Chaîne de lecture - Commentaires

(Chuut on fait comme si j'avais rien posté avant!)

Queenie a écrit:

Stoujours ici les commentaires ?

Alors moi.
Ma mission : Pardonnez nos offenses, Romain Sardou.
Suggéré par Ezechielle.


Au XIIIème siècle, en France (et un peu en Italie).
Une histoire d'abord. Trois cadavres sont retrouvés, découpés en plein de morceaux, dans une rivière. Mystère. Quelques mois plus tard, on découvre que cette rivière descend d'un village oublié depuis 30 ans (la peste l'a complètement isolé du reste du monde, et les marais ont fait le reste).
L'église s'en aperçoit à cause d'un trou dans sa compta.
Elle décide d'y envoyer un nouveau curé.
La veille où le curé débarque, l'évêque qui l'a convoqué pour sa mission, est assassiné hypra sauvagement (avec une arme-tonnerre... une arme à feu quoi).
Le curé s'en fout, il y va quand même dans ce village maudit. Il est bizarre ce prêtre de toute façon. Avec deux compagnons : un costaud qui parle pas beaucoup et qui est athée, et défiguré. Un jeune apprenti qui chasse et est en pleine puberté à rêvé de filles nues.


Histoire en parallèle.
Un noble (fils d'un super chevalier extra reconnu, qui a même son nom dans les ballades) devenu prêtre, et pour l'instant emprisonné par son père. Parce que ce petit cinglé a utilisé la religion pour monter son propre groupuscules. Leurs rites tournaient autour de rites sado-masochiste ultra violent.
Le prêtre s'est fait pincé parce qu'un soir il a mis en scène son mariage avec Marie. Et pour "jouer" Marie, il avait pris une jeune fille boutonneuse, qu'il a violé et torturé pendant "la nuit de noces", seulement elle a survécu la coquine, et a tout raconté.
Le prêtre est récupéré par un autre groupuscule planqué à Rome qui veut remettre dans le droit chemin les âmes égarées. Mais... avec une méthode encore mystérieuse où le corps est mis à l'épreuve (ouhou, ça sent la torture).


Bon.
Jamais j'aurais lu un livre avec un titre pareil, écrit par un fils de. Oui j'ai des a priori.

L'histoire se tient, et l'ambiance aussi. On s'y croirait, dans le froid glacial de la France d'avant. C'est sanglant, alambiqué, tortueux et torturé.
ça se lit tout seul.
Et c'est avec plein de mystères qui donnent envie de continuer.

Maintenant ça reste juste ça. Distrayant. Je ne me passionne pas. Et je suis même légèrement en train de me dire "ça avance oui". J'en suis à la moitié. Et ça se sent, c'est pile le moment où on passe à la seconde étape : premier contact entre le curé et le village maudit, et ses sauvages. Premier contact entre le curé maudit et le groupuscule sain et sadique.

Je continue.

(Le problème vient aussi du fait que je l'enchaîne avec L'Infortunée de Stace, qui était déjà un livre qui se lisait bien, mais sans style réel, juste pour l'histoire. Au bout d'un moment... bof)

Finito il libro.

Ben... ouais... j'avais hâte que ça se termine, ça traîne un peu dans la longueur de toutes les choses qui s'entremêlent. Cela dit, c'est bien alambiqué comme il faut, et j'ai bien aimé l'explication finale, même si on s'y attend 200 pages avant (c'est peut être ce qui fait que j'attendais la fin avec impatience... il nous donne trop d'indices le coco).

Stun page-turner, comme tous les polars. Mais comme jsuis pas trop polars, y'a des moments où je m'engluais dans les marres de sang (cela dit les scènes sanglantes sont terribles).

Suzanne la pleureuse-
De Alona Kimhi-

Bien aimé ce livre moi!

L'histoire de Suzanne, 33 ans, au nom encombrant -Rabin, pour une Israëlienne!- et une mère trop aimante qui tente de combler le vide laissé par la mort brutale d'un père qu'elle adorait. Depuis, traumatisée et instable, Suzanne se terre, refuse de sortir seule et se cache pour manger car pour elle tout ce qui a trait au corps est trop intime. Bref, elle ne parvient pas à s’accepter en tant que femme. Un jour Nior, un cousin éloigné aussi extraverti qu'elle est blindée de névroses, charmeur et désinvolte, va faire irruption dans leur vie et chambouler leur quotidien...

Le parcours chaotique de Suzanne est drôle et touchant, on la suit dans ses délires et ses angoisses le coeur ballotté, car il y a une vraie douleur, parfois même violente, et puis très vite Alona Kimhi désamorce ce malaise par ses réflexions pleines d'humour. Il est facile de la suivre car elle ne quitte jamais cette distance ironique envers elle-même, toujours lucide ou presque, elle aussi ballottée entre l'envie de vivre et le profond mal-être qui la ronge.

Un roman réjouissant, très bien écrit, avec en toile de fond une évocation de la situation politique et des relations inter communautaires de ce pays bien complexe.
Merci Marie pour cette jolie découverte. Une auteure que je relirai surement, c'est certain

Une brève histoire des morts de Kevin Brockmeier:

Laura Byrd a été engagée par Coca-Cola afin de participer à une mission dans l'Antarctique. Avec ses deux coéquipiers, elle se retrouve bloquée dans la station, privée de tout et coupée du monde car l'antenne radio ne fonctionne plus.
Le problème-et Laura ne le sait pas encore- c'est que le monde n'existe plus. Un virus a éradiqué l'espèce humaine. Ses coéquipiers, partis chercher du secours dans une autre base, vont eux-mêmes être contaminés. Laura est donc la seule survivante au monde, bloquée sur son territoire de glace.
Parallèlement, l'on suit la vie dans une ville aux contours mal définis qui s'avère être la ville des morts. Ces derniers subistent dans ce lieu grâce aux souvenirs de Laura. C'est elle qui les fait exister. Si elle succombe à son tour, que restera-t-il de la cité?

Voici un roman très étrange, à mi-chemin du cauchemar, du fantastique, de la science-fiction et du conte.
L'auteur est un véritable conteur. Je me suis attachée aux différents personnages, à Laura, j'ai souffert avec elle, enduré ses tourments et lire ce roman l'hiver a contribué à amplifier le phénomène.

Merci Darkanny pour ce choix même si je dois avouer que je me suis sentie un peu mélancolique, un peu triste pendant ma lecture . C'est un très beau roman, intelligent et sans la chaîne de lecture je pense que je ne l'aurais jamais lu.

Identification des schémas de William Gibson (proposé par pandipanda)

Résumé :
Dialogues électroniques, phobie des marques et manipulation, William GIBSON, l’écrivain pionnier des réseaux informatiques, part en quête virtuelle dans l’univers impitoyable du marketing de pointe avec "Identification des Schémas".

L’intrigue est, comme toujours, démultipliée : Cayce Polard, jeune femme atteinte de la "phobie des marques", a développé un talent unique dans l’analyse du potentiel commercial des logos et autre branding. GIBSON la lance sur les traces d’un mystérieux court-métrage ainsi que d’un père disparu le lendemain du 11 septembre.

Avec ce roman l’inventeur du cyberespace explore les obsessions et les manies contemporaines en signant, par la même occasion, son premier roman non SF.Pourtant, omniprésence des médias, impact d’Internet sur nos mœurs, réalité virtuelle, mixage des cultures, nouveaux cultes urbains, l’amateur retrouvera les thèmes qui sillonnent l’œuvre de l’écrivain américain depuis les débuts.

Donc un univers très particulier , peu familier pour moi , mais pas incompréhensible pour autant , ce n'est pas de la science fiction mais c'est extrêmement contemporain tant dans le style que dans le propos.

Cayce Polard évolue dans un monde qui pourrait s'apparenter à de la science fiction pour moi si ce n'est finalement que ses problèmes peuvent se transposer à n'importe quel quidam (relations humaines , affect , épanouissement personnel etc...).

Ce livre est construit comme un thriller (tant mieux ) , le rythme est soutenu et je trouve que c'est parfaitement écrit , je m'attendais à un discours branchouille , c'est bien au delà de ça .

On y parle beaucoup de marques (forcément puisque Cayce est une pro du design , mais paradoxalement elle développe une phobie des marques ), on passe de Londres à Moscou via Tokyo , dans des endroits hypra modernes , où la technologie rivalise de modernité , les protagonistes étant tous à la recherche (pour des raisons diverses ) de l'auteur d'un "film" diffusé en fragments codés sur le net .

Le mystère s'épaisssit autour du "film" et il y a même un forum (et là c'est drôle car justement certains ou certaines se reconnaîtront peut être dans l'approche qu'ils ont vis à vis de ce cyber espace) , ça devient une obsession jusqu'au dénouement.

La communication virtuelle est un des thèmes omni présent dans ce livre ainsi que l'importance des médias , fiction ou réalité , on ne sait pas toujours où est la frontière.

Donc au final , un thème que j'ai peu abordé dans mes lectures mais suffisamment bien mené par l'auteur pour que je lise ce livre pratiquement d'une traite , ça m'a donné envie de me pencher sur d'autres romans de Gibson plus axés sur la SF comme Neuromancien par exemple .
Merci à pandipanda pour cette découverte , c'était bien trouvé.

A rebours de J. K. Huysmans



Après s'être désintéressé de l'existence contemporaine, il avait résolu de ne pas introduire dans sa cellule des larves de répugnances ou de regrets, aussi, avait-il voulu une peinture subtile, exquise, baignant dans un rêve ancien, dans une corruption antique, loin de nos moeurs, loin de nos jours. Il avait voulu, pour la délectation de son esprit et la joie de ses yeux, quelques oeuvres suggestives le jetant dans un monde inconnu, lui dévoilant les traces de nouvelles conjectures, lui ébranlant le système nerveux par d'érudites hystéries, par des cauchemars compliqués, par des visions nonchalantes et atroces.


"A rebours" est un anti-roman qui anticipe les voyages introspectifs d'un Marcel Proust et l'exploration du flux de conscience de Virginia Woolf ou Joyce. Le personnage central, Des Esseintes, a inspiré à Oscar Wilde son Dorian Gray. J'ai appris que ce roman était aussi l'oeuvre de chevet de Gainsbourg qui l'admirait et qui s'en est inspiré pour son propre roman "Evguénie Sokolov". Et je comprends pourquoi maintenant.

Le récit est celui d'un aristocrate excentrique issu d'une famille noble mais de sang appauvri (« marqué par la prédominance de la lymphe dans le sang ») dont il serait l'héritier décadent. Après avoir mené une vie de débauche et d'excentricité, il décide d'enterrer cette existence de "virilité momentanément morte" en organisant un extravagant "repas de deuil". Il laisse entendre que son enfance a été douloureuse et tout son comportement résulte d'une perception dépressive et névrotique du monde. Il décide alors de s'installer dans une maison coupée de toute vie mondaine et dont il organise la décoration et l'agencement dans leurs moindres détails. Il cherche tout ce qu'il estime relever du plus parfait raffinement artistique en s'entourant d'objets d'arts, de peintures, de livres... tous soigneusement choisis jusqu'à l'absurde et l'enfermement. Il cultive d’étranges plantes hybrides, compose de la musique, dans une sorte de quête d’ascétisme artistique très relatif car loin de l’épure recherchée. Il vise à la modestie et ne fait que transformer sa maison en sorte d’œuvre d’art idéale où se réfléchit son narcissisme et son pédantisme.

On a le sentiment qu'il construit son propre mausolée (d'où l'importance symbolique de ce repas de deuil inaugural), et après avoir décrit tout ce luxe qui l'entoure, il semble progressivement envahi de façon presque hallucinatoire par des visions directement inspirées des tableaux qu’il a préalablement décrits de Gustave Moreau à Odilon Redon ou Goya (les Caprices). Il est entre rêve et réalité, l'alcool aidant. La folie n'est pas loin, le suicide non plus. Il se réfugiera dans la spiritualité (comme Huysmans dans la réalité d'ailleurs).



Les différents chapitres explorent l'univers artistique qu'il affectionne. Les romanciers, philosophes et poètes qu'il admire (Edgar Poe, Baudelaire, Mallarmé… et sa dette envers Flaubert), les peintres ou les musiciens qu'il préfère. Ses goûts expriment cette transition qui mène du romantisme et du naturalisme au symbolisme. Quand on aime énormément comme moi cette époque, ses commentaires sont savoureux, parfois avec un certain humour. J'ai vu au musée des Beaux-Arts de Lille un ouvrage de ses articles critiques sur la peinture que je lirai prochainement. Ce roman en est le prolongement finalement. C'est une réflexion sur son époque qui complète ma lecture du roman "L'oeuvre" de Zola.



Et il y a surtout un style extrêmement ciselé, presque étouffant de richesse. De longues phrases au vocabulaire recherché et volontairement surchargé et décadent, qui nécessitent de nombreux renvois de notes en bas de page. On peut être rebuté par cette complexité ou, comme moi, se laisser envoûter. Je l’ai lu presque intégralement à voix haute pour mieux en profiter.

Certains objets provoquent, comme plus tard la madeleine chez Proust, des réminiscences d’un passé que l’on découvre par fragments. Notamment un astrolabe. Il y a aussi le fameux épisode de la tortue qu’il pare de pierres précieuses pour mieux l’assortir à ses tapis. Cet animal devient la métaphore de sa propre destinée dérisoire et grotesque.



Il y aurait encore beaucoup de choses à dire tellement c’est un livre riche et singulier. Je le recommande très fortement à tous ceux que ce dandysme et cette sophistication décadente ne rebuteront pas.



Là, le palais d'Hérode s'élançait, ainsi qu'un Alhambra, sur de légères colonnes irisées de carreaux moresques, scellés comme par un béton d'argent, comme par un ciment d'or ; des arabesques partaient de losanges en lazuli, filaient tout le long des coupoles où, sur des marqueteries de nacre, rampaient des lueurs d'arc-en-ciel, des feux de prisme.

Le meurtre était accompli ; maintenant le bourreau se tenait impassible, les mains sur le pommeau de sa longue épée, tachée de sang.

Le chef décapité du saint s'était élevé du plat posé sur les dalles et il regardait, livide, la bouche décolorée, ouverte, le cou cramoisi, dégouttant de larmes. Une mosaïque cernait la figure d'où s'échappait une auréole s'irradiant en traits de lumière sous les portiques, éclairant l'Affreuse ascension de la tête, allumant le globe vitreux des prunelles, attachées, en quelque sorte crispées sur la danseuse.

D'un geste d'épouvante, Salomé repousse la terrifiante vision qui la cloue, immobile, sur les pointes ; ses yeux se dilatent, sa main étreint convulsivement sa gorge.

Elle est presque nue ; dans l'ardeur de la danse, les voiles se sont défaits, les brocarts ont croulé ; elle n'est plus vêtue que de matières orfévries et de minéraux lucides ; un gorgerin lui serre de même qu'un corselet la taille, et, ainsi qu'une agrafe superbe, un merveilleux joyau darde des éclairs dans la rainure de ses deux seins ; plus bas, aux hanches, une ceinture l'entoure, cache le haut de ses cuisses que bat une gigantesque pendeloque où coule une rivière d'escarboucle et d'émeraudes ; enfin, sur le corps resté nu, entre le gorgerin et la ceinture, le ventre bombe, creusé d'un nombril dont le trou semble un cachet gravé d'onyx, aux tons laiteux, aux teintes de rosé d'ongle.

Sous les traits ardents échappés de la tête du Précurseur, toutes les facettes des joailleries s'embrasent ; les pierres s'animent, dessinent le corps de la femme en traits incandescents ; la piquent au cou, aux jambes, aux bras, de points de feu, vermeils comme des charbons, violets comme des jets de gaz, bleus comme des flammes d'alcool, blancs comme des rayons d'astre.

L'horrible tête flamboie, saignant toujours, mettant des caillots de pourpre sombre aux pointes de la barbe et des cheveux. Visible pour la Salomé seule, elle n'étreint pas de son morne regard, l'Hérodias qui rêve à ses haines enfin abouties, le Tétrarque, qui, penché un peu en avant, les mains sur les genoux, halète encore, affolé par cette nudité de femme imprégnée de senteurs fauves, roulée dans les baumes, fumée dans les encens et dans les myrrhes.

Tel que le vieux roi, des Esseintes demeurait écrasé, anéanti, pris de vertige, devant cette danseuse, moins majestueuse, moins hautaine, mais plus troublante que la Salomé du tableau à l'huile.

Waow Marko ton commentaire est exemplaire.
J'ai beaucoup aimé ce livre et Là-bas du même auteur et tout aussi excellent

pour ton commentaire Marko..

n'oublie pas de le copier sur le fil de l'auteur, merci

rivela a écrit:

J'ai beaucoup aimé ce livre et Là-bas du même auteur et tout aussi excellent

Je viens de voir qu'il y avait un fil sur Huysmans. La fonction Rechecher ne trouvait pas... (et j'avais encore oublié la liste d'Arabella ).

Là-bas me fait aussi très envie...

Je suis contente de voir que tu as aimé A rebours comme je le pensais. Tu en parles tellement bien que j'ai envie de m'y replonger.

Superbe commentaire Marko, tu donnes vraiment envie de lire ce livre.
Et d'ailleurs, tous les livres qui sont commentés ici font bien envie.

Madame B. a écrit:

Je suis contente de voir que tu as aimé A rebours comme je le pensais. Tu en parles tellement bien que j'ai envie de m'y replonger.

Merci de me l'avoir conseillé. C'est un livre rare auquel il faut consacrer du temps et de l'attention mais le voyage en vaut la peine.

Orientale a écrit:

J'ai appris que les prototypes du personnage sont aussi:
le roi Carl-Ludovic II
Charles Beaudelaire
mais surtout le comte Robert de Montesquieu Fesensac, esthete et excentrique, prototype aussi de Baron Charles de Marcel Proust.

Je suis surpris pour Baudelaire (à part l'expérience des drogues et de l'alcool) mais les notes mentionnent effectivement Robert de Montesquiou. Ceci dit on peut tous facilement connaître un personnage de ce type autour de nous. Le dandysme existe toujours. J'ai l'impression que Gainsbourg s'identifiait beaucoup à ce genre de personnage d'esthète maudit et sous l'influence de toutes ses références culturelles.

Orientale a écrit:

J'ai lu deux tiers des nouvelles de Miranda July et je l'aurais fait bien avant, mais j'ai eu des empechements.
Quennie, merci de m'avoir introduie dans le fameux monde insolite, dejante, emerveillant, cree par cette ecrivaine de grand talent.
Je viens de lire:"Faire l'amour en 2003" et j'alais fondre en larme - non, ce n'est une ecriture d'une sentimentale loin de la, mais il ya une si belle vision sur l'individu, une soif de connaitre et surtout de l'approcher le plus possible. Car dans ces nouvelles les personnages se touchent l'un l'autre de facon delicieuse.
Dommage que le film ne soit pas ete presente ici.
Je vais encore ecrire apres avoir termine la lecture.

Elle gagne vraiment à être connue pour ses livres et films cette Miranda July!

Vraiment contente que tu sois sensible à son univers.

Coucou!!! Je n'ai pas encore commencé ma lecture car la navette n'est toujours pas passée à la bibliothèque Je crois que je prends un sacré retard, mille excuses mais je reste confiante