Repérages nouveautés 2009

eXPie a écrit:

Et le film avec Christophe Lambert, on peut s'en dispenser sans problème...

Largement mais le roman "Le lièvre de Vatanen" est un des meilleurs. J'aime bien "petits suicides entre amis" et "la douce empoisonneuse"

eXPie

Citation :

Et le film avec Christophe Lambert, on peut s'en dispenser sans problème

...

Existe-il quelqu'un au monde capable de prétendre le contraire?Paasilinna en est donc à 34 romans.A raison d'un par an j'aurais donc fini à... 87 ans.Alors je publierai un essai que j'appellerai La surprenante longévité de l'hilarant Finlandais moustachu.

Epi a écrit:

eXPie a écrit:

Sortie aujourd'hui du Paasilinna annuel : Les dix femmes de l'ingénieur Rauno Rämekorpi.


J'aime bien la couverture.

J'ai lu mon premier de lui cette semaine et j'ai été très surprise, en fait c'est gentillet, je m'attendais à autre chose (j'ai bien aimé quand même)

Pareil. Je m'attendais à plus... je ne sais quoi. Du coup j'en ai gardé aucun souvenir, et pas trop de motivation pour aller plusloin, mais en voyant vos commentaires, je m'en tenterais peut-être un autre un de ces jours.

Bellonzo, il semble que Paasilinna continue à écrire (il a encore sorti un roman l'année dernière.
Les titres en français sont parfois très différents des titres originaux.
Sur wikipedia , il y a les traductions non officielles des romans non encore publiés : L'ange gardien maladroit, Le livre finlandais de la trompe, Nerfs de glace et sang chaud, Le moulin à prière obscène, La cavale des demoiselles, etc.
Ca promet !

Concernant le film Le Lièvre de Vatanen, le réalisateur avait dit qu'il avait voulu mettre de la gentillesse dans son film. Il a donc gommé tout ce qui était critique. La musique était catastrophique, elle tirait le film vers le grotesque. Globalement, c'est une trahison de l'esprit du livre.

Gabrielle Wittkop, Les rajahs blancs

Citation :

Bornéo, 1839. L’ex-lieutenant de l’East India Company et aventurier mercenaire James Brooke annexe la région du Sarawak. À la tête de cet Éden menacé par les pirates malais, les intrigants de tous bords et les enjeux contraires de la Couronne, il fonde la dynastie des rajahs blancs. Lui succèderont Charles, bâtisseur aux principes humanistes et aux moyens douteux, puis Vyner, hédoniste irresponsable rêvant de conquêtes sensuelles. À leurs côtés, des femmes entraînées malgré elles, épouses malheureuses prises dans les affres du pouvoir.

À partir de cet épisode méconnu de la colonisation britannique en Asie du Sud-Est, Gabrielle Wittkop recrée un tumultueux et exotique théâtre de l’humanité où se mêlent désir d’ailleurs et volonté de puissance, ascension et chute, Orient et Occident. Roman historique décalé autant que récit de voyage captivant, cette saga pénètre les arcanes de l’utopie colonialiste bousculée par le cœur des hommes — une chasse à la chimère.

S’écartant ici de la verve sadienne de ses précédents succès, Gabrielle Wittkop offre, avec Les rajahs blancs, une autre voix à son œuvre : en apparence moins dérangeante mais d’une cruelle lucidité

son fil est ici

Je ne sais pas concernant l'estime de Bernard Giraudeau en tant qu'écrivain chez vous.. mais j'en ai lu quelques uns de lui et j'aime bien.. je vais aussi le suivre avec son nouveau livre


Cher amour

Citation :

Présentation de l'éditeur
Je suis en arrêt de jeu, sur le clos, paupières closes. Je sais que vos mains, fines, élégantes, déliées, sont une harmonie, une musique pour saisir mes lettres, les déplier et les tenir comme la plus précieuse découverte de notre vie. Cette main qui repousse une mèche de cheveux reste suspendue pendant que vous lisez, attentive, les mots sacrés de ce voyageur infatigable qui a fini par s'arrêter dans votre jardin. Je vous aime depuis si longtemps, depuis avant le début. Ces lettres qui ne pourraient jamais finir sont celles de mes mouvements géographiques et de mes voyages immobiles sur la scène. Mais probablement y verrez-vous un autre voyage plus complexe, plus hardi, plus désespéré. Voyager, dit-on, on n'en revient jamais. Le prendrez-vous ce temps de me lire pour me prolonger un peu en vous ? Avec un don irrésistible pour dire le clair-obscur des sentiments, Bernard Giraudeau embarque ses lecteurs, en compagnie de l'inconnue qu'il veut séduire, vers des ailleurs nés d'un imaginaire construit sur l'aventure, le désir de vivre et d'aimer.

kenavo a écrit:

Je ne sais pas concernant l'estime de Bernard Giraudeau en tant qu'écrivain chez vous.. mais j'en ai lu quelques uns de lui et j'aime bien.. je vais aussi le suivre avec son nouveau livre

J'aime assez son écriture, très riche en images et en voyages. Il sera sur la 5 cette semaine.

Philippe Grimbert, La mauvaise rencontre


J'ai lu aujourd'hui un commentaire dans un de nos journaux qui commence avec:

Il faut le dire et redire. On a, avec La Mauvaise Rencontre, plus de deux cents pages de pur bonheur d'écriture....

cela me donne au moins envie d'aller voir un peu plus près

[img]

Rien que pour le titre. L'histoire a l'air loufoque également: deux jeunes japonais persuadés qu'Alain Delon est leur père l'enlèvent!!
Qui a déjà lu quelque chose de Benjamin Berton?

Madame B. a écrit:

Qui a déjà lu quelque chose de Benjamin Berton?

même pas entendu le nom jusqu'à ce que j'ai lu un commentaire sur ce livre.. il y a une/deux semaines.. mais je ne peux même plus me rappeler si le commentaire disait du bon ou du mauvais

IKEZAWA Natsuki, La Femme qui dort

Citation :

Editeur
Les histoires d'Ikezawa Natsuki nous entraînent, du Brésil à l'île d'Okinawa, dans des voyages amoureux, tout à tour réalistes et oniriques. Elles nous emportent dans des contrées, à mi-chemin du réel et du songe, où des forces anciennes sont encore à l'oeuvre et influent sur les vivants. Elles nous parlent de la mystérieuse sémantique des rêves, de la fraîcheur vivace des sentiments surgie intacte de l'épaisseur du temps. Dans les aventures que traversent ses personnages se révèle le lien qui nous lie au passé et aux secrets les plus lointains. Mine de rien, le quotidien s'enchante alors d'une magie inattendue, d'une beauté puisant aux sources de la vie.
Le regard que porte Ikezawa sur ses frères humains est à la fois espiègle et rempli de bonté. Son univers nous est très proche, et pourtant, il y suffit parfois d'une parole pour que la face du monde s'en trouve changée

lire un extrait

son fil est ici

kenavo a écrit:

IKEZAWA Natsuki, La Femme qui dort

Bonne nouvelle, je le guettais, celui-là!

Nezumi a écrit:

Bonne nouvelle, je le guettais, celui-là!

j'ai pensé à toi.. et depuis le plaisir que j'ai eu avec son petit Tio.. je veux bien lire un autre livre de lui

Vu le résumé, on va se régaler...

Nezumi a écrit:

Vu le résumé, on va se régaler...

oui.. après la bonne expérience avec Tio, une petite phrase comme à mi-chemin du réel et du songe ne peut pas me faire peur