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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 14 Juin 2009 - 0:06 | |
| Ton fil est épatant pour ouvrir des portes aux cinéphiles de ma génération qui ont découvert le cinéma à partir des années 70. Une grande part de ce qui précède (mis à part les plus grands heureusement) est un peu un continent oublié à redécouvrir! Je viendrai puiser ici de temps en temps... | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 14 Juin 2009 - 14:23 | |
| Moi aussi je le trouve épatant ce fil -bonjour traversay! -je dirais même qu'on peut s'en servir comme référence pour filmographie ou dvdthèque... Quant aux jeunes et ados il semblerait qu'ils soient eux aussi attirés par les "classiques", ils savent bien qu'ils sont incontournables et que c'est là que leurs réalisateurs préférés (parmi leurs contemporains) y ont puisé leur sensibilité. D'accord aussi avec Marko, je suis pourtant plus vieille que lui mais le tsunami nouvelle vague et post nouvelle vague ne m'a pas donné les vrais clefs... du cinéma. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 14 Juin 2009 - 14:33 | |
| - Babelle a écrit:
D'accord aussi avec Marko, je suis pourtant plus vieille que lui mais le tsunami nouvelle vague et post nouvelle vague ne m'a pas donné les vrais clefs... du cinéma. Alors là Babelle... excuse moi mais je ne suis pas sûr d'avoir suggéré ça... Je n'ai pas la nostalgie d'un âge d'or qui détiendrait les clés du cinéma et au sein duquel les cinéastes d'aujourd'hui tenteraient de puiser. De même qu'en peinture, en musique ou en littérature, il y a surtout des artistes qui utilisent un langage sans cesse évolutif et certains sont inspirés d'autres moins. Il y a de grandes choses et des "clés" à chaque période. Mais il y a aussi bien sûr des "bases" à chaque langage. Et il faudrait alors aller voir un peu aussi du côté des russes: Eisenstein, Dziga Vertov ... | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 14 Juin 2009 - 15:15 | |
| Je n'ai pas dit que je préférais un retour sur les classiques pour la valeur sûre, en faisant un parallèle avec des contemporains qui ne seraient pas à la hauteur. Je dis seulement qu'en ce qui me concerne la poste nouvelle vague surtout française m'a tellement gavée que ça ne me viendrait pas à l'idée de revoir Miou miou chez Boisset par exemple. Bien sûr, Blier dans Les Valseuses a fait beaucoup pour déconcerter ses contemporains en prenant en cliché la France de 70. D'ailleurs, cette post-N V je la fais s'arrêter aux années 80, où j'ai pu enfin découvrir le cinéma étranger et un renouvellement à travers l'image (ouf), à rapprocher en qualité de ce continent oublié, justement. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 14 Juin 2009 - 20:20 | |
| Amélie ou le temps d'aimer (Michel Drach, 1959). Deuxième film de Michel Drach, cinéaste difficilement assimilable à la Nouvelle Vague. Cette histoire mortifère qui a pour principal cadre le Mont Saint-Michel, ne manque pas de style. Le scénario, banalement mélodramatique, se languit une heure et demi durant. Sans épices pour le relever.
Dernière édition par traversay le Dim 14 Juin 2009 - 22:54, édité 1 fois | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 14 Juin 2009 - 22:53 | |
| Maigret tend un piège (Jean Delannoy, 1958). Une adaptation de Simenon aux petits oignons (dialogues de Audiard). Tout l'univers du commissaire y est et la description du Paris des années 50 (près de la Place des Vosges) saisit par son réalisme. L'affrontement final entre Gabin et Desailly, arbitré par Girardot, est gigantesque. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 17 Juin 2009 - 13:51 | |
| Les pianos mécaniques (Juan Antonio Bardem, 1965). Un film assez typique de la production européenne du milieu des années 60. Personnages revenus de tout, atmosphère de gaieté frelatée...Malgré le doublage de Mason, Krüger et Mercouri (excellents) et l'ambigüité du lieu de l'action (France/Espagne), le désenchantement du film n'est pas sans charme. Et il n'est pas difficile d'y deviner une métaphore sur l'Espagne de ces années là, cette tristesse insondable des années franquistes. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 17 Juin 2009 - 13:53 | |
| La salamandre (Alain Tanner, 1971). Ah, la liberté du cinéma suisse des années 70 ! Comme une version décontractée, et drôle, de la nouvelle vague française. Une histoire qui tient lieu de fil de rouge mais qui sert surtout de prétexte à défendre l'individu contre l'absolu conformisme de la société. Un film en avance sur son temps qui parle du capitalisme avec une belle férocité. Dialogues savoureux mis dans la bouche de l'adorable Bulle Ogier et de l'indispensable Jean-Luc Bideau. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 17 Juin 2009 - 13:56 | |
| Les monstres (Dino Risi, 1963). Hénaurme ! Une vingtaine de sketches d'une durée de 30 secondes à 10 minutes, sans temps mort ni faiblesses. Les hommes sont lâches, stupides, vaniteux et cupides et Risi, sans tabous, brocarde aussi bien les députés que les pauvres ou les prêtres. Tous affreux, sales et méchants avec deux comédiens déchaînés : Tognazzi et Gassman ! Un régal. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 17 Juin 2009 - 13:57 | |
| Pour toi, j'ai tué (Criss cross, Robert Siodmak, 1948). La quintessence du film noir. Sa texture dense impressionne, sa mise en scène précise séduit. Devant la caméra, Burt Lancaster en mâle d'amour et Yvonne de Carlo en fleur vénéneuse raflent la mise. Séminal. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 17 Juin 2009 - 22:43 | |
| Des pas dans le brouillard (Footsteps in the fog, Arthur Lubin, 1955). Signé Arthur Lubin, réalisateur à la carrière médiocre, ce thriller victorien semble revisité par Hitchcock. Atmosphère morbide, personnages amoraux, chat noir qui rôde, meurtre dans...le brouillard : une belle réussite à laquelle contribue le couple maudit incarné par Jean Simmons et Stewart Granger. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 18 Juin 2009 - 16:20 | |
| Le voyage imaginaire (René Clair, 1925). Clair, imprégné d'avant-garde et de surréalisme, utilise tous les trucages de l'époque dans cette joyeuse fable fantaisiste qui préfigure son oeuvre à venir (il n'a que 27 ans). Etonnantes scènes en haut de Notre Dame et surtout au Musée Grévin dont les personnages prennent vie après minuit. Pétillant, et plein d'esprit, c'est Clair ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 18 Juin 2009 - 16:22 | |
| Kes (Ken Loach, 1969). Le deuxième film de Loach, tourné entre Poor cow et Family life. Une enfance dans une petite ville minière du nord de l'Angleterre : famille privée de père, école répressive, manque d'argent...Une seule éclaircie, le jeune faucon apprivoisé qui représente l'espoir chéri comme un trésor. Tout l'or du cinéma de Loach est dans Kes, dans cette empathie pour les personnages notamment, qui doivent surmonter tous les obtacles pour des lendemains qui ne chanteront sans doute pas. Certains font de Kes le meilleur film de Loach. Si ce n'est pas le cas, il n'en est pas loin. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 18 Juin 2009 - 16:23 | |
| La Malibran (Sacha Guitry, 1943). "Brillant mais superficiel" lit-on souvent à propos de ce film, l'un des trois tournés par Guitry sous l'Occupation. Cette évocation de la célèbre cabtatrice du 19ème siècle vaut mieux que cette réputation. Bien écrit, plutôt sobre dans son interprétation (Guitry acteur est peu présent), le film n'a pas la prétention de reconstituer une époque mais de distraire, en une époque difficile pour les français. Quant à La Fayette et aux clins d'oeil aux américains, ils sont assez étonnants vu l'année de tournage. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 18 Juin 2009 - 16:25 | |
| Pas de larmes pour Joy (Poor cow, Ken Loach, 1967). Le tout premier long-métrage de Loach. Un matériau brut, à base de réalisme social et cette fameuse dualité qui court tout au long de sa filmographie : aliénation/émancipation. Le style du réalisateur, pas encore poli (dans tous les sens du terme) par l'expérience rend le film un peu bancal mais passionnant pour qui veut connaître les racines de son oeuvre. L'enfance de l'art d'un (futur) grand chef. | |
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