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| Le cinéma de traversay | |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 13 Sep 2010 - 15:08 | |
| La légende de Gösta Berling (Gösta Berlings saga, Mauritz Stiller, 1924) Adapté de l'oeuvre de Selma Lagerlöf, ce film est une monumentale fresque de l'âme humaine. Un mélodrame sur le thème de la déchéance qui flamboie durant plus de trois heures. Le plus grand film de Mauritz Stiller, mort à 45 ans, après une expérience avortée à Hollywood. Garbo, qu'il a découvert et aimé, tient ici un second rôle. Bien qu'en léger surpoids, elle n'en illumine pas moins la dernière partie du film. Certaines scènes restent mythiques comme celle de la poursuite en traineau sur la neige avec une horde de loups aux trousses. Garbo était dans les bagages de Stiller en arrivant en Amérique. Contrairement à son metteur en scène, elle s'adapta, perdit quelques kilos et devint l'icône que l'on sait. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 17 Sep 2010 - 19:55 | |
| La servante (Hanyeo, Kim Ki-young, 1960) Fort intéressant de voir l'original après le remake (The Housemaid), qui n'en est qu'un sur le papier, Im Sang-soo ayant axé son propos sur l'aspect social dans cette histoire de bonne qui couche avec son patron (pour faire court). Le film de Kim Ki-young est un thriller noir, sordide, morbide, qui tourne carrément à l'horreur dans sa dernière partie, avec musique dissonnante et orage monstrueux pour ajouter à l'ambiance gothique. C'est tellement outré que ça en devient fascinant. Le personnage de la servante qui vient faire imploser une cellule familiale est simplement effrayant. Un grand classique coréen, soit, mais dont les effets ont malgré tout bien vieilli.
Dernière édition par traversay le Sam 18 Sep 2010 - 22:47, édité 1 fois | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 18 Sep 2010 - 19:01 | |
| Scènes de chasse en Bavière (Jagdzenen aus Niederbayern, Peter Fleischmann, 1968) Pour parler de son premier film, Fleischmann utilisait l'expression de "fascisme quotidien". Bien que l'action se déroule dans les années 60, dans un petit village bavarois, le film exsude en effet l'intolérance, la bêtise et la cruauté. Ce n'est pas une oeuvre de dentellière, c'est le moins que l'on puisse tour et le réalisateur multiplie les scènes grivoises, faisant passer les paysans locaux pour des arriérés et des êtres frustes et bornés. Peut-être pas très subtil, mais efficace, jusqu'à la curée finale où un des leurs, soupçonné de déviance homosexuelle, est traqué comme du gibier. Au moins sur le fond, certainement pas sur la forme, Scènes de chasse en Bavière rappelle instantanément le dernier Haneke. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 18 Sep 2010 - 22:43 | |
| Un meurtre est un meurtre (Etienne Périer, 1972) Honnête artisan de polars, Périer adapte ici un scénario machiavélique, bien qu'assez tiré par les cheveux. Petite atmosphère chabrolienne de bon aloi (le défunt réalisateur fait d'ailleurs une apparition croquignolette) qui compense une mise en scène lambine. Le casting est goûteux : Brialy, Audran, Hossein, la charmante Catherine Spaak et un Serrault patelin à souhait. De là à dire que ça se regarde avec un certain bonheur, il y a un pas qu'il est possible de franchir. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 19 Sep 2010 - 0:12 | |
| oui effectivement casting goûteux comme tu le dis - surtout pour moi R. Hossein - 7 films pendant mon absence, tu n'as pas perdu le rythme | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 19 Sep 2010 - 12:52 | |
| - Bédoulène a écrit:
- oui effectivement casting goûteux comme tu le dis - surtout pour moi R. Hossein -
7 films pendant mon absence, tu n'as pas perdu le rythme Un petit faible pour Hossein ? | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 19 Sep 2010 - 14:22 | |
| oh oui, depuis que je suis très jeune et j'aime le timbre de sa voix. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 19 Sep 2010 - 16:47 | |
| Mr Hobbs prend des vacances (Mr. Hobbs takes a vacation, Henry Koster, 1962) A t-on déjà vu James Stewart mauvais même dans un film quelconque ? La réponse est non et sa seule présence, celle de Maureen O'Hara, aussi, pour être juste, est une bonne raison pour ne pas ricaner devant ce gentil film de vacances. A voir pour quelques répliques bien senties et comme une analyse pertinente de la cellule familiale américaine du début des années 60. That"s all, folks. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 27 Sep 2010 - 22:55 | |
| Macadam (Marcel Blistène, 1946) Deuxième film de Blistène, supervisé par Jacques Feyder. Dans une veine poético-sordide, typique du cinéma français de l'immédiat après-guerre. Hôtel Bijou à Montmartre, un établissement de troisième ordre où se dénouent les intrigues. Françoise Rosay, la tenancière grande gueule, Andrée Clément, sa fille, visage de madone innocente, Paul Meurisse, escroc détraqué, Simone Signoret, fille à la vertu fluctuante. Atmosphère poisseuse sur le pavé luisant de Paris. Le destin veille au grain et la mort frappe au hasard. Grand film d'atmosphère. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 27 Sep 2010 - 23:02 | |
| Meurtre en 45 tours (Etienne Périer, 1959) Deuxième réalisation d'Etienne Périer. Scénario plutôt astucieux dans le genre thriller horrifique soft. Gâché par une mise en scène terne au possible. Danielle Darrieux, Jean Servais, Miche Auclair font ce qu'ils peuvent dans ce film définitivement laborieux. Et si on faisait un remake, on l'appellerait : Tout juste des CD ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 28 Sep 2010 - 22:27 | |
| Le chevalier sans armure (Knight without Armour, Jacques Feyder, 1937) Un espion anglais et une comtesse russe pris dans les rets de la révolution bolchévique. Film atypique dans la carrière de Feyder, tourné pour les studios britanniques, qui n'a que peu à voir avec ses deux oeuvres précédentes, Pension mimosas et La kermesse héroïque. Il est entièrement dévolu à l'idylle entre les deux héros, dans le chaos de la guerre civile entre rouges et blancs. Ultra romanesque et spectaculaire à l'occasion, un bon film un peu impersonnel, dont la crédibilité n'est pas le fort, mais on s'en fiche. Feyder, qui avait magnifié Garbo dans Le baiser, montre ici une Dietrich descendue de son piédestal, dont il gomme même la sensualité rauque de la voix. A prendre comme un divertissement et évidemment pas comme une étude sociologique ou politique de la Russie de 17. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 30 Sep 2010 - 22:00 | |
| Frisco Jenny (William Wellman, 1932) L'un des 6 films tournés par Wellman en la seule année 32. Du tremblement de terre de San Francisco en 1906 aux années de prohibition, en passant par les caves de Chinatown, le cinéaste raconte en 70 minutes la gloire et la chute d'une héroïne qui se sacrifie pour son fils qu'elle a dû abandonner. Un thriller qui se transforme au fil des minutes en mélodrame intégral. Toute la virtuosité et l'efficacité de Wellman dans ce petit film où l'oubliée Ruth Chatterton étincelle. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 1 Oct 2010 - 22:46 | |
| Souvenirs perdus (Christian-Jaque, 1950) C'est une sorte de mystère : les films à sketches français ne valent en général pas tripette, alors qu'en la matière les réussites italiennes, voire britanniques, sont légion. En l'occurence, ici, l'argument en vaut un autre : chaque objet déposé au bureau des objets perdus a une histoire à raconter. Malgré les contributions des frères Prévert et de l'excellent Henri Jeanson, les quatre récits du film sont assez pauvres. Ce n'est que prétexte à un joli défilé d'acteurs : Brasseur, Feuillère, Périer, Delair, Philipe, Delorme, Blier, Montand ... On passe du sentimental au dramatique et du burlesque au psychologique, mais de façon morne et terne. Pas bien fameux, tout ça. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 2 Oct 2010 - 17:51 | |
| La nuit fantastique (Marcel L'Herbier, 1942) Considéré comme l'un des meilleurs films français tournés sous l'occupation. Réputation un peu exagérée malgré une qualité d'écriture indéniable, un climat onirique plutôt convaincants et des effets spéciaux artisanaux, comme autant de clins d'oeil à Méliès. Les dialogues sont souvent savoureux et spirituels, sortant de la bouche de comédiens de première classe : Fernand Gravey, Micheline Presle, Bernard Blier et l'inénarrable Saturnin Fabre. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 4 Oct 2010 - 22:07 | |
| L'arte di arrangiarsi (Luigi Zampa, 1954) L'art de se débrouiller : tout un programme. Portrait d'un sicilien opportuniste, lâche et escroc, à travers 40 ans d'histoire italienne. Notre homme fut social-démocrate, fasciste, communiste, démocrate chrétien, avant de connaître la prison. Pour jouer un tel rôle, il fallait au moins l'envergure d'un Alberto Sordi, génial, mais c'est un pléonasme. Le film, lui, n'est pas aussi méchant que ceux de Risi, et moins engagé que ceux de Lattuada ou Rosi. A l'image, de son metteur en scène, Zampa, scénariste au temps de Mussolini, contempteur du fascisme après la guerre, la verve des grands réalisateurs italiens contemporains en moins. | |
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