mieux ? Si l'oubli se prolonge, peut etre alors deviendra t'il un de ces écrivains
secrets dont je parlais.
Peut etre quelqu'un voudra t'il aussi le sortir de cet oubli.
C'est un peu ce que j'essaie de faire avec quelques écrivains depuis
que je suis ici.
Mais si je n'y parviens pas, ce n'est pas très important...

bix229 a écrit:

C'est un peu ce que j'essaie de faire avec quelques écrivains depuis
que je suis ici.
Mais si je n'y parviens pas, ce n'est pas très important...

Je sais que cela ne va pas te faciliter la vie pour ce forum et pour les publications en France - mais peut être un peu de réconfort - les deux auteurs que tu cite pour initier ce fil m'ont surpris parce que Maxwell et plus encore Simmons sont en Allemagne p.ex. très connus - et surtout Simmons a depuis des années un succès imbattable à cause d'une maison d'édition (dtv) qui ne se lasse pas de le publier..

Je profite...toutes les occasions sont bonnes!...pour rappeler le nom de Marcelle Sauvageot...et son unique et magistral Laissez-moi...


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