Le piano bar

Vous me faites découvrir Berio, je vous en remercie...

Enfin...pas tout à fait...parce que je connaissais Black is the colour...dans une autre version...
clic

coline a écrit:

Vous me faites découvrir Berio, je vous en remercie...

Enfin...pas tout à fait...parce que je connaissais Black is the colour...dans une autre version...
clic

Ah oui, tiens... Je connaissais surtout deux versions :
Nina Simone


... et bien sûr, oserais-je dire une version plus "originelle", celle d'Alfred Deller :

A part ça, les folk songs de Berio rappellent toutes ces adaptations de chansons populaires de différents pays, ou de différentes régions, par exemple les célèbres (trop ?) Chants d'Auvergne de Canteloube :

Black is the colour...c'est une très belle chanson...J'aime toutes ces interprétations...

[quote="eXPie"
Ah oui, tiens... Je connaissais surtout deux versions :
Nina Simone
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Ouahh! Super cette version de Nina Simone!! Merci de la faire découvrir


Une autre composition célèbre de Berio que je trouve géniale: Coro

En des temps footballistiques pas toujours glorieux (mais il faut parfois savoir aller tout en bas pour rebondir), écoutons la musique la plus associée au foot : un extrait de l'hymne de Couronnement Zadok the Priest, de Haendel.

Wikipedia :
"L'hymne de la Ligue des Champions de l'UEFA, jouée en introduction des retransmissions télévisées de chaque événements, ainsi que lors des cérémonies d'avant match, est inspirée de cette composition. [...]
Utilisé dans le film Mary and Max lorsque Max gagne à la grande loterie."

Retour à mon cher Albert Roussel avec le 2e mouvement de son concerto pour piano



Sans oublier d'écouter le premier mouvement qui est une merveille de construction contrapuntique subtilement dissonante. On trouve le concerto sur cette compilation:

Un important compositeur et chef d'orchestre polonais dont on est en train d'enregistrer l'intégrale des oeuvres et que doit bien connaître Arabella:

Andrzej Panufnik

Citation :

Sir Andrzej Panufnik, né le 24 septembre 1914 à Varsovie (Pologne) et mort le 27 octobre 1991 à Twickenham (Londres, Angleterre), était un compositeur et chef d'orchestre polonais.

Ayant échoué à l'entrée au Conservatoire de Varsovie dans la classe de piano, Panufnik y fut admis en classe de percussion qu'il abandonna rapidement pour la composition et la direction d'orchestre. Son diplôme en poche en 1936, il alla étudier à Vienne avec Felix Weingartner en 1937 après avoir été exempté de service militaire. Il revint rapidement en Pologne peu après l'Anschluss. Il vécut quelques mois à Paris et Londres où il retrouva Felix Weingartner et où il composa sa première symphonie. Malgré la situation, il retourna en Pologne.
Pendant l'occupation allemande, il forma un duo avec Witold Lutoslawski et composa des chants de résistance. Il composa à cette époque son Ouverture Tragique et sa seconde symphonie.
Après la guerre, il s'installa à Cracovie où il composa des musiques de film pour l'Armée puis devint le chef principal de l'orchestre philharmonique de cette ville. Pendant cette période, il ré-écrivit ses compositions précédentes perdues pendant la guerre. Il fut par la suite, en 1946-1947, nommé directeur musical de l'orchestre philharmonique de Varsovie et chef invité de l'orchestre philharmonique de Berlin.
Dans les années suivantes, il fut, comme beaucoup d'autres compositeurs tels Dmitri Chostakovitch et Aram Khatchatourian, englué dans le réalisme soviétique et les commandes officielles. Il décida d'émigrer en Grande-Bretagne en 1954 à la fois pour des raisons politiques et personnelles et les circonstances de son passage à l'ouest furent rocambolesques. Il fut alors considéré comme un traître par les autorités polonaises. Quelques unes de ses œuvres furent alors données aux États-Unis sous la baguette de Leopold Stokowski.
Il fut chef de l'orchestre symphonique de Birmingham de 1957 à 1959, ce qui réduisit considérablement son activité de composition. Après 1963, il eut une activité de composition de plus en plus importante jusqu'à sa mort en 1991. Il a été fait chevalier le 21 décembre 19901.

Ici son concerto pour piano dont j'aime particulièrement le mouvement lent central qui démarre à 3'50 sur la première vidéo et se poursuit sur la seconde...

Et non Marko, je ne connais pas bien, presque pas. J'ai fait il y a longtemps deux ou trois expériences pas terribles et j'avais mis de côté. Peut être l'occasion de réessayer ?

Rudi Stephan est un compositeur allemand mort à 28 ans sur le front de Galicie en 1915. Il a laissé peu d'oeuvres mais elles donnent le regret d'avoir manqué la musique à venir d'un créateur très doué dont l'univers oscille entre romantisme tardif, impressionnisme et expressonnisme. Il faut écouter ses concertos pour violon et son opéra Die ersten Menschen enregistré sous la direction de Mikko Franck.

Le N°2: le plus beau des 5 concertos pour piano de Prokofiev (en tout cas pour moi même si le 3e est peut-être plus "harmonieux" dans son équilibre entre lyrisme et rythmique). On commence dans un climat éthéré et on évolue vers des rythmes d'une virtuosité et d'une puissance époustouflantes (les 3e et 4e vidéos notamment). Quelle densité et quelle inspiration! Prenez le temps d'écouter ça c'est merveilleux. Et à voir en concert c'est quelque chose... A écouter de gauche à droite et de haut en bas (on ne sait jamais):

Je remets un extrait du dernier mouvement surpuissant de ce 2e concerto de Prokofiev pour montrer la gymnastique rythmique hallucinante qu'il impose aux pianistes. La séquence étant filmée en partie en plongée on voit ça très bien. J'aime la façon dont le thème principal (sorte de "frère Jacques") joué calmement au piano est amplifié progressivement. Vraiment génial ce concerto.

Je continue à jouer tout seul dans ma cour de récréation... Prokofiev encore avec cet extrait de Roméo et Juliette et c'est air célèbrissime dont on ne sait pas toujours ce que c'est en l'entendant:

Marko a écrit:

Je continue à jouer tout seul dans ma cour de récréation...

Meuh non, on est là, Marko !