Les films de route, de voitures (et d'autres choses...)

Easy rider de Dennis Hopper

Petites anecdotes trouvés sur wiki :

Quatre motos ont été customisées (en chopper) pour le film : l'une a été brûlée durant le film, les trois autres ont été volées avant que le film ne soit terminé.
Durant la scène de la veillée nocturne autour du feu, Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson ont réellement fumé du cannabis (marijuana).
Pour écrire ce film, Peter Fonda et Dennis Hopper se sont inspiré du Fanfaron (II sorpasso) de Dino Risi, film italien de 1962.
Ce film est le road movie des road movies, le film d'une génération.

Il y a aussi le voyage en couple où l'on n'est pas toujours à la noce.Hepburn,Finney,Donen et les routes de France.

Marko a écrit:

Queenie a écrit:

Marko a écrit:

Queenie a écrit:

Eldorado.

J'y ai vu aussi une histoire d'amour un peu décalée... J'ai halluciné ou c'est bien suggéré?

Je serais assez pour l'hallu... mais bon... comme dit ailleurs : on y voit bien ce que l'on veut.

Il faudrait que je le regarde à nouveau mais je me souviens d'allusions plus qu'équivoques...

N'empêche que c'est pas de ce coté-ci de la frontière qu'on ferait des films aussi décalés.

Et puis parfois,au bout de la route...Les choses de la vie

Marko a écrit:

[D'où tu nous sors ce truc aériale? Burt Munro!
Mais je te fais confiance et si en plus c'est drôle!

hé hé...
Des trésors cachés de Speedy! Film inconnu en France (de Roger Donaldson) mais pas "petit" film, me fait-il d'ailleurs remarquer...
Je me souviens l'avoir vu en VO non ST un jour de grande fatigue et j'ai un peu ramé, mais il y a des vrais moments de tendresse dans ce film. Et Hopkins s'éclate carrément dans ce rôle un peu farfelu.

Ce type est une légende en Nouvelle Zélande, et son record n'a toujours pas été dépassé (depuis 1967)
En prime une photo du bonhomme:

Queenie a écrit:

Eldorado

Très bon film, d'accord avec Queenie! Par contre je ne me souviens pas non plus de l'histoire d'amour...

aériale a écrit:

Très bon film, d'accord avec Queenie! Par contre je ne me souviens pas non plus de l'histoire d'amour...

Pas une histoire d'amour au sens romantique ou démonstratif du terme. L'attachement de Bouli Lanners pour ce jeune et le périple galère dans lequel il s'embarque pour lui (alors qu'au départ ce jeune venait chez lui pour le cambrioler) apparait plus comme un attachement amoureux que comme une amitié de mauvaise fortune. . Surtout quand à la fin il se retrouve désemparé de se retrouver seul après l'avoir attendu naïvement dans sa voiture. Et puis il y a ce couple naturiste dont ils croisent le chemin et qui s'intéressent aussi au jeune... C'est tout un ensemble, un sous-texte comme dans le film Regarde les hommes tomber d'Audiard où Trintignant s'attachait à Mathieu Kassovitz (mais là c'était dit plus explicitement). J'aime assez d'ailleurs ces histoires où les sentiments n'apparaissent qu'en demie-teinte. Chacun s'imagine ce qu'il veut. L'ambiguité est volontaire. Idem dans Louise Michel avec le même Bouli Lanners. Ces histoires d'amour non-dites sont souvent les plus belles.

Sur la route...les étapes comptent aussi...

Bientôt...

le film La route d'après le magnifique roman de Cormac Mc Carthy!

Oui, celui-ci je l'attends

Marko a écrit:

L'ambiguité est volontaire. Idem dans Louise Michel avec le même Bouli Lanners. Ces histoires d'amour non-dites sont souvent les plus belles.

Possible oui. Je me souviens effectivement d'un attachement quasi aveugle pour ce jeune. Je ne sais pas si on peut appeler cela de l'amour mais il est réel, c'est vrai!


Et l'occasion de vous parler de celui-là...

Road movie sympathique où l'on voit deux copains, un fêtard un peu balourd et un angoissé chronique, partis enterrer la vie de garçon du premier sur la route des vins Californienne.
Pas exceptionnel, mais différent des grosses productions, et par là même attachant. J'en avais gardé un bon souvenir...

Tout commence dans un aéroport mais ensuite ils vont devoir en avaler des kilomètres Philippe et Alice pour retrouver ce qu'ils cherchent...

Alice dans les villes (j'aime beaucoup ce film deWim Wenders).

Le salaire de la peur de Clouzot

Gone in 60 Seconds (l'original).

pas le truc moisi avec Nicolas et Angelina, le film du type qui aime les voitures, la tôle froissée et les cascades et se paye son film. H.B. Halicki s'est payé son film. Il est Mandrian Pace il bosse comme détective dans les assurances et il vole des voitures avec son équipe. sur commande mais toujours des véhicules assurés. dernière commande : 48 voitures "d'exception" et peu de temps pour réaliser les vols !

wahou. lui c'est pas tellement la route qui l'intéresse c'est les voitures et les cascades, c'est lui qui pilote et c'est ses copains qui font figurants... il y a du y avoir quelques douleurs. ça fait léger comme scénarion mais c'est tout à fait suffisant pour un divertissement généreux et passionné. 93 voitures pliées, une course poursuite d'une demie-heure (et ce qu'il faut pour chauffer l'ambiance avant). On regarde avec le sourire, on apprécie l'impressionnante collection du bonhomme, véhicules us et "exotiques" de tous les âges... et puis on hallucine de la confrontation/poursuite.



Ouaip, et pour ça il faut une voiture : une Ford Mustang Mach 1 de 73, un engin à faire vite fait la collection des peluches de la station service. c'est le modèle qui porte la poisse, à chaque fois qu'il en trouve une ça tourne mal... n'empêche l'avant dernière, c'est le tour de force, c'est la symbiose avec la bête enragée pour ne pas se faire coincer, ça rugit, ça dérape, ça s'obstine et reprend son souffle et le spectateur heureux retient son souffle à lui pendant la titanesque poursuite qui a fait la réputation du film.

Gigantesque gâchis... oui, gentiment inutile ? ... oui... fascinant et hors norme aussi, d'un autre âge. pas de zig zags de caméra à la con pour faire croire que ça va vite (comme dans le remake) du direct, des vrais voitures comme on en fait plus... un cri du coeur pour la chose vrombissante. soyons faibles ça marche.

c'est assez primaire pour rendre heureux le temps d'un film

bande annonce (refaite)

début de la monstrueuse poursuite

rem : les accidents restent assez inquiétants dans l'ensemble pour ne pas "dédramatiser la connerie" je pense

(c'est le même type qui dans une plus ou moins suite : The Junkman a pondu le plus gros pliages de voitures française, des citroens, que j'ai vu. bizarre non que ça ce soit fait de l'autre côté de l'Atlantique ?)

Stella a écrit:

Le salaire de la peur de Clouzot

c'est clair !

bande annonce pour se souvenir et se donner envie de le revoir : clic !

et ne perdons pas le nord, un lien vers le fil Georges Arnaud : clic again !

Un road movie "existentiel" façon Bergman!

Les fraises sauvages




Et aussi My Own Private Idaho de Gus Van Sant



Le road movie "mental" de David Lynch: Lost Highway




Broken Flowers de Jarmusch

Je m'étonne que tu n'y aies pas pensé Marko...