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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 4 Mar 2011 - 22:38 | |
| Dr Mabuse et le rayon de la mort (Die Todesstrahlen des Dr. Mabuse, Hugo Fregonese, 1964) Ach, le dernier avatar de la saga Mabuse. Il était temps qu'elle se termine. Cette série B puérile, dirigée par ce vieux briscard de Fregonese n'a qu'un lointain rapport avec les films de Lang. Le héros en est un James Bond à la manque, dont le charisme est équivalent à celui d'un bigorneau (Peter van Eyck). Das Ende ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 5 Mar 2011 - 16:44 | |
| Sa femme et sa maîtresse (Wife vs. Secretary, Clarence Brown, 1936) Le titre original français est Sa femme et sa dactylo, qu'on n'utilise plus parce que ça ne fait pas moderne, probablement. C'est un bonheur de voir Clark Gable dans une comédie légère et sentimentale, il y excelle. Le duel à distance Myrna Loy/Jean Harlow tient toutes ses promesses. Et James Stewart est trognon dans un rôle d'amoureux niais. L'intrigue est ténue, mais on s'en contrefiche. C'est élégant, brillant et acidulé. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 5 Mar 2011 - 22:40 | |
| L'armoire volante (Carlo Rim, 1948) Scénariste honnête, Carlo Rim a une carrière de réalisateur sans relief. A une exception près, cette Armoire volante, tentative réussie d'humour noir, tendance macabre. Monsieur Puc, célibataire et percepteur, y recherche 1H40 durant une armoire contenant le cadavre gelé de sa tante, sans jamais pouvoir mettre la main dessus. Fernandel, au profil d'armoire à glace, sérieux comme un pape, et de plus en plus dérangé, est gigantesque dans l'un de ses tous meilleurs rôles. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 6 Mar 2011 - 8:57 | |
| oui c'est un très bon jeu d'acteur !
mais j'aime aussi Fernandel dans les films de Pagnol (la fille du puisatier, Anaïs, Regain......)
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 6 Mar 2011 - 15:51 | |
| Marchands d'illusions (The Hucksters, Jack Conway, 1947) Une comédie romantique qui ne manque pas d'allure. Primo, parce que le fonds social y est primordial, les agences de publicité, vendeuses de vent, y sont joliment épinglées. Deuxio, parce que Clark Gable, impeccable, est secondé par une Deborah Kerr, au jeu tout en frémissements, contrepoint idéal. Tertio, parce que les seconds rôles y sont valorisés, incarnés par des acteurs d'un calibre supérieur, Sydney Greenstreet et Adolphe Menjou. Quarto, Ava Gardner y a un petit rôle de chanteuse où elle montre plus qu'un début de talent. Et tout ça fait un bon film, produit hollywoodien de moyenne gamme, divertissement adéquat pour oublier une humeur chagrine. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 6 Mar 2011 - 21:06 | |
| si c'est oublié alors la classe Deborah Kerr ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 6 Mar 2011 - 23:56 | |
| Oui, Bédou, Deborah est royale. Le moulin du Pô (Il mulino del Po, Alberto Lattuada, 1949) De la carrière de Lattuada, on pourrait qu'elle a commencé et s'est terminée par des oeuvres insignifiantes. Mais entre les deux, grosso modo de 1949 à la fin des années 60, sa filmographie est particulièrement intéressante, au moins autant que celle d'un Comencini ou Monicelli, par exemple. Le moulin du Pô, qui décrit la révolte de paysans contre les grands propriétaires terriens, en 1880, a dans ses meilleurs moments des allures de grand film soviétique. L'outrance de l'interprétation passe plutôt bien dans ce drame social et intime, clairement engagé, et particulièrement bien filmé dans un noir et blanc somptueux. Un film prolétaire, co-scénarisé par Fellini, que l'on a classé, abusivement, dans la veine du néo-réalisme. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 8 Mar 2011 - 23:17 | |
| Le retour (Homecoming, Mervyn LeRoy, 1948) Mervyn LeRoy n'est pas n'importe qui. Son seul tort est d'avoir excellé dans tous les genres cinématographiques et d'être impossible à ranger dans une case. Le mélodrame de guerre est cependant son domaine de prédilection, avec son chef d'oeuvre : La valse dans l'ombre. Le retour n'est pas loin de le valoir. Lui manque un montage plus serré et, aussi paradoxal que cela puisse paraître, un peu moins de pudeur. On sort les mouchoirs quand même, pour cette histoire d'un chirurgien égoïste que les combats vont changer de fond en comble. Gable est impeccable, comme d'habitude, et la surprise vient de Lana Turner, déglamourisée, au naturel, prodigieuse en infirmière qui perd pied peu à peu. Superbes (le film et Lana). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 19 Mar 2011 - 19:52 | |
| Un envoyé très spécial (Too hot to handle, Jack Conway, 1938) Clark Gable est reporter d'images d'actualités. Et il bidonne plus souvent qu'à son tour, préférant les cabarets de Shanghaï aux bombardements pendant la guerre civile. Un film d'aventures exotiques dans la plus pure tradition, follement divertissant. Et Clark est formiGable ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 20 Mar 2011 - 15:32 | |
| Pour plaire à sa belle (To please a Lady, Clarence Brown, 1950) Le titre, idiot, laisse penser qu'il s'agit d'une bluette romantique. Nullement, les personnages incarnés par Gable, macho arrogant, et Stanwyck, femme d'affaires et de tête, sont d'un cynisme à toute épreuve et leur idylle a quelque chose de désespéré. Maintenant, l'intérêt principal du film vient des courses de voitures de ce début des années 50, rendues de façon spectaculaire. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 20 Mar 2011 - 17:42 | |
| série Clark Gable à ce que je vois | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 20 Mar 2011 - 19:17 | |
| - Bédoulène a écrit:
- série Clark Gable à ce que je vois
Oui, grâce à TCM et c'est durant tout le mois de mars Fascination (Possessed, Clarence Brown, 1931) Cela semble anodin aujourd'hui mais l'histoire de cette femme entretenue, et libérée, a beaucoup choqué à l'époque et notamment la censure. On est dans un mélo sentimental sans envergure qui se laisse voir un jour de disette. Joan Crawford n'a aucun mal à croquer tout crû un Gable un peu éteint. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 20 Mar 2011 - 23:24 | |
| L'aventure (Adventure, Victor Fleming, 1945) L'avant-dernier film de Fleming et, surtout, le grand retour de Clark Gable après trois ans d'absence (la mort de Carole Lombard, la guerre). D'aventure il y en a guère dans ce film honnête, trop étiré, qui se termine en mélodrame. Tout est contenu dans les rapports entre le marin volage (Gable, passable) et la bibliothécaire coincée (Greer Garson, splendide). L'intérêt s'émousse au fil des longues minutes. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 21 Mar 2011 - 20:00 | |
| Si Paris nous était conté (Sacha Guitry, 1955) Après le succès populaire de Si Versailles m'était conté, Guitry enchaîne avec une histoire de Paris, fantaisiste et volontiers frondeuse. C'est qu'il a ses têtes, le Guitry, et il n'a de cesse de louer l'esprit de Voltaire et de proclamer l'innocence de Marie-Antoinette. Pas très emballé par la Révolution, il escamote les périodes qui l'ennuient et fait totalement l'impasse sur la première moitié du XXe siècle. Ce qui est rigolo, c'est le défilé de têtes connues, qu'elles soient historiques ou interprétées par les plus grandes vedettes de l'époque : Darrieux, Morgan et un Gérard Philipe en trouvère qui réclame un toit pour les sans-logis. Pas si poussiéreux que cela, le cinéma de Guitry !
Dernière édition par traversay le Mar 22 Mar 2011 - 0:32, édité 1 fois | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 21 Mar 2011 - 22:48 | |
| Trois chambres à Manhattan (Marcel Carné, 1965) Une adaptation de Simenon, dans une atmosphère grisâtre d'un New York qui poisse. Le film fut démoli par la critique à sa sortie, il est vrai que Carné n'avait pas la "carte" auprès des jeunes loups de la Nouvelle vague. Malgré l'absence de rythme, le ton jazzy de cette rencontre de deux solitudes, d'un bar de nuit à l'autre, de whisky en whisky, de cigarettes en cigarettes, est fascinant. Il rappelle d'ailleurs certains films américains des années 50, de Wise, Ritt ou Rossen. Maurice Ronet est très bon et Annie Girardot, carrément exceptionnelle, a été récompensée au festival de Venise. | |
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