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| Jacques Audiard | |
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Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 12:12 | |
| - sentinelle a écrit:
- Queenie a écrit:
- Et puis... vraiment... tellement too much la scène de la glace et du gamin à la fin... c'était vraiment nécessaire ? Bof.
Je me suis posée la même question mais si on reprend le film sous l'angle de la fable ou du conte, je pense que oui, elle était vraiment nécessaire. Cette expérience ultime sert de pivot pour Ali, il en sort transfiguré, il n 'est plus porteur de mort mais porteur de vie, il était passeur entre deux mondes et il a choisi son monde, celui de l'humanité, celui "des mots pour le dire" en quelque sorte. Cette expérience lui sert de conversion. Lorsqu'on le voit sous cet angle, on accepte du coup plus facilement cette outrance nécessaire pour atteindre cette dimension archétypale comme le souligne si bien Marko. Oui, c'est vrai. Si on regarde sous l'angle de la fable mystique, ça fonctionne. Mais c'est dur à faire étant donné le côté ultra brut et réaliste de sa mise en scène... Quoique... ça avait fonctionné pour moi pour des films comme Un Prophète, De battre mon cœur s'est arrêté. Un peu moins pour Sur mes lèvres (mais là aussi je crois que ça vient de ma bizarre appréhension du jeu de Cassel). - mimi54 a écrit:
- Queenie a écrit:
- Eh ben ! Quel regard sur ce film...
Je n'ai rien à reprocher à ce film, si ce n'est que je suis un peu restée en surface, comme mimi.
Et puis... vraiment... tellement too much la scène de la glace et du gamin à la fin... c'était vraiment nécessaire ? Bof. oui, surtout, que j'ai un peu de mal à croire à un retour à la vie aussi facile....mais bon, comme dit l'autre, c'est du cinéma Moi, ce qui m'a fait tiquer c'était quand Cotillard apparait sur ses deux prothèses pour la première fois, avec juste une petite canne, et qu'elle marche presque naturellement. Stun peu énorme. Mais... encore une fois, sous le signe de la fable, ce postulat irréaliste devient symbolique et est vite fait accepté. - mimi54 a écrit:
- d'ailleurs j'ai un gros doute, tout d'un coup sur l'issue.....comme quoi je doute que dans quelques semaines, il m'en reste beaucoup en mémoire
J'ai l'impression qu'il m'en restera pas mal de choses à moi. Parce qu'il me questionne. (Ah... mais pourquoi Cotillard...) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 12:13 | |
| Peu importe la crédibilité médicale, perso je m'en fiche complètement, ce film ne parle que de renaissance, reconstruction, renouvellement et il l'illustre à travers une histoire prenante et touchante proche du conte, pour moi, c'est le principal |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 12:22 | |
| La photo qui casse la magie ou comment donner l'illusion de membres amputés: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 12:24 | |
| Oh mais non Marko, on parle de conte, de fable, de mythologie, je rêve, je plane et toi tu casses tout avec ces fichus bas verts |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 12:28 | |
| - sentinelle a écrit:
- Oh mais non Marko, on parle de conte, de fable, de mythologie, je rêve, je plane et toi tu casses tout avec ces fichus bas verts
N'empêche qu'il faudrait revoir la plupart de ses films sous cet angle de la fable. Il a lui-même évoqué cette idée du centaure dans une interview à propos de l'affiche du film. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 12:30 | |
| - Marko a écrit:
- N'empêche qu'il faudrait revoir la plupart de ses films sous cet angle de la fable.
J'ai beaucoup plus de mal à envisager cet angle-là pour ses précédents films |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 12:42 | |
| - sentinelle a écrit:
- Marko a écrit:
- N'empêche qu'il faudrait revoir la plupart de ses films sous cet angle de la fable.
J'ai beaucoup plus de mal à envisager cet angle-là pour ses précédents films Ah bon ? Pourtant ils ont vraiment le même parti pris je trouve. (Au moins, elle est un peu plus fun avec des chaussettes vertes) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 14:01 | |
| - Queenie a écrit:
- sentinelle a écrit:
- Marko a écrit:
- N'empêche qu'il faudrait revoir la plupart de ses films sous cet angle de la fable.
J'ai beaucoup plus de mal à envisager cet angle-là pour ses précédents films Ah bon ? Pourtant ils ont vraiment le même parti pris je trouve.
Ben non, j'étais toujours passé à côté Jamais eu ce déclic pour "Sur mes lèvres" ou "De battre mon cœur s'est arrêté", je suis chaque fois restée au plus près de l'histoire sans jamais faire d'autres associations ou références, contrairement avec De rouille et d'os. Disons que je pourrais plus facilement m'y retrouver du côté de la fable pour ces deux premiers films cités mais pas du tout en ce qui concerne les références mythologiques ou autres, là je sèche. |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 14:02 | |
| - sentinelle a écrit:
- Marko a écrit:
- N'empêche qu'il faudrait revoir la plupart de ses films sous cet angle de la fable.
J'ai beaucoup plus de mal à envisager cet angle-là pour ses précédents films On peut commencer avec Un Prophète au titre déjà très connoté (même si pour Audiard il est un peu ironique) La plupart des personnages de ses films sont des "héros très discrets". Il cherche à élever à une dimension mythique des hommes et femmes ordinaires (montrés dans leur réalité sociale) dont sa mise en scène fait des héros au sens premier du terme en tirant le récit vers la fable. Il y a des épreuves et une ascension, une rédemption, un enjeu moral et initiatique mais modernisés en quelque sorte. Pour Un prophète la mythologie est davantage à chercher du côté de la culture arabe. Il dit lui-même (je reprends une interview au moment de la conférence de presses à Cannes): Nous voulions fabriquer des héros à partir de figures que l’on ne connaît pas, qui n’ont pas de représentation iconique au cinéma, comme les Arabes par exemple.En suivant le parcours de Malik, on observe un cerveau en action, un cerveau qui donne des preuves d’adaptabilité phénoménale que le personnage va d’abord utiliser dans des comportements opportunistes, « sauver sa peau », survivre pour ensuite améliorer son sort et enfin accéder à un autre niveau, au pouvoir.Le principe initial serait de présenter un personnage dans son dénuement le plus grand et de se donner la possibilité de voir se constituer la personnalité du héros.Donc oui, le projet du film était de décloisonner autant le casting que de prendre en compte le fait que le monde change et que les figures héroïques doivent évoluer. A mon sens, il y a de nouvelles mythologies à bâtir sur de nouveaux visages et de nouveaux parcours.Le film a des moments oniriques, mais ce n’est pas par volonté de mysticisme. Cela découle du cheminement de deux scénaristes qui, sur un tel film, vont se poser la question du genre et à quelle condition il restera possible. Le fantôme de Reyeb vient de là, il nous permet de passer à un niveau de fantaisie qui nous aide à libérer le récit. Grâce à lui, on peut également invoquer le soufisme, les derviches et amener une autre dimension scénaristique.Vous définissez le personnage de César joué par Niels Arestrup comme un « roi sans divertissement ». Oui, en référence au personnage de Giono. Un roi, un ogre en fin de parcours qui va régner sur une tribu d’araignées.Le film nous donne à penser que vous avez bâti le personnage de César sur un archétype très fort, presque mythologique. C’est vrai, mais nous ne voulions pas être trop littéral. Niels Arestrup dans le rôle d’un parrain corse, c’est presque invraisemblable, mais c’est à cette condition-là que le film se met à trembler d’une manière intéressante.Ailleurs: - Citation :
- De Regarde les hommes tomber à Un prophète, les personnages de Jacques Audiard se distinguent par leur désir impérieux de devenir pour les autres et pour eux-mêmes des héros quelle qu’en soit la manière. Cette volonté conditionne leur comportement même. Si l’héroïsme est mort, son esprit vit et se perpétue dans les mentalités, les façons de vivre et d’imaginer (de rêver) des protagonistes. L’héroïsme est au cœur de l’imaginaire à l’œuvre dans le cinéma de Jacques Audiard. Et devient un des paramètres de la réalité. Chacun de ses films ne montre pas autre chose que des personnages qui « se font leur cinéma », se déréalisent d’une manière ou d’une autre, mentent, jouent des rôles, se vivent comme des héros et s’enferment dans un univers mythique dont ils espèrent sortir vainqueurs et non victimes.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 14:15 | |
| Merci beaucoup pour ces précisions Marko, tout ça nous donne des clés très intéressantes pour appréhender différemment ses films. Maintenant je n'ai pas vu Un Prophète, étant assez réfractaire à cet univers masculin carcéral. Je crois que j'ai tout donné à ce niveau après avoir vu quelques saisons de la série OZ (série excellentissime par ailleurs) mais trop c'est trop, je ne peux plus voir ce genre de films ces dernières années |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 22:44 | |
| De rouille et d'os
Après Sur mes lèvres qui ne m'avait pas laissé de grands souvenirs, j'avais éprouvé un rejet assez fort pour De battre mon coeur s'est arrêté. Cela m'arrive assez rarement devant un film, ce qui m'avait découragé pour pas mal de temps de poursuivre l'oeuvre d'Audiard. J'ai retenté une approche avec cette sortie cannoise sans parvenir à changer d'état d'esprit. Malgré les intentions, l'implication de Cotillard et Schoenaerts, ainsi qu'une sensibilité qui parvient par moments à s'imposer, je ne retiens que des points négatifs. Désolé d'être à contre-courant sur ce fil.
J'ai beaucoup de mal à supporter le regard purement utilitariste porté sur les personnages secondaires (la famille, les proches), sans que ceux-ci ne représentent autre chose que des étapes du scénario. Dans ces conditions, je ne peux évidemment pas adhérer à une lecture mythologique puisque les enjeux relationnels me semblent inexistants. La violence m'apparait aussi comme un prétexte gratuit, assénée à grands coups de ralentis et d'arrêts sur image. Audiard veut tout évoquer, du mélodrame rédempteur à la critique sociale, mais mélange tout à force de surligner des effets et des réactions. La mise en scène ne compense pas vraiment les errances du récit, excessivement terne et prévisible dans le traitement des ombres et lumières. Si quelques séquences touchent dans la perception d'une intimité et d'une fragilité (Marion handicapée devant l'orque...), il faut que les personnages soient seuls pour que je me sente proche de cet univers : maigre consolation.... Pour comparer avec autre sortie récente, j'ai la même sensation que devant Une vie meilleure...manipulé de bout en bout par les rebondissements, et beaucoup de frustration à la clef. Certes, le film d'Audiard est plus ambitieux, plus ample mais cela ne suffit pas. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 22:53 | |
| Je te comprends Avadoro et je n'aime pas beaucoup non plus "De battre mon coeur s'est arrêté" (ni vraiment "Un Prophète" d'ailleurs). Il y a une tentation de l'effet et de l'artifice chez Audiard mais cette histoire là m'a vraiment touché. Probablement en grande partie par la grâce de Marion Cotillard qui est splendide dans ses fêlures, sa sensibilité, sa beauté, sa détermination. Elle porte le film autant que Matthias. Rien que pour la magie de leur couple, de leur désir, le film fait du bien. Et je le place donc au-delà des réserves que tu soulignes et que je ne serais pas loin de partager. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Jacques Audiard Lun 21 Mai 2012 - 23:46 | |
| - Spoiler:
De couilles et d'orque
Stéphanie, pas celle du film, non, l'amie qui m'accompagnait à la séance, n'est pas particulièrement cinéphile et n'a vu qu'un ou deux films d'Audiard. Elle a adoré De rouille et d'os, sans réserves. Je lui ai dit "ça mérite une Palme d'orque ?". Pour elle, oui. Ce n'est pas mon film préféré d'Audiard, je lui préfère De battre mon coeur ... ou Sur mes lèvres. J'ai au moins trois ficelles scénaristiques à lui reprocher : - Spoiler:
1. Le coup de fil de Stéphanie, après son accident, à un type qu'elle connait à peine. 2. L'histoire des caméras de la grande surface bien filandreuse. 3. L'accident de l'enfant trop mélo pour le coup.
En revanche, pas de problème pour la guérison rapide. On est dans l'ellipse temporelle, rien n'indique combien de temps s'est écoulé. J'y reviendrai (après une ellipse). Regarde les hommes tomber. Et, ... se relever. C'est ce qui intéresse Audiard depuis son premier film et il n'a pas dévié d'un iota dans cette idée qu'au plus profond de la piscine reste un espoir et une volonté de remonter vers le surface. Avec l'aide de quelqu'un d'autre, c'est encore mieux. Au gré des films, davantage sur le mode policier, le cinéaste s'est renouvelé tout en gardant cette thématique peu ou prou au coeur de ses scenarii. Avec De rouille et d'os, il s'attaque au mélodrame, genre casse-gueule par excellence, et qu'il semble aborder avec des pincettes dans un premier temps, avant de se libérer lors de la première scène de sexe, précédée d'une touche d'humour, qui arrive juste à temps. Il y a là un bon quart d'heure de grâce pure avec son héroïne mimant des gestes sur son balcon avant de retrouver un orque pour un ballet divin. A partir de ce moment, plus de faute de goût, ou plutôt si (l'accident de l'enfant) mais sans importance eu égard à la puissance narrative que le film a accumulé depuis le départ. Le train est lancé à vive allure et rien ne l'arrêtera. Petit flashback : le talent d'Audiard est résumé dans la première minute du film. Un type avec un gosse sur le dos (une image que l'on retrouvera plus tard), puis dans le train, un oeil sur la carte ferroviaire avant de faire les poubelles du compartiment pour pouvoir manger. C'est fait, avec une économie de moyen et de temps, on a en mains tous les traits de caractère du personnage principal du film. Cela s'appelle de la maîtrise. D'autant que pour le portrait de sa partenaire, dont la psychologie est bien plus complexe, le réalisateur la joue volontairement flou : que fait-elle dans cette boîte de nuit alors que son compagnon est à la maison ? Qui est-elle vraiment cette dresseuse d'orques ? Mystère. Toujours est-il que c'est dans l'échange de fluides que la remontée à la surface prend corps, si l'on ose dire. Et qu'à partir de cette première séance "opérationnelle", la lumière revient. De son côté à elle, en tous cas. Pour lui, ce sera plus long et c'est l'éclopée qui viendra au secours du valide. Détourné et escamoté, le mélo est bien là et on sait combien l'on peut faire du sublime dans ce registre en capitalisant sur les aléas de nos misérables existence. Il faudrait aussi évoquer le sens des ellipses d'Audiard, mais ce n'est pas nouveau chez lui et il a fait encore bien mieux avec De battre mon coeur ... Maintenant, n'oublions pas que le film nous parle d'une histoire d'amour entre une femme privée de ses jambes et d'un type plutôt bas du front. Pas folichon, sur le papier, et sans compassion apparente. Le sentiment est souterrain, évidemment, et très différent de la pitié que l'on pourrait éprouver pour ces personnages peu "reluisants". Matthias Schoenaerts est impeccable, c'est évident, mais il lui reste à prouver, après Bullhead, qu'il peut jouer autre chose qu'un animal sauvage. Marion Cotillard, c'est différent. Dans la nudité de son rôle, elle se réinvente et a les accents d'une Françoise Dorléac, dans une palette large d'expressions et de sentiments. Tant pis pour les allergiques à l'actrice, elle est merveilleuse. Alors oui, De rouille et d'os est loin d'être un film parfait. C'est un morceau de cinéma monstrueux, râpeux et loin d'être aimable. C'est comme ça qu'Audiard filme depuis Regarde les hommes tomber. Mais il n'oublie jamais de les relever avec dignité et orgueil. Et c'est à prendre ou à laisser. Et quand on aime, on adore. Point final. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Jacques Audiard Mar 22 Mai 2012 - 8:01 | |
| - traversay a écrit:
- Il y a là un bon quart d'heure de grâce pure avec son héroïne mimant des gestes sur son balcon avant de retrouver un orque pour un ballet divin.
Ah, enfin quelqu'un en parle de cette scène fabuleuse. Vraiment tellement forte que j'avais mon estomac tout tendu. Alors que la scène avec l'orque... un peu vue et revue... et trafiquée. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Jacques Audiard Mar 22 Mai 2012 - 9:18 | |
| Ah, mais le cinéma est un marchand d'illusions depuis 1895. Le tout est de garder son innocence | |
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| Sujet: Re: Jacques Audiard | |
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| | | | Jacques Audiard | |
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