[2009] A l\'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

The proposition

Réalisé par Hillcoat, celui qui a vraiment pas si mal réussi l'adaptation de La Route de Cormac McCarthy... et qui du coup voit son film d'avant sortir sur les écrans français.

Un scénario signé Nick Cave.

Et une bande annonce qui donne envie ?

Zut j'ai cru que tu l'avais vu et que tu en parlais... Bien envie de le voir aussi.

Marko a écrit:

Mais horreur l'avant première est déjà complète! Il va falloir attendre ce week-end. Pourquoi m'ont-il fait ça??

Marko a écrit:

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mais comment il l'a fait

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Mais horreur l'avant première est déjà complète! Il va falloir attendre ce week-end. Pourquoi m'ont-il fait ça??

Marko a écrit:

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mais comment il l'a fait

L'avant-première c'était mardi soir... Et je l'ai vu quand? Hier soir !

Par contre attendre le week- end... j'ai pas pu!

Marko a écrit:

L'avant-première c'était mardi soir... Et je l'ai vu quand? Hier soir !

Par contre attendre le week- end... j'ai pas pu!

voilà que Nezumi et Maline sont arrivées à me rendre confuse avec les jours et dates.. je croyais que c'était hier pour l’avant-première..


et je voulais déjà faire une petite enquête s'il n'y a pas eu un incident à Lille devant le cinéma.. sorte : un jeune homme qui se procure un ticket chez les avant-premieristes de façon assez inconventionnelle

kenavo a écrit:

et je voulais déjà faire une petite enquête s'il n'y a pas eu un incident à Lille devant le cinéma.. sorte : un jeune homme qui se procure un ticket chez les avant-premieristes de façon assez inconventionnelle

J'y ai pensé très fort! J'aurais bien aimé voir cette avant-première avec tous ces allumés qui venaient avec des arcs et des (fausses) flêches! Je n'ose pas imaginer le marchandising qu'il va y avoir autour du film!

Huacho de Alejandro Fernandez Almendras

La vie quotidienne des membres d'une famille du sud du Chili, telle qu'elle est, ni embellie, ni noircie, tel est le propos de Alejandro Fernandez Almendras dans Huacho. Davantage un documentaire qu'une fiction donc, même si les scènes sont "jouées", découpé en quatre segments bien distincts pour suivre la journée de chaque individu. L'intérêt que l'on porte aux personnages est inégal et le réalisateur lui-même semble bien plus inspiré quand il suit les deux femmes de la familles- vendeuse de fromages le long des routes, cuisinière dans un restaurant-. L'affiche dit "Ils se battent pour leur dignité, on les appelle Huacho". Ce combat-là n'est guère présent dans ce film paresseux, tout juste y voit-on quelques effets de la globalisation sur la vie de ces paysans chiliens, mais le message manque de vigueur pour s'imposer.

Gamines de Eléonore Faucher

On n'a pas oublié la délicatesse de Brodeuses, le premier film de Eléonore Faucher. On la retrouve dans son adaptation sensible du livre de Sylvie Testud, Gamines, surtout dans la partie consacrée à l'enfance, toute en touches impressionnistes, avec une gaieté transalpine (joli cocktail de chansons italiennes) teintée de gris par l'absence du père. L'époque contemporaine, celle de l'âge adulte de Testud, est traitée de façon plus convenue, la mise en scène s'y faisant plus lourde et démonstrative. Cela ne ternit pas l'impression générale de cette chronique douce amère, très personnelle et exempte des clichés souvent attachés à l'enfance, joliment brodée avec le tissu des souvenirs acidulés.

La fille la plus heureuse du monde de Radu Jude

La fille la plus heureuse du monde est un film qui détone quelque peu dans le paysage cinématographique roumain. Le ton y est parfois celui de la comédie sociale et caustique, et ses effets sont fondés sur la répétition à l'envi des mêmes scènes : la jeune fille face à ses parents cupides ; le monde de la publicité, d'une cruelle superficialité. Le film parvient, avec des moyens limités, à évoquer une Roumanie tourneboulée par la société de consommation où les valeurs les plus usuelles sont l'avidité et le cynisme. Des dialogues acérés pallient heureusement une mise en scène le plus souvent fonctionnelle et sans grand relief.

traversay a écrit:

Gamines de Eléonore Faucher

On n'a pas oublié la délicatesse de Brodeuses, le premier film de Eléonore Faucher.

Brodeuses est un très beau film...
J'aimerais voir Gamines...

Revu Avatar ce soir pour faire plaisir à des amis. Intact pour moi. C'est un formidable spectacle.

traversay a écrit:

Gamines de Eléonore Faucher

On n'a pas oublié la délicatesse de Brodeuses, le premier film de Eléonore Faucher. On la retrouve dans son adaptation sensible du livre de Sylvie Testud, Gamines, surtout dans la partie consacrée à l'enfance, toute en touches impressionnistes, avec une gaieté transalpine (joli cocktail de chansons italiennes) teintée de gris par l'absence du père. L'époque contemporaine, celle de l'âge adulte de Testud, est traitée de façon plus convenue, la mise en scène s'y faisant plus lourde et démonstrative. Cela ne ternit pas l'impression générale de cette chronique douce amère, très personnelle et exempte des clichés souvent attachés à l'enfance, joliment brodée avec le tissu des souvenirs acidulés.

Vu hier.
BofBien comme film. Je m'attendais à plus d'espièglerie, plus d'énergie... Bon les gamines jouent plus ou moins bien aussi, alors ça aide pas (et moi ça m'attendrit pas).
Les parties modernes... sont... vraiment bof de chez bof. Le montage va-et-vient passé présent est super mal maîtrisé et tombe souvent comme un cheveu blond dans la soupe.
Les textes de Testud sont plein de vérités (sur le manque du père, les secrets, les blessures dont on fait croire être guérit, l'alcoolisme, la violence...etc...)
Finalement, j'ai trouvé que les meilleures scènes étaient celles avec Amira Casar (un jeu méditerranéen, tout en retenue bouillonnante), elle est magnifique, mais pas toujours assez intense.

Et puis... pour un cocktail de chansons italiennes... y'en a que deux non ?

Trop vu de loin, à vouloir faire de la carte postale, des images fortes, du coup, pfiourte les émotions et l'histoire à la trappe. Et des images sans émotion, rebof.

Reste qu'il y a des moments justes, mais bon. ça vaut pas le déplacement, et jsuis certaine que le bouquin vaut 1000 fois mieux.

(cela dit j'avais pas aimé la façon dont été fait Brodeuses non plus)

Marko a écrit:

Revu Avatar ce soir pour faire plaisir à des amis. Intact pour moi. C'est un formidable spectacle.

Voulu y aller, c'était complet.

J'ai opté pour Paranormal Activity... pas si mal que ça finalement. En fait vu du point de vue psychologie du couple qui se désagrège, et du Mal qui se nourrit de la croyance et des tourments, c'est très bon. (M'a rappelé Le Cacophone de Barker).

Et je trouve qu'il peut même fiche la trouille si on accepte de se laisser aller à y croire. Et plus on y croit plus on a la trouille.

Je ne sais pas ce qu'il en est du projet initial de Cameron d'adapter Battle Angel Alita (Gunnm) d'après les mangas de Yukito Kishiro. J'aimerais bien...

Marko a écrit:

Revu Avatar ce soir pour faire plaisir à des amis. Intact pour moi. C'est un formidable spectacle.

Bon...Je vais essayer d'aller le voir alors ...Mais je ne le verrai qu'en 2D...