Félix Vallotton

oui !

Je pourrais regarder par moi-même mais je préfère te demander. (comme ça je poste un ancien !!)  Peut-être que tu sais jusqu’à quand ? Je vais à Paris en Janvier. Bonne occasion pour aller la voir.

ça se finit vers le 20 je crois (pas le calendrier précis en tête). je te souhaite très fort de pouvoir en profiter.

Constance a écrit:

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Château Gaillard et la place des Andelys (1924)

C'est tout près de chez moi ça!
J'aimerais beaucoup voir l'expo à Paris... Si seulement c'était possible.

C’est à 100 km de paris ? En tout cas on peut la voir jusqu’au 20 janvier. Peut-être pendant le weekend ? En tous cas je pense y aller en Janvier quand je serai à Paris...

Gabrielle Vallotton agenouillée devant une glace sur le divan de l'atelier de la rue des Belles-feuilles, 1905 Huile sur toile. 55.5 x 46.5 cm.

Pour ceux que cela intéresse, cette toile passera en vente publique à Drouot le 9 décembre. Estimation : 80 000-100 000 € (il doit y avoir quelques tirages du loto d'ici là, ça devrait aller).

Hum...Un peu beaucoup pour moi!

eXPie a écrit:

Gabrielle Vallotton agenouillée devant une glace sur le divan de l'atelier de la rue des Belles-feuilles, 1905 Huile sur toile. 55.5 x 46.5 cm.

Pour ceux que cela intéresse, cette toile passera en vente publique à Drouot le 9 décembre. Estimation : 80 000-100 000 € (il doit y avoir quelques tirages du loto d'ici là, ça devrait aller).

Waow, quelle oeuvre !

Pourquoi j'suis pauvre ?

?

 

tina a écrit:

eXPie a écrit:

Gabrielle Vallotton agenouillée devant une glace sur le divan de l'atelier de la rue des Belles-feuilles, 1905 Huile sur toile. 55.5 x 46.5 cm.

Pour ceux que cela intéresse, cette toile passera en vente publique à Drouot le 9 décembre. Estimation : 80 000-100 000 € (il doit y avoir quelques tirages du loto d'ici là, ça devrait aller).

Waow, quelle oeuvre !

Pourquoi j'suis pauvre ?

?

 

A titre indicatif, l'oeuvre ce matin à Drouot (j'étais venu en repérages  ). Le mur est tellement immense que la toile paraissait petite.

eXPie a écrit:

tina a écrit:

eXPie a écrit:

Gabrielle Vallotton agenouillée devant une glace sur le divan de l'atelier de la rue des Belles-feuilles, 1905 Huile sur toile. 55.5 x 46.5 cm.

Pour ceux que cela intéresse, cette toile passera en vente publique à Drouot le 9 décembre. Estimation : 80 000-100 000 € (il doit y avoir quelques tirages du loto d'ici là, ça devrait aller).

Waow, quelle oeuvre !

Pourquoi j'suis pauvre ?

?

 

A titre indicatif, l'oeuvre ce matin à Drouot (j'étais venu en repérages  ). Le mur est tellement immense que la toile paraissait petite.

Résultat des courses : 250 000 euros... sans compter les frais (il faut ajouter 23,92%), ce qui fait un total de 309 800 euros.
Non, ce n'est pas moi l'acheteur... (j'ai oublié de jouer au loto, et vendredi 13, c'est à la fin de la semaine).

Les plus belles oeuvres de Vallotton

Citation :

Présentation de l’éditeur
Peintre d'origine suisse, entre deux siècles, deux pays et plusieurs tendances esthétiques, Félix Vallotton inscrit sa vie sur la toile : son amertume lace aux vicissitudes de l'existence, sa révolte contre les hypocrisies de la société bourgeoise, ses questionnements sur les limites de la représentation de la guerre. Son oeuvre, chatoyante, inquiète, ironique, troublante, attentive au réel et à ses étrangetés, ouvre, par ses audaces chromatiques et formelles, la voie aux différents courants de l'art moderne.

Paru dans la flopé des livres autour de l’expo, celui-ci n’est pas indispensable, mais consiste un bel ajout aux autres.

On trouve au début sur une bonne vingtaine de pages la biographie pour passer ensuite dans la partie images/texte. Sur une double page on retrouve à gauche un texte concernant l’image de droite.

Ainsi il y a le parcours de la vie de Vallotton en image avec explication et interprétation des œuvres. C’est très plaisant à lire et donne quelques utiles informations.

Un exemple :

Le Pont-Neuf, 1901

La cathédrale Notre-Dame, la Tour Eiffel ou le Pont-Neuf: il est des monuments incontournables à Paris qui incarnent l’âme de la ville. Contrairement à son nom, le Pont-Neuf est le plus vieux pont de la capitale. Il relie les deux rives de Paris en enjambant la pointe de l’île de la Cité. La beauté et l’ancienneté de son architecture en ont fait un monument souvent représenté dans l’histoire de l’art. Comme les impressionnistes Pissarro et Caillebotte, Vallotton aime à représenter des vue urbaines. En 1893, il consacre à ce monument une série d’eaux fortes. Huit ans plus tard, il renouvelle l’expérience mais en adoptant, cette fois-ci un point de vue bien curieux.
L’artiste choisit de se placer rive gauche, et opte pour une vue rapprochée et oblique du pont, soulignant certes la perspective, mais laissant paradoxalement peu voir le monument. Si la masse de pierre est omniprésente, occupant toute la partie inférieure de la composition, ce qui fait la singularité et la beauté du pont à quasiment disparu : on devine à peine les balcons en demi-cercle et les mascarons du XVIe siècle, signés Germain Pilon, qui lui confèrent cet aspect si coquet. La partie supérieure est en revanche mise en lumière, et c’est avec netteté que l’on aperçoit le bas d’un réverbère. Le Louvre, au fond, se révèle depuis la cour carrée et la foule du pont se résume à quelques taches colorées et indistinctes.
Ce jeu ce qui est coupé et invisible n’est pas sans rappeler le champ et hors-champ de la photographie. C’est probablement un sentiment de vide qui se dégage du tableau, et qui séduira le peintre américain Edward Hopper. Celui-ci, de passage à Paris, réalisera également son propre Pont-Neuf.

Les autres peintres de La Revue blanche auront moins d’inhibitions. Après l’avoir montrée désœuvrée, dans ces tous patibulaires propos au symbolisme finissant, Félix Vallotton éclaire Misia d’une lumière brutale, colorée – à moins que ce ne soit l’inverse. Est-ce elle qui, devinant l’homme violent sous le peintre mélancolique, l’attise, l’affole ? Ou tente-t-elle le peintre à son insu, en ne se départant pas de son flegme de Minerve froide ? Sans doute Vallotton voudrait-il la voir perdre ses moyens, lui qui aime effleurer la peau de ses modèles avant de les fixer, tout comme les peintres-auditeurs de La Symphonie cherchant sans vergogne à percer l’épaisseur des jupes de la pianiste. Mais Misia rest aussi distante et irréelle qu’une statue, sous ses pinceaux.

Claude Arnaud, Misia Reine de Paris

Misia à son bureau, 1897


Misia Natanson, 1898


Intimités, 1897-1898

kenavo a écrit:

Au milieu du XIXe siècle, le jeune Léon Tolstoï écrivit sur les bords du Léman : « La beauté m’aveuglait et agissait sur moi instantanément, avec la force de l’inattendu. J’avais envie d’aimer et vivre me devenait une joie, j’avais envie de vivre longtemps, très longtemps… »

A tous ceux qui hésiteraient encore à faire une rencontre parfumée à Thonon...

J'ai feuilleté récemment le hors-série de Beaux Arts Magazine consacré à l'exposition au Grand Palais. Orientation thématique sans doute liée au "feu sous la glace" : on découvre beaucoup de portraits, de scènes d'intérieurs ou d'interprétations mythologiques, mais aucun paysages ni natures mortes. Heureusement que z'êtes là pour combler le manque.

Quand même, trouvé en plus : des femmes...


La roumaine en robe rouge, 1925






Le sommeil, 1908


Des mecs barbus...


Les cinq peintres, 1902


De la mythologie...



L'enlèvement d'Europe, 1908



Orphée dépecé, 1914



Roger délivrant Angélique, 1907

Isabelle Cahn a écrit:

Malgré sa nature discrète, Vallotton a des choses très fortes à exprimer, mais elles n’apparaissent pas immédiatement. Le premier regard sur un de ses tableaux indique qu’il a un métier assez classique, inspiré des grands maîtres comme Holbein ou Ingres.  On sent qu’il a travaillé d’une manière méthodique et calme. Mais derrière ce calme se cache un véritable volcan ! C’est cette lave, ce feu, ces passions, ce côté noir également qu’il faut vraiment ressentir et que l’on a voulu mettre en avant dans l’exposition, notamment grâce à la scénographie.

Octave Mirbeau a écrit:

M. Vallotton est un esprit clair, précis, très averti, très cultivé, très passionné. Observateur aigu, parfois un peu amer parce qu’extrêmement sensible.