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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 16 Juin 2012 - 0:11 | |
| Retour avant la nuit (Home before dark, Mervyn LeRoy, 1958) Après un an d'internement en asile pour dépression, Charlotte revient chez elle, auprès de son mari et de sa demi-soeur, qu'elle soupçonnait d'avoir une liaison ensemble. Un drame psychologique très sombre, parfois grossier, qui maintient habilement le suspense : Charlotte est-elle névrosée ou victime d'une abjecte manipulation ? Jean Simmons, bien que blonde, pour une fois, y est fascinante dans une prestation à la Liz Taylor. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 17 Juin 2012 - 15:37 | |
| Life at the Top (Ted Kotcheff, 1965) Life at the Top est une sorte de suite à l'excellent Room of the Top (dirigé par Jack Clayton, avec Simone Signoret). L'histoire d'un type qui vient de très bas et dont l'ascension, sociale et politique, s'explique par le fait qu'il ait épousé la fille de son très puissant patron. Ce qu'il vit très mal, d'autant que sa femme le trompe. Malgré quelques longueurs, le film dresse un intéressant tableau de la lutte des classes dans l'Angleterre du milieu des années 60, avec une pointe de cynisme et une franchise vériste héritée du Free Cinema. On ne dira jamais assez à quel point Laurence Harvey était un formidable acteur. Le couple dysfonctionnel qu'il forme Jean Simmons, toujours aussi talentueuse et belle en femme mûre, imprime un désenchantement et une amertume qui hissent le film au-delà de la médiocrité de sa mise en scène. Le canadien Ted Kotcheff a connu depuis une carrière erratique entre blockbusters (Rambo), oeuvres personnelles et téléfilms. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 17 Juin 2012 - 15:52 | |
| je le regarde au prochain passage (j'ai enfin réussi à copier les films enregistrés sur mon player free, sur l'ordi -en espérant que j'y parvienne à nouveau ) | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 18 Juin 2012 - 23:44 | |
| La corde de sable (Rope of Sand, William Dieterle, 1949) De l'exotisme (l'Afrique du Sud), des objets du désir (diamants), un héros viril (Burt Lancaster), des méchants et des ambigus (Lorre, Rains, Henreid), une zone érogène (la française Corinne Calvet). Nous sommes bien dans un film noir d'aventures, plus que correctement mis en scène par William Dieterle qui, la même année, signa son chef d'oeuvre : Le portrait de Jennie. Pékin express (Peking Express, William Dieterle, 1951) Où l'on retrouve la belle Corinne Calvet, au côté du fringant Joseph Cotten, dans une invraisemblable oeuvre de propagande censée refléter le chaos de la Chine néo-communiste. L'idéalisme "pacifiste et démocratique" américain contre la vilénie de la dictature prolétarienne. Et qui c'est qui gagne à la fin ? Comme c'est beau un monde en noir et blanc ! Pour une fois, Dieterle aurait pu s'abstenir. Pardonnons cette erreur de parcours. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 19 Juin 2012 - 10:18 | |
| je remercie tous les metteurs en scène de faire des films................... rien que pour le plaisir de lire tes commentaires ! la zone érogène, étonnante ! d'accord sur Laurence Harvey | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 19 Juin 2012 - 10:27 | |
| Merci Bédoulène, tu es un amour | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 20 Juin 2012 - 18:57 | |
| Ah kena, j'ai un trop plein de tendresse, ce soir. Ce est pour toi (à vrai dire, je n'ai pas besoin de prétexte pour t'envoyer des bises). | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 20 Juin 2012 - 21:26 | |
| avec ou sans prétexte, je prends | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 23 Juin 2012 - 20:35 | |
| Monsieur Personne (Christian-Jaque, 1936) Il a bien vieilli ce film-là. Jules Berry qui joue les Arsène Lupin et affole la maréchaussée, pourquoi pas, mais il eut fallu du rythme, de l'humour, de la romance. Rien de tout cela dans cette oeuvre asthmatique où le père Jules, lui-même semble bien peu concerné. A laisser aux oubliettes. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 24 Juin 2012 - 16:08 | |
| Ignace (Pierre Colombier, 1937) "Ignace, Ignace, c'est un petit, petit nom charmant." Un petit joyau sous-estimé de la comédie française des années 30, en nul point inférieure au modèle américain. Un rythme soutenu, des dialogues infernaux et une belle dose d'insolence et d'impertinence. Sans oublier un aspect coquin assez explicite, fort rare dans le cinéma français de l'époque. Casting de choix, au sein duquel un Fernandel décomplexé fait tout exploser. Gouleyant ! | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 25 Juin 2012 - 8:53 | |
| Ah ! le Grand Fernandel ( Andrex qui jouait souvent les mauvais garçons) | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 1 Juil 2012 - 22:50 | |
| - eXPie a écrit:
- traversay a écrit:
- Bédoulène a écrit:
- vu morning glory aussi, histoire classique de la jeune actrice qui réussit ! pas plus emballée que toi Traversay !
sans aucun lien : Au fait as-tu vu "Un homme est passé" avec Spencer Tracy ? Oui, vu il y a très longtemps. Plutôt bon souvenir, sans plus, John Sturges est un réalisateur honnête, toujours sans plus. J'aurais dû prendre des notes bien avant que j'aie un ordinateur, je ne l'ai fait que pour les films vus en salles. Celui-ci, ça doit dater du temps de La dernière séance, ce qui ne nous rajeunit pas. Un Homme est passé, je l'avais vu il y a... pas mal d'années, j'avais adoré. Et puis, je l'ai revu plus récemment, disons il y a trois quatre ans. Et là, ça n'était plus le film dont je me souvenais. Il avait pris un bon coup de vieux, l'histoire de "simple" mais forte était devenu un peu simpliste, très court (81 minutes, me dit imdb). "Ce n'était que ça ?", en gros, avais-je pensé à la revoyure... Il y a des films qu'il ne faut pas revoir. Mouah. ça impressionne quand même. entre tous les trucs et la violence qui aurait pu être bien plus grande mais qui est retenue voire descendue et quelques foutus plans en grand et le casting de luxe... j'y reviens bientôt. j'ai marché à fond ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 20 Juil 2012 - 12:55 | |
| Dans la tempête (U uloji, Vatroslav Mimica, 1952) Premier film du cinéaste d'origine croate. Une veuve de guerre tombe amoureuse du frère du défunt. Dans leur petit village de pêcheurs, cela fait jaser. Et si le mort ne l'était pas ? Cela sent le drame, la tragédie yougoslave. Une musique tonitruante accompagne ce sombre mélo, correctement réalisé, par ailleurs, mais constamment dans l'excès. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 20 Juil 2012 - 13:06 | |
| Le propriétaire (The Landlord, Hal Ashby, 1970) Premier film de Hal Ashby. Un blanc BCBG devient propriétaire dans le ghetto noir de Brooklyn. Son intention est de virer tous ses locataires. Du moins, au début, parce qu'ensuite ... Le contraste noirs/blancs n'a plus la même portée provocatrice qu'à l'époque. Le film a cependant gardé toute sa fraîcheur, sa verdeur, sa spontanéité et son humour dévastateur. Le réalisateur de Harold et Maude et de Bienvenue Mr Chance montre d'emblée qu'il est très doué pour l'ironie cinglante. Interprétation formidable de Beau Bridges dont la carrière se fera dans l'ombre de son frère, Jeff. | |
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