Glanages dans La Quinzaine Littéraire

D' accord, Coli ! Mais V W visait des romancières un peu mièvres comme l' Angleterre en a produit pas mal...Je n' en citerai pas !

Tu ne cites pas, mais j'imagine très bien...

Bon, c'est vrai que dans la comparaison...

Henry James... Ca me dit quelque chose, mais je suis pas sûre... (ah là là, ne pas connaître les auteurs de la Pléiade...)

colimasson a écrit:

Henry James... Ca me dit quelque chose, mais je suis pas sûre... (ah là là, ne pas connaître les auteurs de la Pléiade...)

Kouaaaa ? Tu ne connais pas les nouvelles d' Henry James, Coli ? Mais c' est mieux que Proust... En tout cas, c' est moins long ! Je parle des nouvelles, évidemment, parce qu' il a écrit aussi des gros romans, James...

bix229 a écrit:

colimasson a écrit:

Henry James... Ca me dit quelque chose, mais je suis pas sûre... (ah là là, ne pas connaître les auteurs de la Pléiade...)

Kouaaaa ? Tu ne connais pas les nouvelles d' Henry James, Coli ? Mais c' est mieux que Proust... En tout cas, c' est moins long ! Je parle des nouvelles, évidemment, parce qu' il a écrit aussi des gros romans, James...

Ben, tu sais, j'ai jamais lu Proust non plus...

Ah ? Bourdieu ?

colimasson a écrit:

Ah ? Bourdieu ?

Oui, Bourdieu, Coli ! Hum... Je crois que j' aurais du mal à résumer ce que je ne comprends qu' à moitié. Pourtant, j' ai de la sympathie pour Bourdieu ! Sache qu' il s' agit des cours de B au Collège de France, et que l' ouvrage compte 664 p., ce qui est relativment peu pour toi...

Par delà les fondements d' une sociologie de l' Etat, cet ouvrage est un superbe document sur le cheminment d' une pensée qui articule constamment réflexion théorique et analyse de cas empirique, dans une perspective scientifique bien différente d' un commentaire érudit. D' une pensée qui ne cese de réfléchir sur elle-meme, livrant ses méandres, ses hésitations, ses difficultés...

...Les jeunes générations y découvriront la pensée en acte d' un grand savant qui n' a cessé de réfléchir aux conditions du travail intellectuel et sa transmission.

Extraits de l' art. de Gisèle Sapiro...


Bon, j' ai seulement éludé le principal, à savoir l' Etat..., mais je ne veux pas schématiser. A mon avis, fais commander ce bouquin dans une bibliothèque, universitaire ou non.
Et puis, il y a aussi des entretiens de Bourdieu sur You Tube qui sont très écoutables.

bix229 a écrit:

Au sommaire de La Quinzaine n° 1 061

- Jean François HAAS : Le Chemin sauvage. - Seuil

- Marius SZCZYGIEL : Chacun son paradis. - Actes Sud

- Alexis GLOAGUEN : La Chambre de veille. - M. Nadeau

- Manuel DRAEGER : Herbes et golem. - L' Olivier (M. Draeger est l' un des hétéronymes d' Antoine Volodine).

- Pierre BOURDIEU : Sur l' Etat. - Seuil

c'est impressionnant ce qu'il produit Volodine (lui et ses pseudo), c'est à se demander si tous ces livres sont de la même qualité...

bix229 a écrit:

Oui, Bourdieu, Coli ! Hum... Je crois que j' aurais du mal à résumer ce que je ne comprends qu' à moitié. Pourtant, j' ai de la sympathie pour Bourdieu !

Je suis dans le même cas que toi...
Beaucoup d'éléments de sa pensée m'échappent, mais il reste que j'apprécie ce que je pense en comprendre.

- Jean-Ferançois HAAS : Le Chemin sauvage.- Seuil

Un superbe roman sur l' enfance, ses malheurs et ses joies singulières, sa fin, le sentiment d' innocence et d' amour, les éblouissements primordiaux. Haas interroge ce qui conforme l' individu, les mots qui portent le bien et le mal, le mensonge et la vérité, les culpabilités ultimes et la joie triste d' etre au monde.

Introduction à l' article de Hugo Pradelle.

- Alexis GLOAGUEN : La Chambre de veille : M. Nadeau

"Le paysage d' Ouessant est sidérant, à l' évidence, sauf pour les regards usés. En rendre compte est une gageure. Mais y parviendrat-on qu' on s' arreterait encore en chemin. Il faut s' interroger sur le pourquoi des attirances, sur ce qui nous a menés là. Plus profondément encore, il faut ramper jusqu' à cette ultime étape : aller jusqu' à la tonalité de l' ile, au chiffre qui fait vibrer en nous des formules apparentées, aux perspectives revées dont les splendeurs du réel sont les retombées grossières."

La Chambre de veille