[2009] A l\'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Queenie a écrit:

(oubliez pas la liste dans le premier post, ça peut servir)

Oui elle rend bien service cette liste.

Queenie a écrit:

Marko a écrit:

Nezumi a écrit:

Quelqu'un a vu le film Joueuse, avec Sandrine Bonnaire ? Je me tâte pour aller le voir.

Non je l'ai raté mas on m'en a dit plutôt du bien... Voilà un avis éclairé

(oubliez pas la liste dans le premier post, ça peut servir)

et sinon Joueuse, c'est page 28, en cliquant ici.

Merci Queenie. Oui, je n'y pense pas à la liste...

Voilà un film qui m'a l'air intéressant !
Déjà par le titre, qui accroche de suite (qui n'a jamais eu de regrets, et qui n'en aura pas ? ), ensuite par cette critique de traversay qui donne envie de courir vers le cinéma le plus proche !

Mercredi prochain sort Goodbye Solo, le troisième film de Ramin Bahrani, qui appartient à la veine humaniste du cinéma indépendant américain. Vu en juillet dernier au festival de La Rochelle.

Citation :

Winston Salem, Caroline du Nord.
Solo, jeune chauffeur de taxi d'origine sénégalaise, est engagé pour une course très spéciale: William, vieil homme sombre et taciturne, lui demande de le conduire deux semaines plus tard au sommet de la montagne "Blowing Rock". Sans retour.
Bien décidé à lui faire changer d'avis, Solo décide d'entrer dans la vie de William en devenant son chauffeur attitré. Il espère ainsi garder un oeil sur lui et découvrir ses secrets.
Pour William, le vieux rocker sudiste, le rêve américain n'est plus qu'un passé amer, pour Solo c'est encore une promesse d'avenir. Malgré leurs différences les deux hommes vont apprendre à s'apprécier.

Les histoires simples, du moins à première vue, sont celles qui intéressent Ramin Bahrani, le cinéaste de Man push cart et de Chop shop. Dans la même veine réaliste, Goodbye Solo contient en filigrane cette idée que la destinée de chacun est écrite et qu'elle résiste aux tentatives, fussent-elles les plus courageuses, pour l'incurver. Aux côtés de ses deux acteurs principaux, Bahrani a, une fois de plus, fait confiance à des amateurs, dont la fraîcheur donne ce cachet si particulier et si authentique aux films du cinéaste. Américain d'origine iranienne, Bahrani se passionne avant tout pour les modestes, ceux pour qui le rêve américain est un peu hors de portée, ce qui ne les empêchent pas de tout faire pour essayer de l'attraper. Goodbye Solo est un film humain, sans fioritures, qui laisse s'ouvrir des contre allées à l'intrigue principale sans que le réalisateur ne se soucie de les explorer en profondeur. Elles existent cependant et enrichissent le récit sans le freiner. A chaque long-métrage, Ramin Bahrani semble progresser dans son art de conteur. Goodbye Solo manque encore peu d'étoffe mais le grand film qu'on attend de lui n'est plus très loin.

Moi je dis ça sort demain, et faut pas le rater :
Cendres et sang

Film écrit et réalisé par Fanny Ardant.
Avec Ronit Elkabetz.

Jackpot!

Queenie a écrit:

Moi je dis ça sort demain, et faut pas le rater :
Cendres et sang

Film écrit et réalisé par Fanny Ardant.
Avec Ronit Elkabetz.

Jackpot!

Ronit Elkabetz.

Quant on va au ciné on voit des bandes annonces, et des fois ces instantanées ça donne envie (ou pas) qu'on nous en donne plus :

La plus énigmatique : Rien de personnel

La plus drôle (mais on sent que ça risque de tourner rond) : Divorces (ou quand Maryvonne passera du plombier au ramoneur)

La plus Queeniesque (farpaitement) : Violent days (ce teaser et le titre sont géniaux... les autres bandes annonces proposées m'enthousiasment beaucoup moins)

La plus "film français bien plombant" : Le dernier pour la route

Queenie a écrit:

Numéro 9 c'est Parfait. Pas trop long, ni trop court, pas trop Culcul, pas trop Neuneu, pas trop action, pas trop mélo, pas trop marrant, et c'est trop beau !

ben.. maintenant faut que je vais le voir - il sort cette semaine chez nous.. et vu que:

Citation :

Animation began in Luxembourg at Attitude Studio

c'est en quelque sorte un film luxembourgeois

Quelqu'un a-t-il vu Non ma fille, tu n'iras pas danser ? et( si oui, qu'est-ce qu'il vaut ? Merci

monilet a écrit:

Quelqu'un a-t-il vu Non ma fille, tu n'iras pas danser ? et( si oui, qu'est-ce qu'il vaut ? Merci

Oui, c'est sur le fil de Christophe Honoré. Avis contrastés, tu verras.

monilet a écrit:

Quelqu'un a-t-il vu Non ma fille, tu n'iras pas danser ? et( si oui, qu'est-ce qu'il vaut ? Merci

Je l'ai vu il y a deux jours Monilet, et franchement...il ne vaut pas des masses. Désolée pour les amateurs de Christophe Honoré (dont je fais partie d'habitude) mais là j'ai trouvé un peu confus, redondant, prévisible, bref on avance pas.
A part la belle prestation des acteurs et malgré celle toujours convaincante de Chiara Mastroianni - qui verse beaucoup beaucoup de larmes!- je n'ai pas ressenti grand chose.

Ah si! j'ai bien aimé le dialogue vers la fin entre Chiara et sa mère (Marie-Christine Barrault)

Cendres et sang
Vous me donnez envie de le voir d'autant plus que j'aime bien Fanny Ardent et sa voix suave !

Merci traversay et aériale.

Queenie a écrit:

La plus Queeniesque (farpaitement) : Violent days (ce teaser et le titre sont géniaux... les autres bandes annonces proposées m'enthousiasment beaucoup moins)

Alors Rock it! Mais pas la moindre idée de ce que ça raconte...

Citation :

Vienne, de nos jours. Berti, concessionnaire sans états d'âme, emploie Brenner pour retrouver les imprudents propriétaires de voitures impayées. Cette fois, il s'agit de retrouver un certain Horvath et une New Beetle jaune. L'enquête mène Brenner à la campagne, au restaurant de Löschenkohl, réputé pour son poulet frit à la Viennoise. Brenner ne se contente pas de rechercher Horvath, il est également chargé par le fils du patron d'enquêter sur le maitre des lieux. Mais le Löschenkohl est truffé de pièges, et pas seulement pour les volatiles...

Mais que mangent les cinéastes autrichiens au petit-déjeuner pour les rendre aussi amers et désabusés dans leur vision de l'espèce humaine ? Après Import/export, Revanche, et avant Le ruban blanc, trois films au climat général globalement malsain (aux qualités artistiques cependant impressionnantes), Bienvenue à Cadavres-Les-Bains de Wolfgang Murnberger (déjà auteur de Silentium, qui n'était pas piqué des vers) enfonce le clou, et pas qu'un peu. C'est le film plus givré de tous et, aussi, sans doute, le moins réussi. Ce polar sanguinolent explore la bassesse humaine avec un aplomb inébranlable : mafia russe, aubergiste tueur, losers pathétiques..., Murnberger dépeint une Autriche rurale où l'on n'aimerait pas passer ses vacances. Il est heureux que le metteur en scène injecte un peu d'humour noir dans son récit, trop tard hélas, car le trop plein de sordide menaçait.