Que lisez-vous en avril ?

Eve Lyne a écrit:

Epi a écrit:

Commencé hier Le Montespan de Teulé. Le sujet m'intéresse alors je vais persévérer mais quelle galère pour l'instant... J'espère que ça va s'arranger !

Il faut en effet s'adapter au style. J'ai peiné lors du premier chapitre et il s'en est fallu de peu que j'abandonne. Puis j'ai plongée à fond. Je te souhaite la même chose Epi.

Si le sujet est effectivement bien traité, je pourrai faire abstraction du reste mais j'ai du mal pour l'instant. Je vais continuer encore un peu quand même.

J'ai commandé :


"Un été chez les fous"
Peut-on apprécier un séjour en hôpital psychiatrique ? L'auteur a aimé ça. C'est ce que raconte Sabine Davion-Marin dans "Un été chez les fous" en abordant un sujet tabou : la dépression masquée. Ce témoignage émouvant et drôle qui ouvre les portes de l'univers psychiatrique. Un message d'espoir pour tous ceux qui cherchent une solution au mal qui les envahit, une preuve que l'on peut s'en sortir.

Bonne lecture Angeline. Ton livre semble intéressant. J'attends ton avis avant d'en faire l'acquisition.

Arabella a écrit:

Fantaisie héroïque a écrit:

Je lis le tome 1 des Contes fantastiques d'Hoffmann.

J'aime vraiment beaucoup Hoffmann, j'espère que ce sera aussi ton cas.

J'aime bien, oui :), là je lis Salvator Rosa. Mais je ne pense pas avoir lu les meilleurs pour l'instant .

Je lis Cosmopolis de Don DeLillo.

Epi a écrit:

Si le sujet est effectivement bien traité, je pourrai faire abstraction du reste mais j'ai du mal pour l'instant. Je vais continuer encore un peu quand même.

Jean Teulé semble avoir hésité entre récit picaresque et historique. Il finit par trouver le ton juste mais le début du roman est hésitant il est vrai.

Chantalcath a écrit:

Jean Teulé semble avoir hésité entre récit picaresque et historique. Il finit par trouver le ton juste mais le début du roman est hésitant il est vrai.

Ce roman n'a pas fini de susciter la discussion on dirait!
(Coucou à Chantalcath au passage )

Arrivée à la page 160 du roman de Jean Rolin-Un chien mort après lui- et à sa quasi moitié je lâche prise...
Vraiment trop pénible à suivre (même si bien écrit)

Je me demande si je vais poursuivre la sélection, ceux qui restent ne m'inspirent pas spécialement (Lacrimosa, Zones et Equatoria) et de toutes façons je ne pense pas lire mieux que D'autres vies que la mienne

Du coup ce soir j'entame Le fond des forêts

Déraison de Horacio Castellanos Moya, Les Allusifs...

Je peux dire déjà qu' il use un peu trop des phrases longuettes Horacio, et que notez bien, il fait ce qu' il veut, mais déjà qu' elles m' agacent chez Proust, les phrases longuettes..., et d' ailleurs, il aurait lu Hemingway ou Salinger, il aurait allégé son style Proust, et notez bien que ça m' est égal pour Proust, sauf qu' il n' aurait pas du faire ce pari idiot qu' il écrirait les phrases les plus longue de la littérature, comme ça, s' il n' était pas le meilleur des écrivains, il serait le plus long... non simplement pour lui montrer à Horacio, que c' est facile de les faire longues les phrases, il suffit de supprimer la pontuation... mais quand meme, il ne faudrait pas non plus, nous prendre pour des buses, surtout qu' avec la pluie et la fatigue on perd le fil et on se demande si ça valait la peine ou non de perdre le fil, je veux dire...

Voyez vous !

aériale a écrit:

Arrivée à la page 160 du roman de Jean Rolin-Un chien mort après lui- et à sa quasi moitié je lâche prise...
Vraiment trop pénible à suivre (même si bien écrit)

Je me demande si je vais poursuivre la sélection, ceux qui restent ne m'inspirent pas spécialement (Lacrimosa, Zones et Equatoria) et de toutes façons je ne pense pas lire mieux que D'autres vies que la mienne

Olivier est donc mieux que Jean ?

J'ai tenté la lecture de Lacrimosa. J'ai laissé tomber très rapidement.

J'ai terminé La marche consulaire. Une écriture agréable, érudite (l'auteur en abuse d'ailleurs), un récit pédagogique, une étude de Sarko assez objective. Ceci dit je ne suis toujours pas réconciliée avec lui.

J'ai commencé Sur ma mère de Tahar Ben Jelloun. Très beau roman qui transpire l'amour d'un fils pour sa mère malade.

Je lis Les vallées du bonheur profond de Henry Bauchau...Quel titre!

Ce soir, je me plonge dans No et moi de Delphine De Vigan.

J'ai commencé pendant mes vacances un roman génial d'Annie Proulx qui s'appelle 'The Shipping News' ou en français un titre bizarre 'Noeuds et Dénouements'. C'est beau, c'est rude, elle a un drôle de style Annie Proulx. Je crois bien qu'il a eu un Pulitzer, mais ça ne veut rien dire, je n'ai pas beaucoup aimé les derniers Pulitzer.

domreader a écrit:

J'ai commencé pendant mes vacances un roman génial d'Annie Proulx qui s'appelle 'The Shipping News' ou en français un titre bizarre 'Noeuds et Dénouements'. C'est beau, c'est rude, elle a un drôle de style Annie Proulx. Je crois bien qu'il a eu un Pulitzer, mais ça ne veut rien dire, je n'ai pas beaucoup aimé les derniers Pulitzer.

je ne le crois pas!!! J'ai pensé qu'on avait oublié de traduire ce bijou d'un livre et c'est pour cela que je n'ai jamais pensé à faire un fil pour Annie Proulx.. mais il est trop bon ce roman.. c'est le grand coup de coeur avec un super géang C pour moi
Tu dois nous en dire plus.. c'est tellement et
ce livre est tout simplement la meilleure des choses qu'on peut lire.. ou presque

bix229 a écrit:

quand meme, il ne faudrait pas non plus, nous prendre pour des buses, surtout qu' avec la pluie et la fatigue on perd le fil et on se demande si ça valait la peine ou non de perdre le fil, je veux dire...
Voyez vous !

Oui on voit
Je résume: Bix perd le fil avec Moya et moi-même avec Rolin (le frère d'Olivier) Coline ne le lâche pas avec Bauchau et Kena saute de joie d'avoir trouvé en Domreader une adepte de Proulx.
Quant à Eve-lyne elle revient à ses premiers amours avec Tarak Ben Jelloun

Bien. Je note tout ça!
Et pour commencer je vous ai écoutés et mes débuts avec David Mitchell sont

bix229 a écrit:

Déraison de Horacio Castellanos Moya, Les Allusifs...

Je peux dire déjà qu' il use un peu trop des phrases longuettes Horacio, et que notez bien, il fait ce qu' il veut, mais déjà qu' elles m' agacent chez Proust, les phrases longuettes...,

Tu me fais rire Bix car j'ai eu la même exaspération lors de ma première et unique lecture de Moya. Le calvaire quand il faut interrompre en plein milieu d'une phrase. On ne peut dire "je termine ma phrase" car si c'est un interlocteur téléphonique qui nous attend, le pauvre va devoir attendre. Je m'étais amusée à lire les phrases oralement à toute vitesse, pour ce rythme trépidant. Je préfère Proust de loin.
Bon courage à toi Bix.