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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 8 Avr 2011 - 21:28 | |
| j'aurai bien aimé aussi voir le film avec Nathalie Wood et Steve Mac Queen !
(moi c'est "propriété interdite" de Pollack avec Nathalie Wood et Robert Redford qui m'a laissé un très bon souvenir)
La fille sur la balançoire est passée à la TV il y a quelques jours, mais j'ai râté l'enregistrement grrrrrrrrrrrrrrrr !
Mae West, j'aime pas
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 8 Avr 2011 - 22:50 | |
| Oui, très bonne dans ses déclarations, la Mae West, mais quelle actrice de m.... Je vais pourtant la revoir dans 4 ou 5 films au sein du cycle qui lui est consacré chez TCM. Après, ce sera Luise Rainer. La grande classe, elle ! (voir ci-dessous). Bédou, j'adore aussi Propriété interdite. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 10 Avr 2011 - 18:48 | |
| Je ne suis pas un ange (I'm no angel, Wesley Ruggles, 1933) Le couple Cary Grant/Mae West, c'est un peu l'alliance de la carpe et du lapin. Et pourtant, cela fonctionne plutôt bien, la West perdant un peu de sa vulgarité au contact du gentleman. Par ailleurs, le film se distingue par ses dialogues brillants, souvent lourds de sous-entendus coquins, pour ne pas dire graveleux. Un des rares films où Mae West est supportable, c'est dire. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 10 Avr 2011 - 22:10 | |
| Les tsiganes montent au ciel (Tabor ukhodit v nebo, Emil Lotianu, 1976) Moldave, avant d'être soviétique, Emil Lotianu (ou Loteanu) adapte ici une nouvelle de Gorki. Cette histoire, censée se dérouler au début du XXème siècle en Bessarabie, alors sous contrôle de l'empire austro-hongrois, ne cherche pas le réalisme. Le scénario est plutôt un prétexte à la danse et aux chansons, sur fond de tragédie et d'amour entre deux êtres qui privilégient leur liberté. Il y a un côté Carmen dans ce conte bigarré qui part un peu dans tous les sens, tout en faisant l'apologie (des sens). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 12 Avr 2011 - 22:18 | |
| Ce n'est pas un péché (Belle of the Nineties, Leo McCarey, 1934) Entre autres grands burlesques, McCarey a dirigé Laurel et Hardy, les Marx, Langdon, Fields, Lloyd ... Avec Mae West, il a signé cette bande sans grand intérêt où l'actrice pousse la chansonnette à plusieurs reprises. Mais ce ne sont pas ses courbes généreuses qui peuvent sauver ce film d'une platitude absolue et qui n'arrache pas un sourire. La West, elle-même, semble éteinte et ailleurs. On oublie. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 12 Avr 2011 - 22:21 | |
| Tu te fais un cycle Mae West Traversay ? Un peu masochiste comme démarche | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 12 Avr 2011 - 22:41 | |
| - Arabella a écrit:
- Tu te fais un cycle Mae West Traversay ?
Un peu masochiste comme démarche Un peu, mais quel cinéphile ne l'est pas ? Le cycle TCM s'achève bientôt. Ouf. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 16 Avr 2011 - 22:55 | |
| Toute la ville danse (The Great Waltz, Julien Duvivier, 1938) Première incursion américaine de Duvivier qui se glisse parfaitement dans le système hollywoodien. Cette bio de Johann Strauss est endiablée, romantique, jubilatoire et mise en scène avec le brio requis. Un excellent Fernand Gravey et une Luise Rainer davantage en retrait, dans un rôle ingrat. Elle fera bien mieux plus tard.
Dernière édition par traversay le Dim 17 Avr 2011 - 17:04, édité 1 fois | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 17 Avr 2011 - 16:52 | |
| J'ai vu aussi "le temps de la colère" le jeu de wagner est sobre, mais comme tu le notes son changement d'attitude vis à vis des fermiers est étonnant | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 17 Avr 2011 - 17:09 | |
| Night after Night (Archie Mayo, 1932) Mae West n'a qu'un petit rôle dans ce faux film de gangsters où George Raft compose un subtil personnage de demi-sel de la pègre décidé à changer de vie et à acquérir de la respectabilité. Une comédie dont les dialogues, plus que les mitraillettes, crépitent, avec d'excellents seconds rôles (Constance Cummings, Louis Calhern). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 17 Avr 2011 - 17:17 | |
| Je veux être une lady (Goin' to town, Alexander Hall, 1934) Mae West dans son élément, en fille de l'ouest pas très raffinée, qui s'en va ridiculiser la bonne société. Bons mots (lui : "Je suis de la dynamite" ; elle : "Je veux bien être l'allumette"), sous-étendus égrillards, rythme trépidant et, surtout, critique acerbe de l'hypocrisie des gens biens nés, la comédie a du chien et se révèle fort délectable. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 17 Avr 2011 - 23:13 | |
| Visages d'Orient (The good earth, Sidney Franklin, 1937) Qui lit encore aujourd'hui Pearl Buck, prix Nobel 1938 ? Cette adaptation de l'un de ses romans est un film parmi les plus ambitieux et novateurs de son époque eu égard à son sujet : la vie de paysans chinois confrontés à la sécheresse, à la famine, aux nuages de sauterelles. Une véritable saga qui apparait bien kitsch à nos yeux avec une hollywoodisation du sujet qui prête à sourire (en gros, l'aspiration à s'enrichir), sans oublier le maquillage ridicule des deux acteurs principaux, Paul Muni et Luise Rainer, difficiles à prendre pour de vrais chinois. Malgré tout, le film a du souffle et de grands moments épiques et on comprend que le film ait fait forte impression à sa sortie. Il valut même un Oscar de la meilleure actrice à Luise Rainer qui doubla donc la mise après sa statuette remportée l'année précédente pour Le grand Ziegfeld. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 18 Avr 2011 - 8:43 | |
| c'est vrai Pearl Buck, il y a longtemps que je l'ai lue !
bonne continuation avec Luise. | |
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay | |
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