Repérages nouveautés 2009

Hier soir, je feuilletais les catalogues de quelques éditeurs bien aimés :
Allia, Circé, Noir sur blanc, la Fosse aux ours, et le défut Esprit des péninsules : il y a de quoi !

Après j' essaierai Verdier, Picquier...

Pour l'instant pas encore de couverture, mais déjà le résumé est tentant

HINO Keizô, L’île des rêves

Citation :

Editeur
Âgé d’une cinquantaine d’années, M. Sakai est employé dans une société de construction. Fasciné par les grandes constructions modernes de Tôkyô, il assouvit sa passion en se promenant dans la ville à la recherche de nouveaux édifices. Ses pas le mènent un jour aux limites de la mégapole, dans un de ces terrains gagnés sur la mer de la baie de Tôkyô, où il découvre un grand terrain vague, surnommé « l’île des rêves », et reste fasciné par ce tas d’ordures qu’il trouve belles et apaisantes.
Un dimanche, lors d’une de ses promenades, il manque se faire renverser par une jeune femme, habillée en cuir noir, au guidon d’une grosse cylindrée. Intrigué, il cherche obstinément à la revoir et parvient à retrouver sa trace. Une décoratrice de vitrines de magasins le met alors en garde contre la mystérieuse jeune femme, jugée dangereuse. Malgré cet avertissement, il se laisse entraîner par la jeune femme à Odaiba, un autre no man’s land sur la baie, vers une dérive qui lui sera fatale…

Ce texte est considéré comme un des meilleurs exemples de ce qu’on appelle au Japon « la fiction urbaine », dont la ville est le personnage central.

kenavo a écrit:

Pour l'instant pas encore de couverture, mais déjà le résumé est tentant

HINO Keizô, L’île des rêves

Citation :

Editeur
Âgé d’une cinquantaine d’années, M. Sakai est employé dans une société de construction. Fasciné par les grandes constructions modernes de Tôkyô, il assouvit sa passion en se promenant dans la ville à la recherche de nouveaux édifices. Ses pas le mènent un jour aux limites de la mégapole, dans un de ces terrains gagnés sur la mer de la baie de Tôkyô, où il découvre un grand terrain vague, surnommé « l’île des rêves », et reste fasciné par ce tas d’ordures qu’il trouve belles et apaisantes.
Un dimanche, lors d’une de ses promenades, il manque se faire renverser par une jeune femme, habillée en cuir noir, au guidon d’une grosse cylindrée. Intrigué, il cherche obstinément à la revoir et parvient à retrouver sa trace. Une décoratrice de vitrines de magasins le met alors en garde contre la mystérieuse jeune femme, jugée dangereuse. Malgré cet avertissement, il se laisse entraîner par la jeune femme à Odaiba, un autre no man’s land sur la baie, vers une dérive qui lui sera fatale…

Ce texte est considéré comme un des meilleurs exemples de ce qu’on appelle au Japon « la fiction urbaine », dont la ville est le personnage central.

Oh que oui !

traversay a écrit:

Oh que oui !

est-ce que j'entends le même soupir que chez moi? oh (malheureusement) que oui

kenavo a écrit:

traversay a écrit:

Oh que oui !

est-ce que j'entends le même soupir que chez moi? oh (malheureusement) que oui

Apparemment, c'est un très bon écrivain (il a reçu les prix Akutagawa, Izumi Kyoka, Noma, et Tanizaki en 1996, ce que ne dit pas le texte ci-dessous)... mais je ne sais pas si le premier livre qui paraît de lui est son meilleur, par contre.

Citation :

Né à Tôkyô mais élevé en Corée, HINO Keizô (1929-2002) entre en 1952 au journal Yomiuri Shimbun, où il sera correspondant à Séoul et Saigon, puis critique littéraire. Révélé en 1973 par un premier recueil de nouvelles (Higan no ie, « La maison sur l’autre rive »), récompensé par le prix Hirabayashi Taiko, il entame alors une œuvre couronnée de nombreux prix : prix Akutagawa en 1975 pour Ano yûhi (« Ce soleil couchant »), prix Izumi Kyoka en 1982 pour Hôyô («L’étreinte»), prix Noma en 1993 pour Taifu no me (« L’œil du typhon »)… Il est considéré comme un des auteurs les plus novateurs de « fiction urbaine », où le réalisme de la ville prend un caractère fantastique.

(source : http://editions-du-rocher.com/auteurs-1016-Keizô-EdR.html)

Apparemment, ce livre a déjà été traduit en Allemand, sous le titre Trauminsel (en japonais, c'est "Yume no Shima"). Il date de 1985.

eXPie a écrit:

Apparemment, c'est un très bon écrivain (il a reçu les prix Akutagawa, Izumi Kyoka, Noma, et Tanizaki en 1996, ce que ne dit pas le texte ci-dessous)...

comme si je n'étais pas déjà assez tentée

eXPie a écrit:

mais je ne sais pas si le premier livre qui paraît de lui est son meilleur, par contre.

s'il me restent quelques sous, je vais probablement le savoir.. en tout cas je veux bien y jeter un oeil

kenavo a écrit:

eXPie a écrit:

Apparemment, c'est un très bon écrivain (il a reçu les prix Akutagawa, Izumi Kyoka, Noma, et Tanizaki en 1996, ce que ne dit pas le texte ci-dessous)...

comme si je n'étais pas déjà assez tentée

eXPie a écrit:

mais je ne sais pas si le premier livre qui paraît de lui est son meilleur, par contre.

s'il me restent quelques sous, je vais probablement le savoir.. en tout cas je veux bien y jeter un oeil

Il coûte peut-être moins cher en Allemand !

Sinon, pour les sous, achète-le avant le week-end "Parfumé" !

eXPie a écrit:

Il coûte peut-être moins cher en Allemand

je n'avais même pas pensé.. en allemand il y a si peu d'auteurs japonais que je ne regarde que très rarement chez eux
mais voilà: il y en a un traduit, celui-là, 1993 bon.. la France a mit du temps pour découvrir , et 0,50 € moins cher
je vais attendre de voir la couverture.. elle va décider sur la langue que je vais prendre

eXPie a écrit:

Sinon, pour les sous, achète-le avant le week-end "Parfumé" !

lors des rencontres c'est toujours moi qui est la plus sage vrai de vrai

Je vois que Télérama et France-Culture ont sélectionné des romans français et étrangers. Un choix :

Je relève en étrangers :
- La-haut tout est calme de Gerbrand Bakker -Hollande- Gallimard
- Le Testament caché de Sébastian Barry, Losfeld
- Rencontres fortuites : Mavis Gallant, Les Allusifs
- Le Sens de la famile : AM Homes, Actes-Sud
- Du coté de Castle Rock : Alice Munro, L'Olivier
- Netherland : Joseph O'Neill, L' Olivier
- Lark et Termite : Jayne Anne Philips, Bourgois
- Lait noir : Elif Shafak, Phebus
- La Faculté des reves : Sara Stridsberg, Stock
- Le Voyage à Bordeaux : Yoko Tawada, Verdier.

bix229 a écrit:

- Rencontres fortuites : Mavis Gallant, Les Allusifs

voilà encore une Canadienne pour qui j'ai envie d'ouvrir un fil.. Les Allusifs vont sortir 2 de ses livres dans les prochaines semaines.. je vais vous en parler..

kenavo a écrit:

Pour l'instant pas encore de couverture, mais déjà le résumé est tentant

HINO Keizô, L’île des rêves

Merci pour l'info, Kenavo. J'irai le feuilleter pour voir...C'est chez quel éditeur?

Nezumi a écrit:

Merci pour l'info, Kenavo. J'irai le feuilleter pour voir...C'est chez quel éditeur?

j'espère aussi que mon libraire l'a en magasin pour pouvoir feuilleter un peu

l'éditeur est Editions du Rocher : ici

ce qui est étrange: date de parution aujourd'hui.. mais la maison d'édition ne montre toujours pas de couverture??

Marko a écrit:

Chatperlipopette a écrit:

Marko a écrit:

Je suppose que vous en avez parlé mais je n'ai pas le courage de remonter tout le fil.

La critique semble unanime pour saluer parmi les livres de la rentrée littéraire le roman de Marie N Diaye: Trois femmes puissantes dont j'aurais bien fait une lecture commune...

Elle serait intéressante mais là je suis à bloc côté lecture commune. De plus, il faudrait que je regarde à la médiathèque s'il y est (et ce n'est pas gagné!)

De toutes façons on peut attendre... J'ai envie de commencer par son roman La sorcière

En tout cas, je le sors, j'en lis 10 pages dans le RER,
et vlan, y'a une meuffe qui se lève, traverse le wagon,
et vient le parler pour savoir si c'est bien.
Elle a ADORE "Rosie Carpe".

Si comme moi, vous êtes en quêtes d'amis, ça peut valoir le coup
d'investir dans ce grand format.

Maryvonne a écrit:

Si comme moi, vous êtes en quêtes d'amis, ça peut valoir le coup
d'investir dans ce grand format.

'Tain ! Tu dois avoir une bonne tête pour qu'on vienne te brancher en pleine lecture de métro !


Petit repérage en librairie entre deux :


Dead boys, Richard Lange
(recueil de nouvelles parcourues, ça a l'air terriblement bien)

Télérama :

Citation :

Dans la lignée d'un Raymond Carver pour l'âpreté du langage, d'un Chris Offut pour la sensibilité du regard, ou encore d'un Larry Brown pour la désespérance, Richard Lange aligne des destins frappés par la mouise, une mouise qui n'est rien d'autre que de l'ordinaire ici, à Los Angeles. L.A., ville trop vaste, mirage hollywoodien, toc comme un décor de films, écartelée entre des riches qui pavanent, des pauvres qui se cachent, déchirée par des bagarres entre Latinos et Asiats qui parfois font la une des journaux. On lit « émeutes », on s'horrifie, on laisse tomber.

Culte, Lyubko Deresh

Citation :

Bienvenue à Midni Bourky, une petite ville étrange perdue dans les Carpates. Yurko Banzaï, un professeur de biologie inexpérimenté, y est envoyé pour faire ses premières armes ; amateur de culture underground, il est jeune et consomme des drogues en tout genre. Il remarque très vite Dartsia Borges, jeune femme timide et rejetée par tous, en particulier par les pestes telles que Irynka, dite 'Piggy la Cochonne'. Les cours passent, les journées se ressemblent, Yurko ne pense qu'à Dartsia. La belle et énigmatique Dartsia. Mais très vite le vent tourne. Des phénomènes étranges se produisent. Des hiboux envahissent la ville, des gens disparaissent, une épidémie de grippe gagne le collège. Les rues se vident, tout comme les salles de classe. Des rêves déconcertants s'enchaînent et se poursuivent nuit après nuit jusqu'à effacer la réalité elle-même...

Lu des bouts, ça a l'air bien. Mais j'attendrais le poche sans problème, rien que parce que je déteste les livres aux couvertures inexistantes (heureusement qu'il y avait cette bouche et ce titre pour m'appâter!)