Quentin Tarantino

J'ai noté quelques références, mais je n'ai pas tout tout trouvé (et tout tout retenu non plus)...

un petit tour dans le cinéma japonais chez Kinji Fukasaku, Seijun Suzuki ou des films comme les Baby Cart, ou les films avec La Femme scorpion pour de l'artificiel un peu enragé ?

La Femme Scorpion j'en ai entendu parler, mais je ne suis encore pas tombée dessus...

Chymère a écrit:

La Femme Scorpion j'en ai entendu parler, mais je ne suis encore pas tombée dessus...

La Femme scorpion, de Shunya Itô (1972) :

Moi j'ai décroché de chez Tarantino depuis Boulevard de la mort. Je ne pense pas voir celui-ci.

Pas aimé Pulp Fiction, animal ?

un bail que je ne l'ai pas revu (en entier en tout cas). j'ai un peu peur que la suite de sa filmo ne déteigne trop sur ma vision. j'imagine qu'il est représentatif de ce qu'il peut faire de bien en donnant de la place à des acteurs qui se font plaisir et qu'il arrive encore dans ce film à doser l'humour et le rythme.

Vu Les Huit Salopards (en 70 mm, avec les 8 minutes supplémentaires, je suppose que cela comporte l'"Overture" initiale - avec musique pendant plusieurs minutes, au terme de laquelle la lumière de la salle baisse doucement et le film peut commencer - et la partie d'entracte).
J'avais un peu peur de m'ennuyer avec les fameux dialogues de Tarantino, qui souvent marchent, mais parfois pas (Death Proof).
Les paysages sont splendides. Le film est ludique (la scène avec le café...), Tarantino joue à ne pas tout nous montrer ; on sait que tout le monde cache quelque chose, et c'est amusant d'assister aux spéculations, aux mensonges, aux exagérations tarantinesques.
C'est un divertissement très agréable, souvent malin ; évidemment Tarantino recycle un peu.
On dira quand même que le film est nettement inférieur à Django, dans lequel on pouvait trouver un peu plus qu'un simple divertissement en lieu clos.

Avadoro a écrit:

Tarantino n'a rien perdu de sa capacité à créer un univers cinématographique, et il montre ici un sens du rythme toujours impressionnant. Le film dure ainsi presque trois heures sans pause ni longueurs, avec la sensation d'assister à des rebondissements permanents au cours de chaque dialogue.

Malheureusement, Les Huit Salopards ressemble trop souvent à un exercice de style formel en forme de coquille vide.

Chymère a écrit:

Dans la première partie du film, on voit 8 fauves en cage qui se cherchent, se tournent autour, se dissimulent derrière des mensonges, et semblent attendre le bon moment pour se sauter à la gorge. Quelque part, cette partie (qui a été qualifiée de "bavarde" par certains critiques, et c'est vrai que ça cause ça cause... même si techniquement, ça cause toujours beaucoup dans les films de Tarantino... ) sert à faire monter la tension, en effet...
Et à un moment, comme une cocotte minute, une étincelle et tout explose... et là, la violence exposée est clairement une référence au cinéma d'horreur et au film gore (d'ailleurs, Tarantino a dit lui-même qu'il avait voulu faire un film d'horreur).

A vous lire, on pourrait penser à une variation de "Reservoir dogs", version western. Et ça tombe bien, j'adore ce film ! Une bonne raison pour aller au ciné .

Exini a écrit:

A vous lire, on pourrait penser à une variation de "Reservoir dogs", version western. Et ça tombe bien, j'adore ce film ! Une bonne raison pour aller au ciné .

Oui, on y pense !