Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Le cinéma de traversay

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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyVen 25 Mai 2012 - 8:08

vu morning glory aussi, histoire classique de la jeune actrice qui réussit ! pas plus emballée que toi Traversay !


sans aucun lien : Au fait as-tu vu "Un homme est passé" avec Spencer Tracy ?
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyVen 25 Mai 2012 - 19:57

Bédoulène a écrit:
vu morning glory aussi, histoire classique de la jeune actrice qui réussit ! pas plus emballée que toi Traversay !


sans aucun lien : Au fait as-tu vu "Un homme est passé" avec Spencer Tracy ?

Oui, vu il y a très longtemps. Plutôt bon souvenir, sans plus, John Sturges est un réalisateur honnête, toujours sans plus. J'aurais dû prendre des notes bien avant que j'aie un ordinateur, je ne l'ai fait que pour les films vus en salles. Celui-ci, ça doit dater du temps de La dernière séance, ce qui ne nous rajeunit pas.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyVen 25 Mai 2012 - 22:17

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The Nickel Ride (Robert Mulligan, 1974)
Du point de vue commercial, un échec retentissant. Mulligan s'égare dans un film typé années 40 auquel il instille une paranoïa très seventies. Le mélange ne fonctionne pas. Avec un cinéaste aussi sensible que Mulligan, le film noir devient gris et, tout en respectant les codes, souffre d'une mise en scène laxiste, lesté d'un scénario opaque dont la violence fragmentaire ne pallie pas l'absence de rythme et les redondances narratives. Mauvaise pioche pour un cinéaste qui prouvera plus tard qu'il était loin d'être fini avec l'excellent Les chaînes du sang.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptySam 26 Mai 2012 - 18:33

traversay a écrit:
Bédoulène a écrit:
vu morning glory aussi, histoire classique de la jeune actrice qui réussit ! pas plus emballée que toi Traversay !


sans aucun lien : Au fait as-tu vu "Un homme est passé" avec Spencer Tracy ?

Oui, vu il y a très longtemps. Plutôt bon souvenir, sans plus, John Sturges est un réalisateur honnête, toujours sans plus. J'aurais dû prendre des notes bien avant que j'aie un ordinateur, je ne l'ai fait que pour les films vus en salles. Celui-ci, ça doit dater du temps de La dernière séance, ce qui ne nous rajeunit pas.
Un Homme est passé, je l'avais vu il y a... pas mal d'années, j'avais adoré. Et puis, je l'ai revu plus récemment, disons il y a trois quatre ans. Et là, ça n'était plus le film dont je me souvenais. Il avait pris un bon coup de vieux, l'histoire de "simple" mais forte était devenu un peu simpliste, très court (81 minutes, me dit imdb). "Ce n'était que ça ?", en gros, avais-je pensé à la revoyure...
Il y a des films qu'il ne faut pas revoir.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptySam 26 Mai 2012 - 21:55

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De minuit à l'aube (Between Midnight and Dawn, Gordon Douglas, 1950)
Un bon polar à la gloire des flics en patrouilles de nuit. Plus un série B qu'un véritable film noir, quoique. Une intrigue sentimentale pas trop mièvre pour encaisser les coups et un petite dose d'humour pour alléger les tensions dramatiques. Le professionnalisme de Gordon Douglas fait le reste.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyMar 29 Mai 2012 - 23:06

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Une ville natale dans le coeur (Ma eumui gohyang, Yoon Yong-kyu, 1949)
L'un des tous premiers classiques du cinéma coréen, peu d'années après le départ de l'occupant japonais. L'histoire de Do-Seong, garçon de douze ans, abandonné par sa mère, qui vit dans un temple bouddhiste. Une jeune veuve le rencontre et souhaite l'adopter alors que sa mère fait sa réapparition. Un mélodrame très pur, qui évite les larmes, assez critique vis à vis de la religion, magnifié par de superbes images de nature et une mise en scène qui rappelle les grands maîtres japonais. Ce fut le premier film de Yoon Yong-kyu, peu apprécié des autorités de Séoul, ce qui incita le réalisateur à poursuivre sa carrière en Corée du Nord. Il y a indubitablement dans le film quelque chose qui préfigure le Printemps, été, automne ..., de Kim Ki-duk.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyMer 30 Mai 2012 - 7:37

Intéressant. Mais sans doute introuvable ?
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyMer 30 Mai 2012 - 9:40

On le trouve sur youtube, notamment, avec st anglais.
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyDim 3 Juin 2012 - 0:51

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Vocation secrète (Boots Malone, Wiliam Dieterle, 1952)
Un film sur l'univers des jockeys, ok ! Des poncifs poussifs : l'entraîneur loser, les paris truqués, le gosse qui fugue et se trouve un nouveau père (ben oui, l'entraîneur). Le scénariste ne s'est pas foulé, les chevaux non plus, heureusement. William Dieterle filme tout cela avec tout le professionnalisme qu'on lui connait et un William Holden moyennement concerné. Au trot.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyDim 3 Juin 2012 - 23:30

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Que personne ne sorte ! (Ivan Govar, 1965)
Dans les environs de Bruges, un soir de Noël, une veuve attend avec impatience l'arrivée d'un homme rencontré quelques mois plus tôt. Celui-ci débarque avec quelques amis, avec lesquels il vient de kidnapper la petite fille d'un industriel. Nous voici en présence d'un authentique nanar, qui se sait tel et l'assume parfaitement. Tout sonne délicieusement faux, à commencer par le jeu outré d'une bande de comédiens fort peu pénétrés de l'intérêt de leurs rôles : Marielle, Maillan, Nicaud, Roquevert, Hahn, etc. Ce divertissement policier est adapté d'un roman de Stanislas-André Steeman. Ivan Govar, le réalisateur belge, est un individu intéressant. Il dirige son premier film à 20 ans, en tourne 7 autres avant d'abandonner définitivement le cinéma, à 31 ans, vexé par le tombereau de critiques qui s'abat régulièrement sur lui. Il mourra jeune, d'ailleurs. Restent ses films, qui font les délices des amateurs de curiosités cinéphiliques.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyLun 4 Juin 2012 - 23:22

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Cette nuit ou jamais (This could be the night, Robert Wise, 1957)
Une prof d'anglais trouve un travail à mi-temps comme secrétaire dans une boîte de nuit. La belle saura t-elle s'intégrer à ce monde du vice ? Un Wise rare, qu'il est sage de découvrir, d'autant qu'il est goûteux à souhait. Des dialogues ciselés, un rythme d'enfer, du jazz clinquant et une histoire d'amour contrariée qui finit bien. Un régal de comédie sociale, hollywoodienne et intelligente (ce n'est pas incompatible) où le mauvais garçon succombe aux irrésistibles yeux noirs de Jean Simmons. Veinard !

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Dernière édition par traversay le Mer 6 Juin 2012 - 23:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyMer 6 Juin 2012 - 22:59

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Stolen Holiday (Michael Curtiz, 1937)
Années 30, Paris. Un certain Orloff fait rapidement fortune en nouant des amitiés douteuses dans la police et le monde politique. Le film est clairement inspiré de la célèbre affaire Stavisky, même s'il s'en éloigne quelque peu (le film de Resnais est bien plus fidèle). Michael Curtiz, qui n'a pas sa caméra dans sa poche, filme sans temps morts avec un Claude Rains parfaitement suave et séducteur dans ce rôle d'escroc. Un intermède sentimental agrémente le scénario, pas indispensable, dont le mérite est de faire admirer la plastique irréprochable de Kay Francis et, surtout, son jeu très moderne. Un Curtiz dans la norme, c'est à dire de bonne facture.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyVen 8 Juin 2012 - 22:11

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Adam et Evelyne (Adam and Evelyn, Harold French, 1949)
Une jeune orpheline est recueillie par un ami de son père qui vient de décéder. Or le défunt a fait croire à la jeune fille que son paternel était l'ami en question. Quiproquo. Quand la vérité éclate et que Evelyn comprend plus tard 1. Qu'elle est amoureuse de son faux-père 2. Que celui-ci se livre à des activités illégales, c'est carrément le drame. Au moins 5 minutes, le temps que l'amour triomphe. Très fort, l'amour. Il faut être un admirateur de Jean Simmons et/ou de Stewart Granger pour prendre un minimum de plaisir à cette charmante niaiserie. Dans la vraie vie, Stewart et Jean se marieront l'année suivante. Beau couple.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyDim 10 Juin 2012 - 22:08

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Cocagne (Maurice Cloche, 1960)
Un employé municipal de la bonne ville d'Arles se prend soudain pour le nouveau Van Gogh et quitte femme et enfants pour la Camargue. Adapté du roman d'Yvan Audouard, mis en scène par l'obscur Maurice Cloche, cette "couillonnade" méridionale n'a qu'un lointain rapport avec les écrits d'Alphonse Daudet. Au moins y admire t-on largement la beauté des arènes et le talent de Fernandel à faire passer une réplique anodine pour un mot d'auteur.

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MessageSujet: Re: Le cinéma de traversay   Le cinéma de traversay - Page 61 EmptyMar 12 Juin 2012 - 22:27

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La reine vierge (Young Bess, George Sidney, 1953)
Les jeunes années de la future reine Elisabeth (la première, of course). Entre intrigues de palais et amours contrariées, la fille d'Anne Boleyn patiente et place ses pions. Un modèle de film historique hollywoodien, dramatique, intense, sentimental et même primesautier quand l'atmosphère devient trop pesante. Couleurs flamboyantes, partition inspirée de Miklos Rosza, truculence de Charles Laughton en Henry VIII, tandis que Deborah Kerr et Stewart Granger rivalisent d'élégance. Et puis Bess, incarnée par une Jean Simmons rousse. Dame de fer en devenir, qui laisse encore les larmes inonder son visage d'opale. Ah, là, là, c'est beau, y'a pas à dire !

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