Le cinéma de traversay

traversay a écrit:

Trois chambres à Manhattan (Marcel Carné, 1965)

ah je ne savais pas qu'on avait fait un film de ce livre.. que j'adore... faudra que je regarde si cela existe en DVD?

kenavo a écrit:

traversay a écrit:

Trois chambres à Manhattan (Marcel Carné, 1965)

ah je ne savais pas qu'on avait fait un film de ce livre.. que j'adore... faudra que je regarde si cela existe en DVD?

VHS uniquement en France. Il existe un DVD espagnol (en VF, heureusement).

traversay a écrit:

VHS uniquement en France. Il existe un DVD espagnol (en VF, heureusement).

cool.. merci, je viens de voir chez amazon.de.. il en reste un exemplaire

La ronde des pantins (Idiot's delight, Clarence Brown, 1939)
Adapté d'une pièce signée d'un lauréat du prix Pulitzer, le film raconte comment divers personnages, coincés dans une station alpine, vivent le début d'une nouvelle guerre mondiale. Sachant qu'il est sorti en janvier 1939, c'est une fiction prémonitoire dont le but est, semble t-il, de railler les régimes fascistes. Très bien, mais le scénario a dû être écrit avec des moufles parce que le message est à peine lisible. A la fois film satirique, comédie musicale (avec Gable qui danse, et ce n'est pas ce qu'il fait de mieux) et drame improbable. Le pire est le jeu de Norma Shearer, affublée d'un atroce accent russe, sans doute destiné à parodier les rôles "exotiques" de Garbo. Ridicule !

me souviens vaguement avoir vu ce film, mais à ton commentaire si j'ai oublié c'est pas dramatique !

La soeur blanche (The white sister, Victor Fleming, 1933)
On a beau s'appeler Clark Gable, ce n'est pas si simple d'épouser l'élue de son coeur. Primo, ladite est déjà promise à un homme de son rang car princesse elle est ; deuxio, alors que l'affaire s'annonce bien, le père de la jeune femme meurt dans un accident de voiture ; tertio, la guerre sépare les amoureux et, croyant son fiancé tombé au combat, sa fiancée se fait nonne. Malgré tout cela, Gable mettra t-il une Clark au destin qui l'empêche de s'unir à sa belle ? Révélation dans les dernières minutes de ce mélodrame gratiné, mal maîtrisé par Fleming, qui souffre du manque d'aura de Helen Hayes.

"Malgré tout cela, Gable mettra t-il une Clark au destin qui l'empêche de s'unir à sa belle ? "

Bédou.


La clé sous la porte (Key to the city, George Sidney, 1950)
Au congrès des maires à San Francisco, Clark Gable et l'adorable Loretta Young se retrouvent en prison plus souvent qu'à leur tour. N'ayez crainte, le rustre et la vierge glacée finiront ensemble, après moult péripéties. De la très bonne comédie américaine, sans trace de gras, qui n'a pas pris une ride.

Indiscret (Indiscreet, Stanley Donen, 1958)
Une comédie de moeurs sophistiquée, telle qu'elle se pratiquait avec plus de régularité dans le cinéma des années 30. D'où, peut-être, une impression de superficialité, derrière le marivaudage. On y décèle cependant une once de pessimisme dans le rapport amoureux, comme préfigurant le sujet de Voyage à deux, du même Donen, 9 ans plus tard. Pour la scintillance des dialogues, on ne boudera cependant pas son plaisir. Avec une Ingrid Bergman rayonnante et un Grant Carysmatique.

un Grant Carysmatique. il fallait pas la manquer !

Ingrid Bergman c'est la classe aussi !

La fille sur la balançoire (The girl in the red velvet swing, Richard Fleischer, 1955)
Toute la flamboyance du technicolor dans ce drame écarlate tiré d'une célèbre affaire du début du XXe siècle (que Chabrol reprit dans La fille coupée en deux). Censure oblige, Fleischer ne put que suggérer la passion perverse entre le vieux Ray Milland et la jeune et superbe Joan Collins. Farley Granger y trouve pour sa part l'un de ses meilleurs rôles. Un très bon film, qui aurait pu accéder au rang de chef d'oeuvre si le cinéaste avait eu l'opportunité d'accentuer le malaise de cette histoire malsaine. La dernière scène, qui justifie le titre du film, est en tous cas inoubliable.

Le sillage de la violence (Baby, the rain must fall, Robert Mulligan, 1965)
Mulligan, cinéaste de la pudeur, n'était peut-être pas le meilleur choix pour cette histoire à la Tennessee Williams, dans le climat émollient du sud. Steve McQueen y joue un rebelle sans cause, mi-ange, mi-démon, traumatisé par une enfance désolée. La véritable héroïne est Lee Remick, sublime dans un rôle de jeune mère courageuse. Pas un mauvais film, mais loin de la qualité d'Une certaine rencontre, tourné deux ans plus tôt par le même Mulligan avec le couple poignant McQueen/Natalie Wood.

Bédoulène a écrit:

un Grant Carysmatique. il fallait pas la manquer !

Il y en a encore quelques autres de ci de là (c'est comme les oeufs de Pâques, faut les trouver)' Formigable' oui, comme traversay nous les pond faciles.

traversay a écrit:

Pas un mauvais film, mais loin de la qualité d'Une certaine rencontre, tourné deux ans plus tôt par le même Mulligan avec le couple poignant McQueen/Natalie Wood.

Moi j'adorerais voir ce film de Mulligan, avec Steve Mac Queen et Nathalie Wood! Jamais vu mais ces trois noms sur l'affiche ça fait rêver!

aeriale a écrit:

Moi j'adorerais voir ce film de Mulligan, avec Steve Mac Queen et Nathalie Wood! Jamais vu mais ces trois noms sur l'affiche ça fait rêver!

Pour l'heure, il n'existe qu'une VHS américaine. Incroyable.
Cette histoire d'amour à l'envers est déchirante (une perle à rebours). J'en garde un souvenir ému.

Go west, young man (Henry Hathaway, 1936)
Un Hathaway franchement tarte. Et pas seulement parce que Mae West y est vulgaire, mauvaise actrice et aussi sensuelle qu'un tourteau au saut du lit. L'histoire de cette actrice lunatique perdu au milieu de péquenots, pour cause de panne de voiture, est ridicule. Il est vrai que le scénario est signé ... Mae West !